C’est l’une des voix les plus mélodieuses du reggae ivoirien. C’est aussi l’une des plus engagées. Après « Religion » en 1997, « Jahsso » en 1999, et « Méditation » en 2003, Fadal Dey signe son quatrième album, « Mea culpa ». Une œuvre de 17 titres, concoctée, entre Paris et Abidjan, et produite par Canta Productions, qui porte la marque de musiciens de renom entre autres Georges Kouakou et Wury Moctar. Sur des airs reggae bien enlevés et savamment orchestrés, l’artiste aux tresses pose des textes coups de poing, qui interpellent les consciences sur les maux qui minent la Côte d’Ivoire, l’Afrique et la planète. Dans cet entretien, Fadal Dey évoque le drame ivoirien, fustige l’égoïsme des hommes politiques, qui, dénoncent-ils, ont pris le peuple en otage.
Showbizz Publié le mardi 6 avril 2010 | Le Patriote