L’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a abrité lundi dernier, une visioconférence sur le thème : «L’importance et les défis de la liberté de la presse dans un monde en constante mutation». Animée par David Applefield, spécialiste des médias et de l’édition, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le conférencier, qui représente par ailleurs le journal économique «Financial Times»en Afrique de l’ouest, du nord et du centre a axé son intervention sur deux points. Il a, dans un premier temps, relevé les dangers et obstacles auxquels sont confrontés les journalistes dans l’exercice de leur profession et les astuces pour éviter ou contourner ceux-ci.
Il a fait remarquer que le monde devient de plus en plus dangereux pour eux,surtout dans les Etats en crise, où ils sont exposés aux menaces, enlèvements, tortures et autres. Il a cité les exemples de Jean Hélène et Kieffer en Côte d’Ivoire et demandé aux journalistes de ne pas prendre de risques inutiles en situation de crise.
Abordant le second volet de son exposé, l’homme affirme qu’il est primordial qu’un journaliste connaisse ses droits pour éviter les amalgames. Il doit savoir qu’il est un civil qui doit toujours rester en arrière- plan et non un militaire. De ce point de vue, poursuit-il, «il doit se faire discret dans l’exercice de sa fonction sur le terrain et toujours informer sa hiérarchie de ses déplacements». Il a aussi déconseillé aux journalistes l’usage des adverbes et adjectifs qui parfois confèrent une certaine connotation à l’article. Il a par ailleurs recommandé aux médias d’assumer leur rôle qui passe par le confort du cadre de travail et la sûreté.
Cette visioconférence a été suivie d’un débat qui a permis au conférencier, tout comme au public de savoir qu’en Côte d’Ivoire, il existe la dépénalisation du délit de presse.
La présidente du conseil d’administration du Groupe Fraternité Matin, Viviane Zunon Kipré et la directrice du Centre culturel américain, Mme Sita Liane Chakrawarti, étaient présentes.
Marie Chantal Obindé
Il a fait remarquer que le monde devient de plus en plus dangereux pour eux,surtout dans les Etats en crise, où ils sont exposés aux menaces, enlèvements, tortures et autres. Il a cité les exemples de Jean Hélène et Kieffer en Côte d’Ivoire et demandé aux journalistes de ne pas prendre de risques inutiles en situation de crise.
Abordant le second volet de son exposé, l’homme affirme qu’il est primordial qu’un journaliste connaisse ses droits pour éviter les amalgames. Il doit savoir qu’il est un civil qui doit toujours rester en arrière- plan et non un militaire. De ce point de vue, poursuit-il, «il doit se faire discret dans l’exercice de sa fonction sur le terrain et toujours informer sa hiérarchie de ses déplacements». Il a aussi déconseillé aux journalistes l’usage des adverbes et adjectifs qui parfois confèrent une certaine connotation à l’article. Il a par ailleurs recommandé aux médias d’assumer leur rôle qui passe par le confort du cadre de travail et la sûreté.
Cette visioconférence a été suivie d’un débat qui a permis au conférencier, tout comme au public de savoir qu’en Côte d’Ivoire, il existe la dépénalisation du délit de presse.
La présidente du conseil d’administration du Groupe Fraternité Matin, Viviane Zunon Kipré et la directrice du Centre culturel américain, Mme Sita Liane Chakrawarti, étaient présentes.
Marie Chantal Obindé