Sale temps pour le confrère Notre Voie. Ce canard proche du Front populaire ivoirien (Fpi) n’a pas paru hier dans les kiosques à journaux. A la veille de la Fête de la liberté, le fait majeur du Fpi de ces derniers temps, le journal officiel des frontistes qui a fait de cet événement ses choux gras n’a pas pu planter le dernier décor avant le début de cette fête qui a été lancée à cor et à cri. Et pour cause, le siège du journal qui a été transféré de la 7ème tranche à la Riviéra Palmeraie dans le quartier chic de Cocody a fait les frais du délestage. Jusqu’au petit matin d’hier, le courant n’était pas encore rétabli dans la zone, ce qui a fait que, malgré les nombreux efforts consentis par les journalistes, les lecteurs n’ont pas pu avoir les informations du pays, version Notre Voie. Tout en traduisant notre compassion au confrère, c’est le lieu de rappeler qu’en dehors des quartiers précaires et des villages qui vivent difficilement cette expérience, le délestage fait des victimes dans tous les camps, y compris celui du chef. Vivement que le Ministère des Mines et de l’Energie trouve une solution définitive au délestage pour le bonheur des Ivoiriens en général et des entreprises de presse en particulier.
Euloge Atsain
Euloge Atsain