Les événements politiques récents donnent l’occasion aux ivoiriens de comprendre ceux qui bloquent réellement le processus.
La séance de travail dimanche dernier, du président de la République Laurent Gbagbo et du premier ministre Soro Kigbafory Guillaume a encore enflé le débat politique. Certes, cette sortie a démontré aux yeux de la communauté nationale qu’entre Gbagbo et Soro, il n’y a « pas la guerre ». Mais cette convivialité a été interprétée avec un ton très amer par la majorité des ivoiriens. En effet, l’on se demande comment Soro a pu afficher autant de sérénité, d’abord à bord du véhicule conduit par le chef de l’Etat en personne puis au cours de la balade dominicale sur le plan d’eau lagunaire à bord d’une navette de la Marine nationale. En tout cas, l’image a plutôt choqué les ivoiriens qui s’attendaient à un Soro crispé à cause de la charge de l’imminence de la présidentielle fixée à fin avril début mai 2010. Soro se préoccupe-t-il du sort des Ivoiriens ? En tout cas, plusieurs ivoiriens soutiennent que Soro ne se soucie même pas du sort des ivoiriens. Que fait-il pour démontrer sa bonne foi qu’il fait avancer le processus ? Les points qui constituent le blocage du processus aujourd’hui, sont le fait de Soro Guillaume qui est à la fois le secrétaire général des Forces Nouvelles et le chef du gouvernement ivoirien chargé donc d’organiser les élections. Depuis la signature de l’accord de Ouagadougou, il était prévu l’unicité des caisses de l’Etat. Jusqu’à cette date, Soro Guillaume pourtant secrétaire général des Forces Nouvelles n’a pas osé régler ce problème. L’autre point qui constitue le blocage du processus de la paix, est bel et bien le désarmement des ex-combattants des Forces Nouvelles. Le secrétaire général des Forces Nouvelles et premier ministre de la Côte d’Ivoire n’a réalisé aucune de ces promesse tenues à Ouagadougou. La preuve, c’est qu’une mission de la Banque mondiale ayant effectué une visite récemment en Côte d’Ivoire a demandé au chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour unifier les caisses pour la stabilité économique du pays. Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s'est seulement réveillé le dimanche dernier pour s’engager à relancer la réunification du pays et le processus devant conduire à un scrutin présidentiel constamment reporté depuis 2005. Soro se moque-t-il des ivoiriens ? Très attendue pourtant, cette réunion entre le président Gbagbo et le secrétaire général des Forces Nouvelles au palais présidentiel le dimanche n'a débouché sur aucune décision pouvant établir un calendrier et des modalités de relance du processus de sortie de crise, bloqué depuis le début de l'année. Soro nargue les ivoiriens. Cela a été démontré le dimanche dernier par son air débonnaire. Il est le seul responsable de ce blocage qui ne fait qu’accentuer la misère des ivoiriens. En effet, évoquant « la nécessité et l'urgence » de la réunification, il a déclaré que « très rapidement » un calendrier sera mis sur-pied pour permettre en « l'unicité des caisses de l'Etat et le regroupement » des ex-combattants des Forces Nouvelles dans des casernes, prévus dans le dernier accord de paix signé fin 2008 mais restés lettre morte par la mauvaise volonté de Guillaume Soro. Il n’a pas fini de remplir ses comptes. Ses déclarations ont mis au grand jour son incapacité à conduire le processus de paix tant attendu par les ivoiriens. Aussi pouvons-nous écrire que le président Gbagbo a eu l’occasion, à quelques jours de la date prévue pour la présidentielle, de montrer aux ivoiriens que Soro est le vrai responsable du blocage du processus électoral.
Colbert Kouadjo
Colbert_rna@yahoo.fr
La séance de travail dimanche dernier, du président de la République Laurent Gbagbo et du premier ministre Soro Kigbafory Guillaume a encore enflé le débat politique. Certes, cette sortie a démontré aux yeux de la communauté nationale qu’entre Gbagbo et Soro, il n’y a « pas la guerre ». Mais cette convivialité a été interprétée avec un ton très amer par la majorité des ivoiriens. En effet, l’on se demande comment Soro a pu afficher autant de sérénité, d’abord à bord du véhicule conduit par le chef de l’Etat en personne puis au cours de la balade dominicale sur le plan d’eau lagunaire à bord d’une navette de la Marine nationale. En tout cas, l’image a plutôt choqué les ivoiriens qui s’attendaient à un Soro crispé à cause de la charge de l’imminence de la présidentielle fixée à fin avril début mai 2010. Soro se préoccupe-t-il du sort des Ivoiriens ? En tout cas, plusieurs ivoiriens soutiennent que Soro ne se soucie même pas du sort des ivoiriens. Que fait-il pour démontrer sa bonne foi qu’il fait avancer le processus ? Les points qui constituent le blocage du processus aujourd’hui, sont le fait de Soro Guillaume qui est à la fois le secrétaire général des Forces Nouvelles et le chef du gouvernement ivoirien chargé donc d’organiser les élections. Depuis la signature de l’accord de Ouagadougou, il était prévu l’unicité des caisses de l’Etat. Jusqu’à cette date, Soro Guillaume pourtant secrétaire général des Forces Nouvelles n’a pas osé régler ce problème. L’autre point qui constitue le blocage du processus de la paix, est bel et bien le désarmement des ex-combattants des Forces Nouvelles. Le secrétaire général des Forces Nouvelles et premier ministre de la Côte d’Ivoire n’a réalisé aucune de ces promesse tenues à Ouagadougou. La preuve, c’est qu’une mission de la Banque mondiale ayant effectué une visite récemment en Côte d’Ivoire a demandé au chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour unifier les caisses pour la stabilité économique du pays. Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s'est seulement réveillé le dimanche dernier pour s’engager à relancer la réunification du pays et le processus devant conduire à un scrutin présidentiel constamment reporté depuis 2005. Soro se moque-t-il des ivoiriens ? Très attendue pourtant, cette réunion entre le président Gbagbo et le secrétaire général des Forces Nouvelles au palais présidentiel le dimanche n'a débouché sur aucune décision pouvant établir un calendrier et des modalités de relance du processus de sortie de crise, bloqué depuis le début de l'année. Soro nargue les ivoiriens. Cela a été démontré le dimanche dernier par son air débonnaire. Il est le seul responsable de ce blocage qui ne fait qu’accentuer la misère des ivoiriens. En effet, évoquant « la nécessité et l'urgence » de la réunification, il a déclaré que « très rapidement » un calendrier sera mis sur-pied pour permettre en « l'unicité des caisses de l'Etat et le regroupement » des ex-combattants des Forces Nouvelles dans des casernes, prévus dans le dernier accord de paix signé fin 2008 mais restés lettre morte par la mauvaise volonté de Guillaume Soro. Il n’a pas fini de remplir ses comptes. Ses déclarations ont mis au grand jour son incapacité à conduire le processus de paix tant attendu par les ivoiriens. Aussi pouvons-nous écrire que le président Gbagbo a eu l’occasion, à quelques jours de la date prévue pour la présidentielle, de montrer aux ivoiriens que Soro est le vrai responsable du blocage du processus électoral.
Colbert Kouadjo
Colbert_rna@yahoo.fr