C’est une foule de fans hystériques qui se sont rendus dimanche, au Palais de la culture de Treichville, pour vivre les derniers instants du Festival international du zouglou (Fiz). Un concert géant auquel a pris part une vingtaine d’artistes. Arrivé à 23h 15, Petit Denis a clos la balade musicale débutée sur le coup de 16 h. « Si je résiste aujourd’hui, c’est grâce à vous. Sachez que ce qui ne te tue pas, te rend plus fort », s’est exprimé l’enfant de N’Gbatanikro avant d’enchaîner des chansons de son riche répertoire. La qualité du concert ‘’live’’ comme celle des artistes qui l’ont précédé, a prouvé que vingt ans après sa création, la trouvaille des étudiants (genre musical combiné avec une danse) a acquis de la maturité. Soum Bill, Bilé Didier, les Garagistes, Yodé et Siro, les Patrons, Surchocs, pour ceux qui ont chanté en live, ont gagné leur pari. Cette belle fête a mis fin à trois jours de communion qui a commencé jeudi avec une réflexion scientifique sur le genre musical. Au village ‘’zougloutique’’ à la place Inchallah de Koumassi, le groupe les Chirurgiens ont remporté le concours d’ambiance facile ou wôyô. 15 trophées ont été remis aux ‘’zouglou makers’’ avec des prix spéciaux selon qu’ils soient des précurseurs, de la génération intermédiaire ou de la nouvelle génération. La fausse note a été la bagarre qui a éclaté à la place Inchallah dans la nuit du jeudi et les contestations des prix par le public et les organisateurs des Oscars du zouglou, qui dénoncent un plagiat de leur concept. Cette édition a été organisée par la société de téléphonie mobile Orange et Leader’s Team Associated.
Sanou Amadou (stagiaire)
Sanou Amadou (stagiaire)