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Politique Publié le mercredi 5 mai 2010 | Le Mandat

Contentieux électorale - La réouverture déjà grippée

© Le Mandat Par Emma
Elections: Le RHDP rencontre la CEI
Mercredi 7 avril 2010. Abidjan. Siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Une délégation du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) conduite par son Président, le Pr Alphonse Djédjé Mady a échangé avec le Président Youssouf Bakayoko
Suspendu depuis le 10 février dernier, à la suite de violentes manifestations à travers le pays, le contentieux électoral devrait reprendre le lundi 10 mai prochain. Mais déjà, des difficultés s’annoncent. Le contrat à duré déterminé (CDD) des agents de la Sagem (opérateur technique dans le processus électoral) est arrivé à son terme juste 2 jours avant l’annonce de la réouverture de ce contentieux électoral, soit le vendredi 30 avril 2010. Et la reconduction de ce contrat oppose les agents à leur recruteur qui est Modern Technology pour le compte d’un autre sous-traitant Albatros, pour la Sagem. En fait, le contrat étant arrivé à son terme le 30 avril dernier, les dirigeants d’Albatros l’ont d’abord signifié avant de proposer un nouveau contrat aux 79 chefs de Centres pour poursuivre le même travail. Et pourtant, il existait déjà un contentieux entre les agents et la Sagem. « Nous voulons seulement que le nouveau contrat tienne compte des lésions du contrat passé et les rectifie », nous ont fait savoir des agents. Du côté d’Albatros, Mme Bénédicte N’dri que nous avons jointe au téléphone, a estimé que les agents réclamaient une rémunération de 1 million FCFA, ce qui était difficile. « Ils sont tous engagés avec un niveau BTS, alors que le travail peut être fait par des agents de niveau 1ère. Alors ce qu’ils demandent sera difficile », nous a-t-elle confié. Du coup, ce nouveau blocage qui risque de rallonger le délai du traitement de la liste grise (4 jours), sur laquelle sont inscrits 1.033.985 de cas litigieux et par ricochet toute la reprise du processus, suscite des inquiétudes. Rompre le contrat avec ceux qui ont travaillé depuis 2 ans, après bien sur une formation, signifie un nouveau recrutement et un nouveau délai de formation des nouveaux agents. Alors, on se demande si cette suspension, depuis le 10 février, n’était pas faite exprès pour changer ces agents et recruter des agents manipulables ? Est-ce que cette façon de procéder n’est pasla satisfaction des revendications du FPI qui voulait le changement des responsables des CEI locales ? Tout ceci n’est-il pas fait dans la droite ligne du retardement du processus ? Parce qu’il est curieux que le processus bloqué depuis 4 mois soit relancé aussitôt, 2 jours, après l’expiration du contrat des agents de la Sagem. Il y a donc anguille sous roche.

Guy Tressia
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