Bonne nouvelle pour les usagers du train. Désormais, ils pourront voyager à bord de deux rutilantes et performantes locomotives, fortes de 3300 chevaux : le GT26. Ces engins, importés directement des Etats-Unis, ont été officiellement mis en service mardi après-midi à la gare ferroviaire de Treichville. C’était au cours d’une sympathique cérémonie, en présence des ministres des Transports, de Côte d’Ivoire, Albert Flindé, et du Burkina Faso, Gilbert Ouédraogo, et des responsables de Bolloré Africa Logistics, groupe auquel appartient Sitarail.
« L’acquisition de ces nouvelles locomotives marque le départ d’un nouvel essor pour la Sitarail dans le transport des marchandises et des personnes » s’est réjoui le ministre Albert Flindé, tout en rappelant que cette entreprise a obtenu en 1994 l’exploitation des transports ferroviaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Pour lui, la nouvelle acquisition va rendre encore importante l’aventure palpitante du chemin de fer entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ensuite, il a rappelé que les priorités du chemin de fer sont entre autres le renouvellement du matériel remorqué, le défi d’une croissance forte, profitable et durable pour tous. « Nous devons forcer pour ce chemin de fer un destin pour nos Etats », a conseillé le ministre Flindé.
Peu avant, son homologue burkinabè, Gilbert Noël Ouédraogo avait salué « le partenariat entre nos Etats et la Sitarail qui œuvre pour le développement du chemin de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ». Directeur général de Bolloré Africa Logistics, M. Dominique Lafont a indiqué que la force du groupe Bolloré provient de sa stratégie de maillage en Afrique. Selon lui, le corridor d’Abidjan est stratégique. Et Sitarail est sa colonne vertébrale. Car, dira t-il, « La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso représentent à eux deux 40% des 20 000 salariés de Bolloré repartis dans 40 pays ». M. Laffont a par ailleurs souligné que pendant les heures chaudes de la crise ivoirienne, Bolloré n’a cessé de soutenir Sitarail. « Nous nous sommes accrochés au terrain. Nous n’avons procédé à aucun licenciement parce que nous croyons en l’avenir et que l’outil valait la peine d’être préservé », a-t-il ajouté. Cette cérémonie est, à ses yeux, une « journée de renaissance », qui augure d’un avenir radieux, porteur d’espoir pour sa société. « Sitarail doit bénéficier d’équipements confortables pour le transports des voyageurs et des marchandises. Nous voulons offrir à la sous-région et à ses 400 000 voyageurs des infrastructures de pointe », a-t-il conclu. Enfin, M. Lanciné Diawara, PCA de Sitarail, a révélé que ces deux locomotives ont nécessité un investissement de 2,9 milliards de FCFA. Aussi a-t-il annoncé que le nouveau plan d’investissement de l’entreprise ferroviaire prévoit injecter 73 milliards de FCFA dans l’amélioration de la voie et 60 autres milliards dans le renouvellement du matériel, avec une priorité au service voyageur.
Y. Sangaré
« L’acquisition de ces nouvelles locomotives marque le départ d’un nouvel essor pour la Sitarail dans le transport des marchandises et des personnes » s’est réjoui le ministre Albert Flindé, tout en rappelant que cette entreprise a obtenu en 1994 l’exploitation des transports ferroviaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Pour lui, la nouvelle acquisition va rendre encore importante l’aventure palpitante du chemin de fer entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ensuite, il a rappelé que les priorités du chemin de fer sont entre autres le renouvellement du matériel remorqué, le défi d’une croissance forte, profitable et durable pour tous. « Nous devons forcer pour ce chemin de fer un destin pour nos Etats », a conseillé le ministre Flindé.
Peu avant, son homologue burkinabè, Gilbert Noël Ouédraogo avait salué « le partenariat entre nos Etats et la Sitarail qui œuvre pour le développement du chemin de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ». Directeur général de Bolloré Africa Logistics, M. Dominique Lafont a indiqué que la force du groupe Bolloré provient de sa stratégie de maillage en Afrique. Selon lui, le corridor d’Abidjan est stratégique. Et Sitarail est sa colonne vertébrale. Car, dira t-il, « La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso représentent à eux deux 40% des 20 000 salariés de Bolloré repartis dans 40 pays ». M. Laffont a par ailleurs souligné que pendant les heures chaudes de la crise ivoirienne, Bolloré n’a cessé de soutenir Sitarail. « Nous nous sommes accrochés au terrain. Nous n’avons procédé à aucun licenciement parce que nous croyons en l’avenir et que l’outil valait la peine d’être préservé », a-t-il ajouté. Cette cérémonie est, à ses yeux, une « journée de renaissance », qui augure d’un avenir radieux, porteur d’espoir pour sa société. « Sitarail doit bénéficier d’équipements confortables pour le transports des voyageurs et des marchandises. Nous voulons offrir à la sous-région et à ses 400 000 voyageurs des infrastructures de pointe », a-t-il conclu. Enfin, M. Lanciné Diawara, PCA de Sitarail, a révélé que ces deux locomotives ont nécessité un investissement de 2,9 milliards de FCFA. Aussi a-t-il annoncé que le nouveau plan d’investissement de l’entreprise ferroviaire prévoit injecter 73 milliards de FCFA dans l’amélioration de la voie et 60 autres milliards dans le renouvellement du matériel, avec une priorité au service voyageur.
Y. Sangaré