Depuis un certain temps, plus rien ne va entre le camp présidentiel et les forces nouvelles. Malgré le tête-à-tête entre le chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et le premier ministre Guillaume Soro, suivi d’une balade lagunaire pour détendre l’atmosphère, les partisans de chaque camp ont durci le ton. L’ aile dure du camp présidentiel et celle des forces nouvelles se regardent en chien de faïence à travers des propos injurieux et menaçants. Cela se fait avec une certaine assurance de part et d’autre. A telle enseigne qu’on croirait à une victoire de chaque côté. Ces propos ne sont pas tenus au hasard ou dans le simple but d’intimider l’ adversaire, car de sources concordantes, chaque camp aurait minutieusement affûté ses armes. Malgré l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire, les deux camps se seraient surarmés dans le seul but de prévenir une quelconque attaque du camp adverse. En plus des armes, d’autres stratégies auraient été mises en place pour neutraliser l’ennemi. Parmi ces stratégies efficaces et meurtrières mises en place par les deux camps pour prendre le dessus sur l’adversaire, figure l’infiltration du camp adverse. Et cela, à travers des mercenaires outillés à la tâche. De part et d’autre, des spécialistes en la matière auraient été cooptés pour accomplir avec efficacité cette mission hautement risquée. C’est ce qui explique la présence de mercenaires tant dans la zone gouvernementale que dans la zone sous contrôle des forces nouvelles. Qu’est ce qui explique la présence de ces individus dans le camp adverse ? Si ce n’est pas pour reprendre certainement la guerre ? Selon une source proche de la primature « Laurent Gbgabgo pense nous vaincre par les armes avec ses menaces. Or, nous aussi, nous avons infiltré sa zone » a indiqué la source qui, sans détour a confirmé que le camp présidentiel préparerait une attaque ces jours-ci dans la zone Centre Nord et Ouest (cno). Un homme en armes proche du parti au pouvoir a indiqué qu’il y aurait des mercenaires des forces nouvelles à Abidjan et à Yamoussoukro. Au regard de ces faits, n’est-ce pas la reprise de la guerre que prépareraient Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ? Tous les signes indiquent que la guerre pourrait reprendre. Ceci pour encore retarder les élections.
Etienne Lemistick
Etienne Lemistick