C’est un Alpha Blondy qui se dit inquiet face à la montée de tension verbale entre le camp présidentiel et les forces nouvelles (ex-rébellion armée) à propos du désarmement qui a échangé, hier, avec la presse nationale et internationale au Café de Versailles sis aux II-Plateaux-Cocody. La star ivoirienne du reggae envisage de rencontrer, dans un bref avenir, le chef de l’Etat burkinabé, Blaise Compaoré,
facilitateur dans la crise ivoirienne, afin d’évoquer avec lui, les conditions pour une accélération de l’application de l’accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007 entre le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro,
alors SG des Forces nouvelles. Mais avant, il a décidé d’échanger avec les journalistes pour avoir leurs avis sur l’accord de Ouagadougou concernant le volet désarmement ou encasernement, c’est selon. «Attention, nous ne devons pas tuer l’accord de Ouagadougou. Car si on le fait, c’est la voie à la guerre. Je ne veux pas cela pour mon pays», a lancé Jagger. Avant d’ajouter que «l’heure est très grave, il faut faire quelque chose». En sa qualité d’ambassadeur de la paix de l’ONU, Alpha Blondy veut reprendre son bâton de pèlerin pour entreprendre une tournée de sensibilisation auprès des différents acteurs politiques et leurs principaux partisans.
Car, a-t-il poursuivi, «quand Charles (Blé Goudé, ndlr) parle, on dit ça vient de Gbagbo. Quand Sidiki Konaté parle, on dit c’est Soro ; quand KKB parle, on voit Bédié derrière lui et quand Yayoro (Konaté, ndlr) intervient, on dit automatiquement que ça été inspiré par Ouattara. Je vais donc leur parler, à mes aînés et à mes jeunes frères afin qu’ils fassent baisser la tension pour que nous allions à la paix». Pour Alpha Blondy, il est impérieux que «les uns et les autres s’accordent avec leurs ténors afin qu’on avance. Il faut éviter de faire des déclarations qui mettent à mal un camp ou un autre». Intervenant sur les causes de la crise, la star du reggae estime qu’elles sont liées à l’ivoirité. «Ce couteau à double tranchant dont se servent aujourd’hui les ivoiritaires de tous les camps», dira-t-il. La crispation du contexte politique et la crise générée sont également consécutives, selon lui, aux humiliations dont les uns et les autres ont été les victimes dans ce pays. «Gbagbo a été humilié, après lui ce fut autour de Ouattara puis Bédié en 1999 avec le coup d’Etat. Les humiliations se sont poursuivies.
Pourquoi doit-on humilier obligatoirement les uns et les autres ?», s’est interrogé Blondy. Qui était entouré lors de cette conférence de presse de son manager Afrique, Ghislain Kouassi et de M. Bamba Alex Souleymane, Conseiller du Premier ministre, Guillaume Soro. Parlant de la tenue de l’élection présidentielle, Alpha pense qu’il est nécessaire de «déminer d’abord un terrain avant de disputer le match». Cette image pour dire, en d’autres termes, «qu’il faut dompter le monstre qu’est l’ivoirité qui est la raison de cette guerre avant de parler de désarmement et d’élection», a précisé l’ambassadeur de la paix. Tout en affirmant qu’il n’est pas membre d’un camp, Jagger a justifié son soutien au président Laurent Gbagbo par le fait, qu’après feu le président Houphouët, il est le Chef de l’Etat qui a de la considération pour lui.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
facilitateur dans la crise ivoirienne, afin d’évoquer avec lui, les conditions pour une accélération de l’application de l’accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007 entre le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro,
alors SG des Forces nouvelles. Mais avant, il a décidé d’échanger avec les journalistes pour avoir leurs avis sur l’accord de Ouagadougou concernant le volet désarmement ou encasernement, c’est selon. «Attention, nous ne devons pas tuer l’accord de Ouagadougou. Car si on le fait, c’est la voie à la guerre. Je ne veux pas cela pour mon pays», a lancé Jagger. Avant d’ajouter que «l’heure est très grave, il faut faire quelque chose». En sa qualité d’ambassadeur de la paix de l’ONU, Alpha Blondy veut reprendre son bâton de pèlerin pour entreprendre une tournée de sensibilisation auprès des différents acteurs politiques et leurs principaux partisans.
Car, a-t-il poursuivi, «quand Charles (Blé Goudé, ndlr) parle, on dit ça vient de Gbagbo. Quand Sidiki Konaté parle, on dit c’est Soro ; quand KKB parle, on voit Bédié derrière lui et quand Yayoro (Konaté, ndlr) intervient, on dit automatiquement que ça été inspiré par Ouattara. Je vais donc leur parler, à mes aînés et à mes jeunes frères afin qu’ils fassent baisser la tension pour que nous allions à la paix». Pour Alpha Blondy, il est impérieux que «les uns et les autres s’accordent avec leurs ténors afin qu’on avance. Il faut éviter de faire des déclarations qui mettent à mal un camp ou un autre». Intervenant sur les causes de la crise, la star du reggae estime qu’elles sont liées à l’ivoirité. «Ce couteau à double tranchant dont se servent aujourd’hui les ivoiritaires de tous les camps», dira-t-il. La crispation du contexte politique et la crise générée sont également consécutives, selon lui, aux humiliations dont les uns et les autres ont été les victimes dans ce pays. «Gbagbo a été humilié, après lui ce fut autour de Ouattara puis Bédié en 1999 avec le coup d’Etat. Les humiliations se sont poursuivies.
Pourquoi doit-on humilier obligatoirement les uns et les autres ?», s’est interrogé Blondy. Qui était entouré lors de cette conférence de presse de son manager Afrique, Ghislain Kouassi et de M. Bamba Alex Souleymane, Conseiller du Premier ministre, Guillaume Soro. Parlant de la tenue de l’élection présidentielle, Alpha pense qu’il est nécessaire de «déminer d’abord un terrain avant de disputer le match». Cette image pour dire, en d’autres termes, «qu’il faut dompter le monstre qu’est l’ivoirité qui est la raison de cette guerre avant de parler de désarmement et d’élection», a précisé l’ambassadeur de la paix. Tout en affirmant qu’il n’est pas membre d’un camp, Jagger a justifié son soutien au président Laurent Gbagbo par le fait, qu’après feu le président Houphouët, il est le Chef de l’Etat qui a de la considération pour lui.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr