La Mission technique d’évaluation des Nations Unies poursuit ses consultations avec les acteurs politiques. Elle a échangé le mercredi 21 avril avec le président du Conseil Constitutionnel Yao Paul N’Dré. Ce dernier a souhaité la reprise du processus électoral
Se confiant à la presse à sa sortie d’audience, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la rencontre a porté sur le processus de paix en Côte d’Ivoire. « Nous avons émis le vœu que le processus reprenne. Sur ce plan, nous avons indiqué que seule une liste consensuelle pouvait permettre aux ivoiriens d’aller sereinement au vote. Donc, cette liste constitue aujourd’hui la base même du déroulement et du déclenchement de tout le processus. Après cela, il y a d’autres actions à entreprendre. Le pays doit être réunifié pour qu’on aille aux élections et pour que les uns et les autres puissent battre campagne. Il faut que le processus soit sécurisé. Donc, il faut que le désarmement ait lieu. Il faut également que les Forces conjointes des Forces nouvelles et des Forces de défense et de sécurité constituent l’équipe nécessaire pour sécuriser le processus électoral. Il faut que l’autorité de l’Etat soit instaurée sur toute l’étendue du territoire national. C’est ce qui peut permettre raisonnablement d’aller aux élections », a déclaré le président du Conseil constitutionnel . A la question de savoir à quel moment les blocages seront levés pour permettre aux ivoiriens d’aller aux urnes, Yao N’Dré a signifié que « Les obstacles à lever sont du ressort du gouvernement, du premier ministre et de la Cei. Il faut que la Côte d’Ivoire avance ».
Touré Abdoulaye
Se confiant à la presse à sa sortie d’audience, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la rencontre a porté sur le processus de paix en Côte d’Ivoire. « Nous avons émis le vœu que le processus reprenne. Sur ce plan, nous avons indiqué que seule une liste consensuelle pouvait permettre aux ivoiriens d’aller sereinement au vote. Donc, cette liste constitue aujourd’hui la base même du déroulement et du déclenchement de tout le processus. Après cela, il y a d’autres actions à entreprendre. Le pays doit être réunifié pour qu’on aille aux élections et pour que les uns et les autres puissent battre campagne. Il faut que le processus soit sécurisé. Donc, il faut que le désarmement ait lieu. Il faut également que les Forces conjointes des Forces nouvelles et des Forces de défense et de sécurité constituent l’équipe nécessaire pour sécuriser le processus électoral. Il faut que l’autorité de l’Etat soit instaurée sur toute l’étendue du territoire national. C’est ce qui peut permettre raisonnablement d’aller aux élections », a déclaré le président du Conseil constitutionnel . A la question de savoir à quel moment les blocages seront levés pour permettre aux ivoiriens d’aller aux urnes, Yao N’Dré a signifié que « Les obstacles à lever sont du ressort du gouvernement, du premier ministre et de la Cei. Il faut que la Côte d’Ivoire avance ».
Touré Abdoulaye