Le Programme dénommé « PIP Qualité et Conformité Fruits et Légumes, deuxième phase du (PIP2), qui a pour ambition de préserver et d’accroître la contribution de l’horticulture d’exportation à la réduction de la pauvreté, a été officiellement lancé jeudi 29 avril au cours d’un atelier qui a réuni les petits producteurs et qui s’est tenu dans un hôtel d’Abidjan au Plateau.
Ce programme (PIP2) dans sa deuxième phase répond sans doute aux enjeux majeurs auxquels restent confrontés les produits ACP, à savoir l’adaptation à l’évolution des exigences du marché international. Il met alors l’accent sur l’amélioration de la conformité de l’offre en produits horticoles ACP en rapport avec les conditions réglementaires européennes. Il met l’accent sur la qualité sanitaire des produits, sur les normes environnementales et sociales. Ainsi que sur l’amélioration, de façon durable, des capacités des opérateurs ACP de la filière horticole des organisations intermédiaires et des prestataires de services publics et privés. Ce nouveau programme comporte fort heureusement des innovations relatives à l’élargissement de la notion de produits horticoles à d’autres produits tels que les plantes aromatiques ou encore les bananes ; l’aspect diversification des marchés est également pris en considération par l’accent mis sur les marchés régionaux. On note que l’appui du programme peut dès lors porter sur les produits destinés au marché régional et au marché local , notamment concernant le circuit de distribution, avec une démarche visant à améliorer la qualité des produits présentés sur le marché. Le programme pourra, ce faisant appuyer des entreprises ou de groupes de producteurs pour la fourniture de produits de qualité répondant aux exigences des supermarchés locaux.
Le Programme initiative pesticide (PIP) de 2001 à 2009 et de 2009 à 2014 aura bénéficié de deux contrats de subvention contre un contrat de subvention (2010-2013) pour EDES qui gère le secteur public. Dans sa première phase, 80% des fruits et légumes dans 28 pays ont été concernés et cela a permis de toucher 100.000 exploitations familiales. Dans sa deuxième phase le PIP va identifier les obstacles, les réduire, les surmonter de façon durable grâce à un système de contrôle interne dans les entreprises, pour continuer à exporter sur le marché européen. La cible principale du PIP, ce sont les producteurs et exportateurs ACP, les consultants, les organisations professionnelles, les services publics etc. Les nouvelles thématiques qu’aborde ce nouveau programme porte sur l’environnement, l’éthique sociale, le commerce équitable et comporte des critères précis de sélection pour les candidats.
Pour bénéficier du PIP2, il faut faire une demande d’intervention auprès de son siège à Bruxelles. Cette demande peut être traitée dans un bref délai ou nécessiter une enquête complémentaire sur le terrain par des analystes ou consultants formés par le PIP. Il faut élaborer un plan d’action. Le diagnostique et la validation de ce plan peut prendre 18 mois mais dès que ce plan est contresigné par le bénéficiaire, son exécution commence aussitôt. La mise en œuvre du plan d’action chez le bénéficiaire devient effective. Elle est suivie par l’étape de validation et de certification. Pour respecter les conditions de la distribution sur les marchés européens, le producteur doit satisfaire aux exigences de la certification privée, plus importante que la certification officielle qui se fait au niveau des différentes étapes : production, produits phytosanitaires etc. et enfin on a abouti à l’appui à toute la filière. Le directeur du PIP, Guy Stinglhander a fait remarquer que ce nouveau programme va coûter 32 millions d’euro et que l’ananas et la mangue sont les deux fruits qui ont été choisis en priorité par ce programme pour la Côte d’Ivoire. Gnui Ezoua Michel, président de l’OCAB et Mme Condé, DG du Département des Productions et de la Diversification agricoles ont exprimé leurs espoirs quant au succès de ce programme.
Franck A. Zagbayou
Ce programme (PIP2) dans sa deuxième phase répond sans doute aux enjeux majeurs auxquels restent confrontés les produits ACP, à savoir l’adaptation à l’évolution des exigences du marché international. Il met alors l’accent sur l’amélioration de la conformité de l’offre en produits horticoles ACP en rapport avec les conditions réglementaires européennes. Il met l’accent sur la qualité sanitaire des produits, sur les normes environnementales et sociales. Ainsi que sur l’amélioration, de façon durable, des capacités des opérateurs ACP de la filière horticole des organisations intermédiaires et des prestataires de services publics et privés. Ce nouveau programme comporte fort heureusement des innovations relatives à l’élargissement de la notion de produits horticoles à d’autres produits tels que les plantes aromatiques ou encore les bananes ; l’aspect diversification des marchés est également pris en considération par l’accent mis sur les marchés régionaux. On note que l’appui du programme peut dès lors porter sur les produits destinés au marché régional et au marché local , notamment concernant le circuit de distribution, avec une démarche visant à améliorer la qualité des produits présentés sur le marché. Le programme pourra, ce faisant appuyer des entreprises ou de groupes de producteurs pour la fourniture de produits de qualité répondant aux exigences des supermarchés locaux.
Le Programme initiative pesticide (PIP) de 2001 à 2009 et de 2009 à 2014 aura bénéficié de deux contrats de subvention contre un contrat de subvention (2010-2013) pour EDES qui gère le secteur public. Dans sa première phase, 80% des fruits et légumes dans 28 pays ont été concernés et cela a permis de toucher 100.000 exploitations familiales. Dans sa deuxième phase le PIP va identifier les obstacles, les réduire, les surmonter de façon durable grâce à un système de contrôle interne dans les entreprises, pour continuer à exporter sur le marché européen. La cible principale du PIP, ce sont les producteurs et exportateurs ACP, les consultants, les organisations professionnelles, les services publics etc. Les nouvelles thématiques qu’aborde ce nouveau programme porte sur l’environnement, l’éthique sociale, le commerce équitable et comporte des critères précis de sélection pour les candidats.
Pour bénéficier du PIP2, il faut faire une demande d’intervention auprès de son siège à Bruxelles. Cette demande peut être traitée dans un bref délai ou nécessiter une enquête complémentaire sur le terrain par des analystes ou consultants formés par le PIP. Il faut élaborer un plan d’action. Le diagnostique et la validation de ce plan peut prendre 18 mois mais dès que ce plan est contresigné par le bénéficiaire, son exécution commence aussitôt. La mise en œuvre du plan d’action chez le bénéficiaire devient effective. Elle est suivie par l’étape de validation et de certification. Pour respecter les conditions de la distribution sur les marchés européens, le producteur doit satisfaire aux exigences de la certification privée, plus importante que la certification officielle qui se fait au niveau des différentes étapes : production, produits phytosanitaires etc. et enfin on a abouti à l’appui à toute la filière. Le directeur du PIP, Guy Stinglhander a fait remarquer que ce nouveau programme va coûter 32 millions d’euro et que l’ananas et la mangue sont les deux fruits qui ont été choisis en priorité par ce programme pour la Côte d’Ivoire. Gnui Ezoua Michel, président de l’OCAB et Mme Condé, DG du Département des Productions et de la Diversification agricoles ont exprimé leurs espoirs quant au succès de ce programme.
Franck A. Zagbayou