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Art et Culture Publié le jeudi 29 avril 2010 | Le Patriote

Hommage et reconnaissance - L’UNJCI immortalise ses anciens présidents

Hommage et reconnaissance - L’UNJCI immortalise ses anciens présidents
© Le Patriote Par Nathan Koné
Presse nationale - L`hommage de la presse aux anciens présidents de l`UNJCI
Mercredi 28 avril 2010. Abidjan. Maison de la presse, Plateau. Cérémonie d`hommage aux anciens présidents de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire. Photo: la galerie
La mémoire collective ne retient toujours que l’œuvre de ceux qui ont vécu utile. C’est ce que l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) voulait traduire dans les faits en organisant, hier, à son siège logé à la Maison de la Presse (MPA- Plateau) une cérémonie d’hommage à tous les anciens présidents. Désormais, les photos de différents "Past-Présidents" plastronnent à l’entrée de la grande salle de la MPA. Depuis sa création, l’UNJCI a vu passer à, sa tête, six présidents: Yao Noël (1991- 93) ; Diégou Bailly (1994- 98) ; Honorat De Yedagne (1998- 2003) ; Amos Béonaho (2003- 2008); Paulin Criwa Zéli (2009- 2010). Instant de reconnaissance, d’hommage, mais également, moment opportun de faire l’historique de cette organisation. Tous n’ont pas manqué de rendre un hommage appuyé à deux des leurs, rappelés à Dieu : Jérôme Diégou Bailly et Paulin Criwa Zéli, représentés par Mawa et Cécile, leur épouse respective.
Pour le président en exercice, Mam Camara, « les aînés ont pensé qu’il fallait une union et ils l’ont créée. Aujourd’hui, l’UNJCI est l’organisation la plus enviée de la presse ivoirienne. Nous ferons tout pour sauvegarder les acquis et ajouter notre pierre à l’édifice, bien sûr, avec les conseils avisés des "Past-présidents", a-t-il indiqué, en rappelant le riche programme d’activités ponctué par, entre autres, les facilités de renforcement de capacités des journalistes, le Press Club, la Nuit des Ebony. A sa suite, c’est le tout premier président de l’Union, Yao Noël qui s’est évertué à faire l’historique de l’UNJCI. « En 1990, tous les corps de métiers avec des organisations. Seul le monde de la presse n’en avait pas. Vingt ans après, nous réalisons que nous n’avons pas eu tort et nous sommes heureux de voir que les jeunes tiennent la route ». Honorat De Yédagne, lui, a surtout attiré l’attention de la corporation sur « le pari de l’audace » que l’UNJCI doit gagner en menant le combat de « la juste rémunération des journalistes». « Aujourd’hui, les meilleurs quittent la corporation, parce que les conditions sociales ne sont pas enviables. Le combat qu’il faille mener est celui de la liberté. Aussi, faites en sorte que l’UNJCI mette l’intérêt de tous au centre de ses actions et non un instrument au service d’un régime », a-t-il asséné, tout en interpellant les dirigeants sur "l’affairisme et l’ambition malsaine" qui risquent de faire vaciller cette organisation. Dans son message, lu par Mme Kouassi, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané a souhaité « que l’UNJCI reste une force de propositions, une organisation d’utilité publique qui doit maintenir le cap de la qualité tracé par les devanciers. »
Mme Mawa Diégou Bailly, au nom des "récipiendaires", s’est félicitée du « devoir de mémoire qui, non seulement adoucit la peine de tous devant la disparition des deux défunts présidents, mais, prouve que Criwa et Diégou n’ont pas vécu inutile ».
L’artiste Fadal Day a assuré le soutien musical.
Jean- Antoine Doudou


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