Les obstacles à une sortie de crise sont encore nombreux, si l’on en croit à l’organisation des Nations-Unies, l’ONU. Selon un nouveau rapport, l’organisation mondiale s’inquiète de l’arrivée de « techniciens étrangers et de la mise en état d’un MI24 et d’un drone », donc des avions de guerre.
Les experts des Nations unies chargés notamment de surveiller l`embargo sur les armes à destination de ce pays viennent de rendre un nouveau rapport au Conseil de sécurité. Il s`agit d`un rapport à mi-mandat, basé sur des travaux effectués entre janvier et mars 2010. Selon ces experts, les obstacles à une sortie de crise sont encore nombreux et les causes profondes de l`impasse politique sont toujours les mêmes.
Les experts mandatés par le Conseil de sécurité ne cachent pas leur pessimisme sur une issue rapide de la crise ivoirienne. Selon eux, les dirigeants politiques au nord comme au sud semblent réticents à réunifier le pays parce qu`ils tirent un profit politique et économique de ses divisions.
Dans ces conditions, les auteurs du rapport estiment que les tensions politiques devraient persister, voire s`exacerber, et pourraient déboucher sur une augmentation de la demande d`armes et de matériels militaires.
Aucune violation de l`embargo sur les armes n`est formellement documentée mais le groupe d`experts s`inquiète notamment d`un probable retour en Côte d`Ivoire de techniciens étrangers afin de remettre en état un hélicoptère MI-24 et un drone.
Les experts des Nations unies déplorent par ailleurs les blocages des autorités d`Abidjan lorsqu’il s`agit d`accéder aux installations de la garde républicaine ou les réticences grandissantes d`unités des Forces nouvelles lorsqu`il s`agit d`inspecter leur armement.
Les méthodes d`investigations de l`ONUCI sont également contestées dans ce rapport puisque les casques bleus annoncent leurs inspections 48 heures à l`avance. Autant dire que les deux camps ont tout le temps de préparer une visite conforme à ce qu`ils ont envie de montrer.
Enfin, concernant les voisins de la Côte d`Ivoire, les enquêteurs constatent que le Burkina Faso, le Mali ou le Liberia ne font pas le nécessaire pour endiguer les trafics d`armes, de café, de cacao, d`or ou de diamants.
Source : RFI
Les experts des Nations unies chargés notamment de surveiller l`embargo sur les armes à destination de ce pays viennent de rendre un nouveau rapport au Conseil de sécurité. Il s`agit d`un rapport à mi-mandat, basé sur des travaux effectués entre janvier et mars 2010. Selon ces experts, les obstacles à une sortie de crise sont encore nombreux et les causes profondes de l`impasse politique sont toujours les mêmes.
Les experts mandatés par le Conseil de sécurité ne cachent pas leur pessimisme sur une issue rapide de la crise ivoirienne. Selon eux, les dirigeants politiques au nord comme au sud semblent réticents à réunifier le pays parce qu`ils tirent un profit politique et économique de ses divisions.
Dans ces conditions, les auteurs du rapport estiment que les tensions politiques devraient persister, voire s`exacerber, et pourraient déboucher sur une augmentation de la demande d`armes et de matériels militaires.
Aucune violation de l`embargo sur les armes n`est formellement documentée mais le groupe d`experts s`inquiète notamment d`un probable retour en Côte d`Ivoire de techniciens étrangers afin de remettre en état un hélicoptère MI-24 et un drone.
Les experts des Nations unies déplorent par ailleurs les blocages des autorités d`Abidjan lorsqu’il s`agit d`accéder aux installations de la garde républicaine ou les réticences grandissantes d`unités des Forces nouvelles lorsqu`il s`agit d`inspecter leur armement.
Les méthodes d`investigations de l`ONUCI sont également contestées dans ce rapport puisque les casques bleus annoncent leurs inspections 48 heures à l`avance. Autant dire que les deux camps ont tout le temps de préparer une visite conforme à ce qu`ils ont envie de montrer.
Enfin, concernant les voisins de la Côte d`Ivoire, les enquêteurs constatent que le Burkina Faso, le Mali ou le Liberia ne font pas le nécessaire pour endiguer les trafics d`armes, de café, de cacao, d`or ou de diamants.
Source : RFI