Depuis hier mardi 20 avril, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de soutenir le Burkina Faso face au délestage qui le secoue.
A partir de demain, le Burkina Faso pourrait renouer avec l’électricité. Du moins si l’on s’en tient à la conclusion de la séance de travail qu’a eue le premier responsable des mines et de l’Energie, Augustin Kouadio Komoé, avec, une délégation burkinabé, conduite par le ministre des carrières, des mines et de l’énergie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé. Car, au nom de l’interconnexion électrique qui lie ces pays depuis 5 janvier 2010, la Côte d’Ivoire a décidé de venir encore en aide au Burkina Faso. L’information a été rendue publique hier mardi 20 avril au cabinet du ministre ivoirien des mines et de l’énergie. Ainsi, à compter du 22 avril, l’Etat de Côte d’Ivoire s’engage a exporter vers le Burkina 20 Mw en période hors pointe et 15 Mw en période de pointe avec la remise en exploitation de la Tag2 de Vridi 1. Dans la première semaine de mai, ce sont 30 et 25 Mw qui seront acheminés en période hors pointe
et en période de pointe avec l’installation et la mise en service des premiers groupes d’Agreko. La dernière phase de cet apport se fera du 22 mai au 30 juin où le pays des hommes intègres recevra 50 Mw tant en période hors pointe qu’en période de pointe avec l’arrivée sur le réseau de la Tag 4 de Vrid 1, la mise en service des derniers groupes d’Aggrako et le retour de la Tag8 de Ciprel. Cependant, les exploitations reprendront leur cours normal partir de 1er juillet.
Pour le ministre burkinabé de l’énergie dont le séjour de 72 heures s’est avéré fructueux, cet engagement vise à renforcer les liens de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire. Avant d’indiquer que : « l’énergie ce n’est pas tout mais, sans elle, il n’y a aucun développement, ni aucune lutte contre la pauvreté ». Toutefois, Abdoulaye Cissé s’est réjoui de ce que cette séance ait permis de penser à anticiper sur les situation de crise pour ne plus que les deux pays plongent.
Augustin Kouadio Komoé, pour sa part, a souligné que la coopération entre ses pays frères est désormais une réalité. A l’en croire, c’est dans le domaine de l’énergie, que des avancées de cette alliance sont notoires. Poursuivant, il a souhaité que cette coopération gagne d’autres secteurs d’activités, car, dira-t-il « L’interconnexion est inédite en Afrique et doit être un modèle dans la sous-région ».
Rappelons que cette crise d’électricité qui secoue le Burkina qui dure depuis le début du mois de février, s’est aggravée ces derniers jours, par des coupures intempestives sur la grande majorité de la capitale burkinabé, Ouagadougou.
Estelle Blai
A partir de demain, le Burkina Faso pourrait renouer avec l’électricité. Du moins si l’on s’en tient à la conclusion de la séance de travail qu’a eue le premier responsable des mines et de l’Energie, Augustin Kouadio Komoé, avec, une délégation burkinabé, conduite par le ministre des carrières, des mines et de l’énergie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé. Car, au nom de l’interconnexion électrique qui lie ces pays depuis 5 janvier 2010, la Côte d’Ivoire a décidé de venir encore en aide au Burkina Faso. L’information a été rendue publique hier mardi 20 avril au cabinet du ministre ivoirien des mines et de l’énergie. Ainsi, à compter du 22 avril, l’Etat de Côte d’Ivoire s’engage a exporter vers le Burkina 20 Mw en période hors pointe et 15 Mw en période de pointe avec la remise en exploitation de la Tag2 de Vridi 1. Dans la première semaine de mai, ce sont 30 et 25 Mw qui seront acheminés en période hors pointe
et en période de pointe avec l’installation et la mise en service des premiers groupes d’Agreko. La dernière phase de cet apport se fera du 22 mai au 30 juin où le pays des hommes intègres recevra 50 Mw tant en période hors pointe qu’en période de pointe avec l’arrivée sur le réseau de la Tag 4 de Vrid 1, la mise en service des derniers groupes d’Aggrako et le retour de la Tag8 de Ciprel. Cependant, les exploitations reprendront leur cours normal partir de 1er juillet.
Pour le ministre burkinabé de l’énergie dont le séjour de 72 heures s’est avéré fructueux, cet engagement vise à renforcer les liens de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire. Avant d’indiquer que : « l’énergie ce n’est pas tout mais, sans elle, il n’y a aucun développement, ni aucune lutte contre la pauvreté ». Toutefois, Abdoulaye Cissé s’est réjoui de ce que cette séance ait permis de penser à anticiper sur les situation de crise pour ne plus que les deux pays plongent.
Augustin Kouadio Komoé, pour sa part, a souligné que la coopération entre ses pays frères est désormais une réalité. A l’en croire, c’est dans le domaine de l’énergie, que des avancées de cette alliance sont notoires. Poursuivant, il a souhaité que cette coopération gagne d’autres secteurs d’activités, car, dira-t-il « L’interconnexion est inédite en Afrique et doit être un modèle dans la sous-région ».
Rappelons que cette crise d’électricité qui secoue le Burkina qui dure depuis le début du mois de février, s’est aggravée ces derniers jours, par des coupures intempestives sur la grande majorité de la capitale burkinabé, Ouagadougou.
Estelle Blai