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Économie Publié le mercredi 28 avril 2010 | Le Patriote

Motus : Escroquerie

Depuis un bon moment, le pays est dans le noir. La semaine annoncée par le grand chef pour régler la crise de l’électricité est écoulée depuis des lustres. Plus qu’hier, l’électricité fait défaut. Les entreprises, les ménages sont régulièrement délestés. Comme si cela ne suffisait pas, l’eau courante commence à se faire rare. Comme toujours, les promesses de l’ancien opposant historique, qui pèse plus de 75 milliards de fonds de souveraineté, restent inopérantes. De toutes les façons, depuis dix ans qu’il régente notre quotidien, personne ne croit à son discours, tant il vise à occulter les vrais débats et à endormir les consciences. Dans cette atmosphère de chaos généralisé et de pauvreté ambiante, le grand chef et ses amis dits socialistes se proposent de célébrer la fête de la « liberté », devant une population qui ploie depuis une décennie, sous sa dictature. L’instant est sérieux sinon en d’autres temps, on aurait pouffé de rire devant cette initiative, à la fois burlesque et ubuesque. Tant la liberté, sous toutes ses formes, aura été étouffée sous le règne du « seplou » de Mama. Les libertés de pensée, d’expression, d’achat n’existent plus depuis l’avènement de l’homme qui revendique sensément la paternité du Multipartisme et qui déclare non sans fierté, de « nous avoir ôté le bâillon qui nous empêchait de parler ». Comment un pouvoir qui donne chaque jour davantage dans le déni de la démocratie, qui confisque la radio et la télévision à son seul profit et à celui de ses missi dominici, qui assassine tous ceux qui revendiquent leur différence et qui ne hument pas les puanteurs et senteurs de la refondation, peut-il fêter la liberté ? C’est à perdre son latin devant de telles grossièretés et énormités. Le FPI serait logique avec sa marche et sa démarche en célébrant plutôt la dictature, l’enrichissement illicite, la médiocrité, le détournement des deniers publics, la promotion des contre-valeurs, le népotisme, la gestion partisane et patrimoniale de la chose publique. A dire vrai, cette fête dite de la liberté n’est qu’un prétexte pour les tenants provisoires du pouvoir, de narguer les Ivoiriens et de faire l’étalage de leurs nouvelles conditions de vie, qui tranchent avec la ballade des indigents qu’il nous a été donnée de voir ces dernières années. Sur le sujet, les Ivoiriens ne se sont pas mépris ! l
Bakary Nimaga
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