Nicolas Sarkozy a grossi la liste des chefs d'Etat qui ne se rendront finalement pas dimanche 18 avril aux obsèques du président polonais Lech Kaczynski à Cracovie. Ni Barack Obama, ni Angela Merkel, ni José Manuel Barroso, ni le prince Charles n'assisteront à la cérémonie en l'honneur du président polonais et de son épouse.
Même chose pour le Premier ministre canadien Stephen Harper, son homologue grec Georges Papandréou, le roi d'Espagne Juan Carlos ou le chef du gouvernement ibère, José Luis Zapatero. Des désistements en cascade qui s'expliquent par le chaos indescriptible qui règne dans le ciel européen où la quasi totalité des aéroports sont fermés à cause de l'éruption d'un volcan en Islande. Le nuage de poussières volcaniques n'a pas épargné la Pologne dont l'espace aérien est fermé.
Par ailleurs des détails dramatiques commencent à émerger des derniers instants avant que l'avion du président polonais Lech Kacynski s'écrase en Russie il y a exactement une semaine le 11 avril. Les cloches en Pologne ont d'ailleurs retenti dans tout le pays à 8H56, heure exacte de l'accident.
Selon les enquêteurs, les boites noires de l'avion montrent clairement que l'équipage savait qu'ils étaient condamnés après avoir touché la cime des arbres. Selon une source anonyme citée par la BBC les boites noires n'apportent pas d'éléments permettant de confirmer la thèse selon laquelle le pilote avait reçu l'ordre par Lech Kacynski de se poser coûte que coûte. En revanche, le pilote semble délibérément ignorer plusieurs mises en garde sur les dangers de l'atterrissage.
Selon une responsable russe de la sécurité aérienne, Tatyana Anodina, l'avion n'a pas essayé comme dit précédemment de se poser quatre fois, mais a fait une seule tentative.
«L'équipage était conscient de l'inévitabilité de la catastrophe après que l'avion ait été fortement endommagé quand ses ailes ont touché les arbres, ce qui, nous en sommes certains, ce qui s'est passé» a déclaré le procureur en chef polonais Andrezj Seremet.
Le colonel Zbigniew Rzepa, procureur militaire polonais, a ajouté que les dernières minutes des enregistrements «dramatiques» mais n'a pas donné plus de détails.
L'accident est clairement aujourd'hui, toujours selon l'enquête officielle, la conséquence d'une erreur de pilotage.
Le Tupolev 154 de construction russe a heurté les arbres et s'est enflammé samedi 11 avril tandis qu'il tentait d'atterrir dans le brouillard épais de l'aéroport de Smolensk. L'appareil n'était pas équipé de technologie moderne facilitant les atterrissages par tous temps.
Les 96 personnes présentes dans l'avion ont toutes été tuées y compris le président polonais Lech Kaczynski.
En tout 67 des 86 victimes ont été aujourd'hui rapatriées de Russie en Pologne. La plupart des corps fortement brûlés et difficilement reconnaissables ont été emmenés à Moscou pour être identifiés avant de repartir vers la Pologne.
Lech Kaczynski et sa femme recevront des obsèques nationales à Cracovie dimanche 18 avril.
Pour autant, les Polonais sont divisés sur le fait d'enterrer le président disparu, dont la popularité avait beaucoup baissé, dans la Cathédrale Wavel de Cracovie où sont enterrés les rois et les héros polonais.
Même chose pour le Premier ministre canadien Stephen Harper, son homologue grec Georges Papandréou, le roi d'Espagne Juan Carlos ou le chef du gouvernement ibère, José Luis Zapatero. Des désistements en cascade qui s'expliquent par le chaos indescriptible qui règne dans le ciel européen où la quasi totalité des aéroports sont fermés à cause de l'éruption d'un volcan en Islande. Le nuage de poussières volcaniques n'a pas épargné la Pologne dont l'espace aérien est fermé.
Par ailleurs des détails dramatiques commencent à émerger des derniers instants avant que l'avion du président polonais Lech Kacynski s'écrase en Russie il y a exactement une semaine le 11 avril. Les cloches en Pologne ont d'ailleurs retenti dans tout le pays à 8H56, heure exacte de l'accident.
Selon les enquêteurs, les boites noires de l'avion montrent clairement que l'équipage savait qu'ils étaient condamnés après avoir touché la cime des arbres. Selon une source anonyme citée par la BBC les boites noires n'apportent pas d'éléments permettant de confirmer la thèse selon laquelle le pilote avait reçu l'ordre par Lech Kacynski de se poser coûte que coûte. En revanche, le pilote semble délibérément ignorer plusieurs mises en garde sur les dangers de l'atterrissage.
Selon une responsable russe de la sécurité aérienne, Tatyana Anodina, l'avion n'a pas essayé comme dit précédemment de se poser quatre fois, mais a fait une seule tentative.
«L'équipage était conscient de l'inévitabilité de la catastrophe après que l'avion ait été fortement endommagé quand ses ailes ont touché les arbres, ce qui, nous en sommes certains, ce qui s'est passé» a déclaré le procureur en chef polonais Andrezj Seremet.
Le colonel Zbigniew Rzepa, procureur militaire polonais, a ajouté que les dernières minutes des enregistrements «dramatiques» mais n'a pas donné plus de détails.
L'accident est clairement aujourd'hui, toujours selon l'enquête officielle, la conséquence d'une erreur de pilotage.
Le Tupolev 154 de construction russe a heurté les arbres et s'est enflammé samedi 11 avril tandis qu'il tentait d'atterrir dans le brouillard épais de l'aéroport de Smolensk. L'appareil n'était pas équipé de technologie moderne facilitant les atterrissages par tous temps.
Les 96 personnes présentes dans l'avion ont toutes été tuées y compris le président polonais Lech Kaczynski.
En tout 67 des 86 victimes ont été aujourd'hui rapatriées de Russie en Pologne. La plupart des corps fortement brûlés et difficilement reconnaissables ont été emmenés à Moscou pour être identifiés avant de repartir vers la Pologne.
Lech Kaczynski et sa femme recevront des obsèques nationales à Cracovie dimanche 18 avril.
Pour autant, les Polonais sont divisés sur le fait d'enterrer le président disparu, dont la popularité avait beaucoup baissé, dans la Cathédrale Wavel de Cracovie où sont enterrés les rois et les héros polonais.