Le président de l'Unjci, Mam Camara, a évoqué, au cours de cette audience, la sécurité des journalistes. Qui sont souvent brimés, agressés dans l'exercice de leur métier. Leader d'opinion, l'Union demande qu'il joue de son charisme pour permettre, à travers ses messages, que les journalistes travaillent dans la tranquillité. "Votre préoccupation est celle de toutes les populations. Il n'y a pas d'investissements sans sécurité. C'est un devoir régalien, républicain et l'Etat doit s'en charger. C'est à l'Etat d'assurer ce bien public et c'est d'ailleurs comme la santé dans un pays. Les populations ont droit à l'éducation, à la sécurité, c'est une nécessité. Mais on se rend compte que ce bien public est en train d'être privatisé, ce sont des structures privées qui s'occupent de la sécurité des populations. Cela doit faire partie des priorités d'un chef, d'un leader. Mais comme je l'ai dit dès ma prise de fonction en tant que Premier ministre, chacun doit être un peu son propre agent de sécurité…Pour ce qui est de la sécurité des journalistes, je crois qu'il faut des dispositions particulières parce que vous informez la société et en dénonçant des exactions, vous êtes exposés. Pour moi, il y a des principes sur lesquels, il ne faut pas transiger.
La presse doit être un sanctuaire. On ne peut jouer avec la liberté d'opinion, d'expression…Quand je suis revenu en Côte d'Ivoire, mon intention était de ramener la paix et pour moi, j'étais à la chasse à la paix. Qui s'était sauvée de la Côte d'Ivoire pour aller je ne sais où…Après le décès du président Houphouët, le 07 décembre 1993, j'ai rendu ma 1ère visite à Bédié qui lui succédait.
A Daoukro, je lui ai dit qu'il faut qu'il rassure les populations sur leur sécurité, car elles étaient inquiètes. Il m'a répondu que si c'est de cela qu'il s'agit, je ne dois pas m'inquiéter parce qu'il le fera puisque c'est une priorité. Alors vous comprenez que c'est essentiel pour tout le monde dans un pays", a-t-il notifié.
Accompagné de Saly Ouattara (Mosso d'Afrique), de Charles Tra Bi (L’Inter), de Hermance Koukoua N'tah (Soir-Info) et de votre serviteur (Le Nouveau Réveil), tous membres du Conseil exécutif de l'Unjci, Mam Camara a, au nom de l'Union, adressé ses remerciements au Premier ministre Konan Banny pour ses efforts en faveur de la presse ivoirienne (mise en place du Fonds de soutien au développement de la presse), son geste lors du décès du président Criwa Zéli… Le Premier ministre Konan Banny a dit sa vision de la liberté de la presse. Un moyen incontournable pour toute société inscrite dans une logique d'évolution. "Mes rapports anciens et spéciaux avec les journalistes sont nés par nécessité et par conviction. C'est par la dialectique permanente que la démocratie, la transparence peuvent s'installer et favoriser le succès".
Charles Konan Banny a réitéré sa volonté de travailler pour le développement de la société ivoirienne et il parlera bientôt. Il l'a promis.
Parfait Tadjau
La presse doit être un sanctuaire. On ne peut jouer avec la liberté d'opinion, d'expression…Quand je suis revenu en Côte d'Ivoire, mon intention était de ramener la paix et pour moi, j'étais à la chasse à la paix. Qui s'était sauvée de la Côte d'Ivoire pour aller je ne sais où…Après le décès du président Houphouët, le 07 décembre 1993, j'ai rendu ma 1ère visite à Bédié qui lui succédait.
A Daoukro, je lui ai dit qu'il faut qu'il rassure les populations sur leur sécurité, car elles étaient inquiètes. Il m'a répondu que si c'est de cela qu'il s'agit, je ne dois pas m'inquiéter parce qu'il le fera puisque c'est une priorité. Alors vous comprenez que c'est essentiel pour tout le monde dans un pays", a-t-il notifié.
Accompagné de Saly Ouattara (Mosso d'Afrique), de Charles Tra Bi (L’Inter), de Hermance Koukoua N'tah (Soir-Info) et de votre serviteur (Le Nouveau Réveil), tous membres du Conseil exécutif de l'Unjci, Mam Camara a, au nom de l'Union, adressé ses remerciements au Premier ministre Konan Banny pour ses efforts en faveur de la presse ivoirienne (mise en place du Fonds de soutien au développement de la presse), son geste lors du décès du président Criwa Zéli… Le Premier ministre Konan Banny a dit sa vision de la liberté de la presse. Un moyen incontournable pour toute société inscrite dans une logique d'évolution. "Mes rapports anciens et spéciaux avec les journalistes sont nés par nécessité et par conviction. C'est par la dialectique permanente que la démocratie, la transparence peuvent s'installer et favoriser le succès".
Charles Konan Banny a réitéré sa volonté de travailler pour le développement de la société ivoirienne et il parlera bientôt. Il l'a promis.
Parfait Tadjau