Dans une interview vidéo à jeuneafrique.com, le président du Front populaire ivoirien (FPI, camp présidentiel), Pascal Affi N'Guessan, interpelle le Premier ministre et secrétaire général des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) Guillaume Soro. Le défi qu'il lui lance est clair : soit il arrive à faire désarmer les anciens rebelles dans les deux prochains mois, soit il "rend son tablier".
Pascal Affi N'Guessan ne prête pas longue vie politique à Guillaume Soro qui agit, selon lui, comme "Premier ministre le jour et chef des rebelles la nuit". Venu présenter la situation politique ivoirienne à la presse étrangère, le 12 avril à Paris, l’ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI, camp présidentiel) a rappelé que l’Accord politique de Ouagadougou, signé en mars 2007, aurait dû être exécuté dans les 10 mois suivant sa signature. "Cela fait 37 mois, a t-il indiqué. Le chef du gouvernement devrait en tirer toutes les conséquences et rendre son tablier".
Le camp présidentiel réclame le désarmement des Forces nouvelles (FN) dans les deux prochains mois - selon l'accord de Ouagadougou - et la recomposition des commissions électorales locales jugées trop "partisanes". "Nous avons estimé qu'aller aux élections avec 95 % des commissions électorales locales dirigées par des militants adverses, c'était un gros risque politique. Il faut qu'aucun compétiteur ne soit à la fois joueur et arbitre", a souligné Pascal Affi N'Guessan, qui précise que le camp présidentiel - contrairement à ce qu'affirment ses détracteurs - veut aller au plus vite aux élections.
"Si nous sommes tous de bonne volonté, en cinq jours, l'audit des listes électorales peut être fait, a-t-il estimé, en espérant que cette partie du processus électoral soit "achevée dans un délai d'un mois à 45 jours". "Nous n'avons aucune raison de ne pas croire aux sondages TNS Sofres", qui donnent la victoire au président Laurent Gbagbo, a-t-il conclu.
Pascal Affi N'Guessan ne prête pas longue vie politique à Guillaume Soro qui agit, selon lui, comme "Premier ministre le jour et chef des rebelles la nuit". Venu présenter la situation politique ivoirienne à la presse étrangère, le 12 avril à Paris, l’ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI, camp présidentiel) a rappelé que l’Accord politique de Ouagadougou, signé en mars 2007, aurait dû être exécuté dans les 10 mois suivant sa signature. "Cela fait 37 mois, a t-il indiqué. Le chef du gouvernement devrait en tirer toutes les conséquences et rendre son tablier".
Le camp présidentiel réclame le désarmement des Forces nouvelles (FN) dans les deux prochains mois - selon l'accord de Ouagadougou - et la recomposition des commissions électorales locales jugées trop "partisanes". "Nous avons estimé qu'aller aux élections avec 95 % des commissions électorales locales dirigées par des militants adverses, c'était un gros risque politique. Il faut qu'aucun compétiteur ne soit à la fois joueur et arbitre", a souligné Pascal Affi N'Guessan, qui précise que le camp présidentiel - contrairement à ce qu'affirment ses détracteurs - veut aller au plus vite aux élections.
"Si nous sommes tous de bonne volonté, en cinq jours, l'audit des listes électorales peut être fait, a-t-il estimé, en espérant que cette partie du processus électoral soit "achevée dans un délai d'un mois à 45 jours". "Nous n'avons aucune raison de ne pas croire aux sondages TNS Sofres", qui donnent la victoire au président Laurent Gbagbo, a-t-il conclu.