ABIDJAN - L`opposition ivoirienne a rejeté jeudi les modalités de relance du processus électoral et exigé la publication le 1er juin de la liste définitive des votants, alors que le traitement de la liste provisoire doit redémarrer lundi.
Dans une déclaration, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, principale coalition d`opposition) a pourfendu le pouvoir du président Laurent Gbagbo et annoncé, sans précision, la formation d`un "Front de refus de la dictature" avec "tous les partis politiques qui veulent des élections maintenant et les mouvements de la société civile".
Le RHDP "rejette le communiqué conjoint" par lequel le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko ont annoncé dimanche la relance du traitement des contentieux sur la liste provisoire.
La coalition a contesté la reprise prévue en deux phases successives, la première devant commencer lundi pour 15 jours pour les 1,033 million de "cas litigieux" figurant sur la liste dite "grise" pour manque de preuve de nationalité.
Réclamant "le respect scrupuleux du mode opératoire consensuel" adopté antérieurement, elle a averti qu`elle "ne tolérerait pas les radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient des citoyens de leur nationalité".
Le traitement des contentieux avait été suspendu d`urgence le 10 février, après des violences de militants d`opposition qui manifestaient contre des procès ouverts à la demande du camp Gbagbo en vue de radier de présumés étrangers de la liste.
Le RHDP a exigé aussi la publication le 1er juin de la liste électorale définitive, et dénoncé dans la mise en place de 415 "Comités de réclamation"
sur la liste la "recomposition des CEI locales" voulue par le bloc présidentiel.
Lors d`une conférence de presse, le porte-parole de la CEI Yacouba Bamba a défendu l`"esprit de consensus" de son institution et affirmé qu`elle avait "reçu à plusieurs reprises la classe politique".
"Nous sommes confiants: nous disons que les élections auront lieu en 2010", car il ne reste "pas beaucoup d`étapes" à franchir, a-t-il dit.
Le chef de l`Etat avait donné la même assurance le week-end dernier.
Le processus électoral doit conduire à la tenue d`un scrutin présidentiel sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002 qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.
Dans une déclaration, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, principale coalition d`opposition) a pourfendu le pouvoir du président Laurent Gbagbo et annoncé, sans précision, la formation d`un "Front de refus de la dictature" avec "tous les partis politiques qui veulent des élections maintenant et les mouvements de la société civile".
Le RHDP "rejette le communiqué conjoint" par lequel le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko ont annoncé dimanche la relance du traitement des contentieux sur la liste provisoire.
La coalition a contesté la reprise prévue en deux phases successives, la première devant commencer lundi pour 15 jours pour les 1,033 million de "cas litigieux" figurant sur la liste dite "grise" pour manque de preuve de nationalité.
Réclamant "le respect scrupuleux du mode opératoire consensuel" adopté antérieurement, elle a averti qu`elle "ne tolérerait pas les radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient des citoyens de leur nationalité".
Le traitement des contentieux avait été suspendu d`urgence le 10 février, après des violences de militants d`opposition qui manifestaient contre des procès ouverts à la demande du camp Gbagbo en vue de radier de présumés étrangers de la liste.
Le RHDP a exigé aussi la publication le 1er juin de la liste électorale définitive, et dénoncé dans la mise en place de 415 "Comités de réclamation"
sur la liste la "recomposition des CEI locales" voulue par le bloc présidentiel.
Lors d`une conférence de presse, le porte-parole de la CEI Yacouba Bamba a défendu l`"esprit de consensus" de son institution et affirmé qu`elle avait "reçu à plusieurs reprises la classe politique".
"Nous sommes confiants: nous disons que les élections auront lieu en 2010", car il ne reste "pas beaucoup d`étapes" à franchir, a-t-il dit.
Le chef de l`Etat avait donné la même assurance le week-end dernier.
Le processus électoral doit conduire à la tenue d`un scrutin présidentiel sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002 qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.