L`Organisation des Nations Unies est, en ce moment, engagée sur plusieurs fronts en Côte d`Ivoire dans le cadre de l`observation du processus de sortie de crise. Alors qu`une de ses délégations achève une tournée d`évaluation dudit processus à Abidjan, où elle a rencontré hier le chef de l`Etat, YJ Choi, lui, s`occupe de la redynamisation du processus électoral. Reçu en audience, mercredi, par le ministre des Affaires étrangères et de l`Intégration africaine, Jean-Marie Gervais Kacou, il a évoqué avec ce dernier la nécessité de « renforcer la dynamique du processus de paix ». Ceci passe par la reprise de l`application effective de l`Accord politique de Ouagadougou. Au sortir de cette visite de courtoisie qui aura duré moins d`une demi-heure, le représentant spécial du Secrétaire général de l`Onu a été formel. « Il faut démarrer le contentieux », a dit d`emblée Young Jin Choi, le chef de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci). Notons que le ministère des Affaires étrangères avait reçu, du temps du ministre Youssouf Bakayoko, un registre des ressortissants burkinabè naturalisés. La gestion dudit document dans la confection de la liste électorale peut avoir été un point des échanges entre les deux diplomates.
Le diplomate onusien, se confiant toujours à la presse, a relevé l`importance du listing devant conduire les Ivoiriens aux urnes. Le contentieux, a-t-il fait savoir, est le passage obligatoire pour arriver à la liste électorale définitive qu`il juge « incontournable » pour aller à l`élection présidentielle. Ainsi, les deux hommes ont « parlé de comment faciliter le processus de la réunification pour renforcer le processus électoral». « La situation est bloquée, et il faut redémarrer le contentieux pour arriver à la liste électorale définitive, qui est une étape incontournable pour aller à la présidentielle ». Le patron de l`Onuci s`est surtout inquiété du blocage de la mise en œuvre de l`Accord politique de Ouagadougou. Cet accord sera probablement impulsé par les consultations prévues, ce jour même, du président Abdoulaye Wade, annoncé ce jour sur les bords de la lagune Ebrié.
Bidi Ignace
Le diplomate onusien, se confiant toujours à la presse, a relevé l`importance du listing devant conduire les Ivoiriens aux urnes. Le contentieux, a-t-il fait savoir, est le passage obligatoire pour arriver à la liste électorale définitive qu`il juge « incontournable » pour aller à l`élection présidentielle. Ainsi, les deux hommes ont « parlé de comment faciliter le processus de la réunification pour renforcer le processus électoral». « La situation est bloquée, et il faut redémarrer le contentieux pour arriver à la liste électorale définitive, qui est une étape incontournable pour aller à la présidentielle ». Le patron de l`Onuci s`est surtout inquiété du blocage de la mise en œuvre de l`Accord politique de Ouagadougou. Cet accord sera probablement impulsé par les consultations prévues, ce jour même, du président Abdoulaye Wade, annoncé ce jour sur les bords de la lagune Ebrié.
Bidi Ignace