La satisfaction du devoir accompli. Jeudi dernier, les diplômés de l’EAMAU (Ecole Africaine des métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme), qui se trouve à Lomé (Togo), avaient le cœur en goguette. Et pour cause : ils recevaient ce jour-là des mains du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Cissé Ibrahim Bacongo, le précieux parchemin qui sanctionne la fin de leurs études. C’était au cours d’une sympathique cérémonie dans les locaux de ce ministère perchés au 20ème étage de la Tour C, Cité Administrative au Plateau.
Le ministre Cissé Ibrahim a rappelé que l’EAMAU est aujourd’hui la seule école en Afrique de l’Ouest et du Centre à proposer des formations et à produire des ressources humaines de qualité dans l’Architecture et l’Urbanisme. « La Côte d’Ivoire doit continuer à apporter son soutien à cette grande école inter-Etats et à payer les bourses d’études afin d’assurer la formation des jeunes Ivoiriens, puis de les recruter ou de leur offrir des perspectives d’emploi», a plaidé le ministre Cissé Ibrahim Bacongo. Avant de relever, qu’en plus des arriérés de bourses dus aux élèves, la Côte d’Ivoire doit aujourd’hui plus de 350 millions de FCFA à l’EAMAU, soit plus de quatre fois la contribution moyenne annuelle. Toutefois, a-t-il rassuré, « nous déployons d’énormes efforts pour résoudre ces problèmes de paiement ».
Peu avant, le Pr Abouttier Edmée, Directrice de l’Enseignement supérieur, avait rappelé que l’EAMAU a été créée en 1975 par 7 pays africains dont la Côte d’Ivoire. Selon elle, sa mission principale est la formation initiale et continue des architectes, urbanistes et des techniciens supérieurs en gestion urbaine. A l’en croire, 629 jeunes africains sont diplômés de l’EAMAU dont 76 Ivoiriens. Pour l’année scolaire 2009-2010, 24 ressortissants de Côte d’Ivoire sont en formation à l’EAMAU, dont 8 en année et un en première année de doctorat en cotutelle avec l’Université de Paris 8. Directeur général de l’EAMAU, Dr Kouadio NDa N’Guessan a noté que son établissement milite, entre autres, pour le rapprochement des universités et des grandes écoles, la diversification des sources de financement pour le développement des programmes de l’école. Aussi, a-t-il plaidé pour que le diplôme de la spécialité gestion urbaine délivrée par l’EAMAU soit reconnu par la Fonction publique. Au nom des diplômés, Mlle Beugré Angèle a salué la qualité de la formation qu’ils ont reçue et souhaité qu’ils puissent avoir une plate-forme pour exprimer leurs compétences.
Y. Sangaré
Le ministre Cissé Ibrahim a rappelé que l’EAMAU est aujourd’hui la seule école en Afrique de l’Ouest et du Centre à proposer des formations et à produire des ressources humaines de qualité dans l’Architecture et l’Urbanisme. « La Côte d’Ivoire doit continuer à apporter son soutien à cette grande école inter-Etats et à payer les bourses d’études afin d’assurer la formation des jeunes Ivoiriens, puis de les recruter ou de leur offrir des perspectives d’emploi», a plaidé le ministre Cissé Ibrahim Bacongo. Avant de relever, qu’en plus des arriérés de bourses dus aux élèves, la Côte d’Ivoire doit aujourd’hui plus de 350 millions de FCFA à l’EAMAU, soit plus de quatre fois la contribution moyenne annuelle. Toutefois, a-t-il rassuré, « nous déployons d’énormes efforts pour résoudre ces problèmes de paiement ».
Peu avant, le Pr Abouttier Edmée, Directrice de l’Enseignement supérieur, avait rappelé que l’EAMAU a été créée en 1975 par 7 pays africains dont la Côte d’Ivoire. Selon elle, sa mission principale est la formation initiale et continue des architectes, urbanistes et des techniciens supérieurs en gestion urbaine. A l’en croire, 629 jeunes africains sont diplômés de l’EAMAU dont 76 Ivoiriens. Pour l’année scolaire 2009-2010, 24 ressortissants de Côte d’Ivoire sont en formation à l’EAMAU, dont 8 en année et un en première année de doctorat en cotutelle avec l’Université de Paris 8. Directeur général de l’EAMAU, Dr Kouadio NDa N’Guessan a noté que son établissement milite, entre autres, pour le rapprochement des universités et des grandes écoles, la diversification des sources de financement pour le développement des programmes de l’école. Aussi, a-t-il plaidé pour que le diplôme de la spécialité gestion urbaine délivrée par l’EAMAU soit reconnu par la Fonction publique. Au nom des diplômés, Mlle Beugré Angèle a salué la qualité de la formation qu’ils ont reçue et souhaité qu’ils puissent avoir une plate-forme pour exprimer leurs compétences.
Y. Sangaré