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Politique Publié le jeudi 22 avril 2010 | Nord-Sud

Vavoua : Libéré, le journaliste “enlevé” témoigne

© Nord-Sud Par DR
Presse - Roger Camille Kra, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire "L’œil du peuple"
L`ancien journaliste Séry Bogosse, Roger Camille Kra à l`état civil qui avait été interpellé, vendredi dernier, par des éléments des Forces nouvelles de la zone 5 a été remis en liberté avant-hier, mardi. Il a expliqué, hier, dans un entretien, les conditions de son arrestation, par un certain Zoum, au corridor du quartier Bouatifla, village situé à l`entrée nord-est de la ville. « Les Forces nouvelles(FN) qui trouvaient ma présence suspecte depuis quelques jours m`ont interpellé aux environs de 7 heures à la sortie de la ville, côté Zuénoula. J`ai été conduit, avant midi, à Séguéla où j`ai été interrogé par le capitaine Delta, chef des opérations de la zone 5. J`ai dit au capitaine que je ne suis pas un infiltré en mission pour Laurent Gbagbo comme ses collaborateurs me le reprochaient. Je suis un ancien journaliste reconverti dans le secteur du vivrier. Le capitaine a été très courtois et respectueux au cours de son enquête et durant mon séjour », a-t-il précisé d`emblée. Et de poursuivre en insistant sur le traitement qu`il a eu à Séguéla. « Mieux, dira-t-il, le capitaine donnait chaque fois des instructions à Kané, le chef de poste et à ses éléments, de me réserver le même traitement. Ce qui a été scrupuleusement respecté. Comme vous pouvez le constater, je me porte très bien ; je n`ai subi aucun sévisse corporel, ni des propos déplacés n`ont été prononcés à mon endroit ». Il a même adressé un message de remerciement aux autorités militaires des Fn: « Je leur dis mille fois merci pour avoir travaillé dans le strict respect des droits humains ». Notre confrère a regagné le village de Bouatifla. Le capitaine Delta dit que les Fn avaient été informées de la présence de Bogosse, pour achat de produits vivriers. « Après plusieurs jours, elles ont constaté que l`homme ne s`adonnait pas à cette activité. Ce qui les a interpellées et poussées à son interpellation ». Et de poursuivre : « Une fois à mon niveau, j`ai procédé à son interrogatoire qui m`a permis de savoir que les soupçons rapportés aux autorités des Forces nouvelles de Vavoua, n`étaient pas avérés et je l`ai libéré depuis le mardi 20 avril».

Bayo Fatim à Daloa
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