Le processus de sortie de crise bat en ce moment de l’aile. C’est dans ce contexte qu’une mission d’évaluation des nations unies est depuis hier en terre ivoirienne, comme nous l’annoncions récemment. Pour sa première journée, cette mission d’évaluation, conduite par le diplomate zimbabwéen Raisedon Zenenga, n’a pas chômé. La délégation onusienne a commencé sa tournée au ministère des Affaires étrangères où elle a rencontré le ministre Gervais Kacou avec qui elle a eu près d’une heure d’entretien. L’équipe onusienne s’est ensuite rendue au Palais présidentiel où elle s’est entretenue pendant une heure avec le chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Pour M. Raisedon Zenenga, cette visite en terre ivoirienne vise à rencontrer toutes les autorités ivoiriennes et les acteurs en vue de faire le point sur la crise ivoirienne. «Il s’agit de savoir où nous en sommes dans cette crise. C’est pourquoi, nous recueillons le point de vue de toutes les autorités
et les acteurs de cette crise», a-t-il souligné à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat. « Nous voulions avoir la vision du chef de l’Etat. Nous sommes contents de l’avoir rencontré», a-t-il ajouté. Au ministère des Affaires étrangères où il était auparavant, le diplomate zimbabwéen a tenu à rassurer que cette visite n’a pas pour objet de mettre un terme à la mission des nations unies en Côte d’Ivoire. Mais a plutôt pour objet de voir où on en est dans la crise et d’envisager l’avenir de l’ONUCI. «Sachez que cette visite n’est pas liée à la fin de la mission. Elle est plutôt liée au renouvellement du mandat de l’ONUCI. Il faut aussi noter que ce n’est pas la première fois que nous faisons ce genre de mission. C’est la cinquième fois. Il s’agit surtout d’envisager quelques étapes du futur», a-t-il précisé. Quant à une appréciation de la situation après les premières rencontres qu’ila déjà eues, M. Raisedon Zenenga a laissé entendre que la mission vient de commencer et que les Ivoiriens en sauront davantage au terme de la mission. La délégation onusienne est là pour une dizaine de jours. Après Abidjan, elle envisage de se rendre à l’intérieur du pays pour continuer sa mission d’évaluation.
Jean-Claude Coulibaly
et les acteurs de cette crise», a-t-il souligné à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat. « Nous voulions avoir la vision du chef de l’Etat. Nous sommes contents de l’avoir rencontré», a-t-il ajouté. Au ministère des Affaires étrangères où il était auparavant, le diplomate zimbabwéen a tenu à rassurer que cette visite n’a pas pour objet de mettre un terme à la mission des nations unies en Côte d’Ivoire. Mais a plutôt pour objet de voir où on en est dans la crise et d’envisager l’avenir de l’ONUCI. «Sachez que cette visite n’est pas liée à la fin de la mission. Elle est plutôt liée au renouvellement du mandat de l’ONUCI. Il faut aussi noter que ce n’est pas la première fois que nous faisons ce genre de mission. C’est la cinquième fois. Il s’agit surtout d’envisager quelques étapes du futur», a-t-il précisé. Quant à une appréciation de la situation après les premières rencontres qu’ila déjà eues, M. Raisedon Zenenga a laissé entendre que la mission vient de commencer et que les Ivoiriens en sauront davantage au terme de la mission. La délégation onusienne est là pour une dizaine de jours. Après Abidjan, elle envisage de se rendre à l’intérieur du pays pour continuer sa mission d’évaluation.
Jean-Claude Coulibaly