La vérité pourrait être connue les mois à venir sur les évènements sanglants qui ont éclaté, suite à la double dissolution de la CEI et du gouvernement en février dernier par Laurent Gbagbo. Les manifestations de l’opposition avaient été violemment réprimées par l’armée. Bilan officiel : plus de douze morts et de nombreux blessés. Face à cette énième violation des droits de l’homme, les responsables du Rassemblement Des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix, ont saisi l’Onu, pour qu’il fasse la lumière sur cet autre cynisme qui frappe l’opposition. La requête du RHDP, semble avoir eu des oreilles attentives auprès des Nations Unies. Le Haut commissariat, de l’Onu chargé des droits de l’homme a réceptionné la demande et donné un avis favorable. L’institution internationale s’apprête donc à diligenter une enquête très bientôt en Côte d’Ivoire sur les tueries par balles à Divo, Daloa, Gagnoa, Abobo. Cette commission composée d’experts, passera au peigne fin, le déroulement de ces événements malheureux. La confirmation de cette information aurait été donnée par la délégation de l’Onu qui a séjourné récemment en Côte d’Ivoire. La venue des missionnaires Onusiens donne déjà des sueurs froides à Gbagbo et à ses partisans. Qui a donné l’ordre qu’on ouvre le feu sur les militants, du RHDP lors de ces manifestations ? La préoccupation reste sans réponse. Et l’enquête pourrait tout clarifier. Mais selon des indiscrétions dans la grande muette, les militaires auraient reçu l’ordre du sommet. En tout état de cause, l’Onu qui suit l’évolution du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, ne lésinera pas sur les moyens pour réussir cette enquête.
JN
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