La commune d'Abobo a connu une ambiance électrique en début de journée, hier.
Les populations manifestaient contre l'augmentation du prix du carburant et les autres automobilistes qui ne veulaient pas suivre le mot d'ordre de grève des transporteurs. Elles ont envahi le rond point de la mairie jusqu'au carrefour de Samaké en passant par la voie qui mène à Anyama. Tous les véhicules étaient interdits de circuler. Les chauffeurs les plus têtus payaient les frais de leur désinvolture. Les vitres de ces voitures volaient en éclats. Les bus de la Société de transport abidjanais (Sotra) étaient aussi la cible des manifestants. Plusieurs cargos de policiers de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) ont tenté de disperser la foule à coups de grenades lacrymogènes. La chasse à l'homme était constatée dans les ruelles des quartiers. Certaines personnes se terraient chez elles pour éviter la furia des policiers puissamment armés arborant des casques de protection. D'autres manifestants, à l'effet d'empêcher les hommes en armes d'avoir accès au cœur des quartiers, érigeaient des barricades à l'entrée des rues. Les policiers descendaient des cargos pour dégager ces obstacles gênants. Les magasins ont vite fait de baisser rideau devant cette situation confuse. Les voitures des particuliers essuyaient les jets de pierres des jeunes gens en colère. Selon des témoignages recueillis sur place, cette action d'agitation visait à contraindre tous les autres automobilistes à garer en guise de solidarité aux transporteurs qui sont en grève depuis quatre jours pour protester contre l'augmentation du prix du carburant. Selon toujours nos témoins, les Fds dispersaient le moindre rassemblement de groupuscule. Pour éviter les brimades des corps habillés, les marcheurs s'échappaient dans les quartiers. C'est ainsi qu'un témoignage a fait état de ce que les policiers, à la recherche des manifestants d'Abobo Pk 18, ont lancé une grenade lacrymogène qui a explosé dans la mosquée de ce quartier que dirige l'Imam Fofana Gno à l'heure de la grande prière du vendredi. Plusieurs fidèles ont perdu connaissance, surtout les personnes âgées. Ces blessés ont été évacués dans les différents centres de santé de la commune.
Foumséké Coulibaly
Les populations manifestaient contre l'augmentation du prix du carburant et les autres automobilistes qui ne veulaient pas suivre le mot d'ordre de grève des transporteurs. Elles ont envahi le rond point de la mairie jusqu'au carrefour de Samaké en passant par la voie qui mène à Anyama. Tous les véhicules étaient interdits de circuler. Les chauffeurs les plus têtus payaient les frais de leur désinvolture. Les vitres de ces voitures volaient en éclats. Les bus de la Société de transport abidjanais (Sotra) étaient aussi la cible des manifestants. Plusieurs cargos de policiers de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) ont tenté de disperser la foule à coups de grenades lacrymogènes. La chasse à l'homme était constatée dans les ruelles des quartiers. Certaines personnes se terraient chez elles pour éviter la furia des policiers puissamment armés arborant des casques de protection. D'autres manifestants, à l'effet d'empêcher les hommes en armes d'avoir accès au cœur des quartiers, érigeaient des barricades à l'entrée des rues. Les policiers descendaient des cargos pour dégager ces obstacles gênants. Les magasins ont vite fait de baisser rideau devant cette situation confuse. Les voitures des particuliers essuyaient les jets de pierres des jeunes gens en colère. Selon des témoignages recueillis sur place, cette action d'agitation visait à contraindre tous les autres automobilistes à garer en guise de solidarité aux transporteurs qui sont en grève depuis quatre jours pour protester contre l'augmentation du prix du carburant. Selon toujours nos témoins, les Fds dispersaient le moindre rassemblement de groupuscule. Pour éviter les brimades des corps habillés, les marcheurs s'échappaient dans les quartiers. C'est ainsi qu'un témoignage a fait état de ce que les policiers, à la recherche des manifestants d'Abobo Pk 18, ont lancé une grenade lacrymogène qui a explosé dans la mosquée de ce quartier que dirige l'Imam Fofana Gno à l'heure de la grande prière du vendredi. Plusieurs fidèles ont perdu connaissance, surtout les personnes âgées. Ces blessés ont été évacués dans les différents centres de santé de la commune.
Foumséké Coulibaly