Hier à Notre Voie - La Mutaref a organisé sa première fête du travail

La fête du travail a été célébrée, hier, à Notre Voie, à l’initiative de la Mutuelle des agents de la Refondation (MUTAREF). Au cours de la sympathique cérémonie qui a été organisée dans la salle de rédaction de cet groupe de presse, plus qu’un discours, c’est pratiquement une conférence qu’a dite M. Firmin Krékré, secrétaire général de l’Agence nationale de stratégie et d’intelligence (ANSI), représentant le parrain de cette cérémonie, le ministre Abou Drahamane Sangaré. Selon lui, « seuls ceux qui agissent font l’histoire ». Pour lui, travailler c’est agir, produire, proposer, émettre des idées positives, aller de l’avant. Il s’est élevé contre ceux qui tentent de dissocier la liberté et du travail : « à mon avis, c’est le travail qui donne la liberté, l’autonomie. Vous avez bien fait de célébrer le travail ». Il a encouragé les agents de La Refondation à redoubler d’effort dans le travail car, « travailler, c’est être humain ». Le représentant du ministre Abou Drahamane sangaré a félicité la mutuelle qui a permis aux travailleurs de se mettre ensemble. Selon lui l’union fait la force. « Nous seront là pour vous soutenir. Battons nous pour la condition générale dont dépend la condition particulière (…) La condition générale qui est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve la paix. Et que le pays soit dirigé par un homme d’engagement. Mobilisons-nous pour que le président Laurent Gbagbo soit réélu », a-t-il conclu. M. Sokouri Bohui, directeur général de la refondation a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au ministre Abou Drahamane Sangaré qui a été, selon lui, directeur de publication de La Voie et, à ce titre, a fait la prison deux fois. « Grâce à son travail, nous avons un résultat aujourd’hui. Il est celui là même qui est proche des journalistes et qui connait bien la maison », a-t-il relevé. C’est pourquoi, il a salué la Mutaref qui l’a choisi comme parrain de sa première fête de la liberté. « C’est un bel hommage que vous rendez à cet homme », a-t-il soutenu. Le président Elie Yohou a indiqué, pour sa part, que la structure qu’il dirige veut célébrer tous les grands événements de l’année. Il a cité quelques actions déjà menées par la Mutaref. Mais, surtout, il a parlé des projets. Il s’agit notamment de la mise en place d’un fonds de solidarité, du démarrage d’un fonds immobilier et de l’achèvement, à cours terme, de la cantine de l’entreprise. Il a réitéré la volonté de son bureau et lui de faire de grandes choses pour les agents. « Nous avons de grandes ambitions pour les travailleurs. Mais, sans moyens, il nous serait difficile d’y parvenir », a-t-il fait savoir. Elie Yohou a profité de la cérémonie pour demander de l’aide toutes les personnes de bonne volonté afin que la mutuelle puisse atteindre ses objectifs pour le bonheur des agents de La refondation. Puis il a précisé : « notre fête du travail à nous n’est pas celle des revendications. C’est une occasion pour nous de rendre hommage aux travailleurs et de dire merci à notre employeur », a-t-il indiqué. Belle précision qui n’a pas empêché le secrétaire général par intérim du Syndicat national de la presse privé de Côte d’Ivoire (Synappci) section La refondation, Herman Bléoué, de faire quelques revendications. Il a surtout insisté sur la prise en compte par le patronat de la nouvelle grille indiciaire de la convention collective, il a parlé aussi de la nécessité d’aider les agents à s’offrir un toit, etc. Cette sympathique cérémonie a pris fin par un cocktail concocté par Ivoire prestation, au cours duquel représentant du parrain, direction de la Mutaref et agents ont pu échanger dans la convivialité. Olga Bahi (Stagiaire)