Artiste-chanteur ivoirien, Soumahoro Mamadou alias Soum Bill fait partie des prodiges de la musique zouglou. Installé depuis peu dans la capitale française, le membre du groupe les Salopards était invité au Festival international du zouglou (Fiz). Dans cet entretien, il parle de sa carrière, sa vie en France, sa situation familiale et son 4ème album solo annoncé pour la fin de l’année.
Vous faites partie des invités du Festival international de zouglou (Fiz). Quel regard portez-vous sur cette célébration ?
Un Festival, c’est tout à l’honneur du zouglou. C’est vrai qu’au plan organisationnel, cette fois-ci, ce n’est pas évident. On passe d’un pas à l’autre. Je crois que pour les années à venir, l’organisation se fera de mieux en mieux.
Vous étiez sur l’affiche du vendredi pour le concert Vip (Very important personality), au dernier moment, vous n’avez plus joué. Que s’est-il passé ?
Je n’en sais rien. Il faut le demander aux organisateurs. Ils m’ont fait savoir que j’allais me produire à un seul concert au lieu de deux (il a joué dimanche dernier). Mais, je suis là, je soutiens les autres.
Est-ce dû à un problème entre vous et les organisateurs ?
Non, pas du tout. Ce sont des problèmes de programmation. Ils ont empiété sur le temps au niveau de l’heure de démarrage. Ils ont préféré que je ne fasse que le concert grand public.
Où vit Soum Bill en ce moment ?
C’est vrai que je ne vis plus ici (Abidjan). Je vis en France. Je viens occasionnellement. Quand on a besoin de moi, je suis là.
Quelle est cette affaire selon laquelle vous auriez abandonné votre femme à Abidjan pour aller vous installer à Paris?
Moi ? Je suis marié. Je vis avec ma femme en France.
Est-ce la femme que vous avez mariée coutumièrement ?
Je vous dis que je vis avec mon épouse (il insiste sur ce mot) en France.
En quoi se résume votre quotidien dans l’Hexagone ?
Je fais ma musique, je vis de mon art. Je prépare mon prochain album, je fais des scènes. Je tourne un peu partout.
Récemment, le groupe les Salopards a fêté ses 10 ans au Complexe sportif de Yopougon. Est-ce à dire que vous n’évoluerez qu’avec ce groupe ?
Non. Je continue ma carrière solo. Eventuellement, on se prépare pour sortir un album avec les Salopards. C’est une question d’agenda. Sinon j’évolue seul.
A quand le prochain album de Soum Bill ?
Je crois en fin 2010, ‘’inchallah’’.
Quel sera le titre de l’album ?
Pour l’instant, tout est au laboratoire. Je ne m’en tiendrai qu’à la période de sortie.
Qu’allez-vous proposer de nouveau ?
Soum Bill est toujours à la recherche du neuf. L’album sera enregistré en live. Nous avons envie d’exploiter une autre couleur ‘’zougloutique’’. On a été un peu mécanique sur les anciennes sorties. Cette fois-ci, ce sera du live avec tous les instruments.
Déjà, on vous sait très porté sur l’extérieur. Est-ce à dire que votre musique tendra vers la world musique ?
Je pense que c’est ce qui peut me différencier des autres artistes. Toujours à la recherche d’ouverture pour faire voyager cette musique qui est le zouglou. On a tous une base qui est la percussion, mais pour exporter notre musique, il faut aller vers les autres, il faut appliquer les autres. Et, c’est ma démarche musicalement parlant. Je prévois deux albums : un purement européen et un autre destiné au marché africain.
Comment les Européens reçoivent-ils votre musique ?
A partir de quelques scènes, on a réalisé une grande part de la promotion. Que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou au Canada. J’ai plus tourné avec le dernier album que le premier. Je repars dans quatre jours (mardi). Le public s’est rendu compte du travail qui a été effectué, mais cela s’est fait tardivement. Vous savez, les œuvres majeures traversent le temps. Aujourd’hui, le public me le rend bien.
Entretien réalisé par Sanou Amadou (Stagiaire)
Vous faites partie des invités du Festival international de zouglou (Fiz). Quel regard portez-vous sur cette célébration ?
Un Festival, c’est tout à l’honneur du zouglou. C’est vrai qu’au plan organisationnel, cette fois-ci, ce n’est pas évident. On passe d’un pas à l’autre. Je crois que pour les années à venir, l’organisation se fera de mieux en mieux.
Vous étiez sur l’affiche du vendredi pour le concert Vip (Very important personality), au dernier moment, vous n’avez plus joué. Que s’est-il passé ?
Je n’en sais rien. Il faut le demander aux organisateurs. Ils m’ont fait savoir que j’allais me produire à un seul concert au lieu de deux (il a joué dimanche dernier). Mais, je suis là, je soutiens les autres.
Est-ce dû à un problème entre vous et les organisateurs ?
Non, pas du tout. Ce sont des problèmes de programmation. Ils ont empiété sur le temps au niveau de l’heure de démarrage. Ils ont préféré que je ne fasse que le concert grand public.
Où vit Soum Bill en ce moment ?
C’est vrai que je ne vis plus ici (Abidjan). Je vis en France. Je viens occasionnellement. Quand on a besoin de moi, je suis là.
Quelle est cette affaire selon laquelle vous auriez abandonné votre femme à Abidjan pour aller vous installer à Paris?
Moi ? Je suis marié. Je vis avec ma femme en France.
Est-ce la femme que vous avez mariée coutumièrement ?
Je vous dis que je vis avec mon épouse (il insiste sur ce mot) en France.
En quoi se résume votre quotidien dans l’Hexagone ?
Je fais ma musique, je vis de mon art. Je prépare mon prochain album, je fais des scènes. Je tourne un peu partout.
Récemment, le groupe les Salopards a fêté ses 10 ans au Complexe sportif de Yopougon. Est-ce à dire que vous n’évoluerez qu’avec ce groupe ?
Non. Je continue ma carrière solo. Eventuellement, on se prépare pour sortir un album avec les Salopards. C’est une question d’agenda. Sinon j’évolue seul.
A quand le prochain album de Soum Bill ?
Je crois en fin 2010, ‘’inchallah’’.
Quel sera le titre de l’album ?
Pour l’instant, tout est au laboratoire. Je ne m’en tiendrai qu’à la période de sortie.
Qu’allez-vous proposer de nouveau ?
Soum Bill est toujours à la recherche du neuf. L’album sera enregistré en live. Nous avons envie d’exploiter une autre couleur ‘’zougloutique’’. On a été un peu mécanique sur les anciennes sorties. Cette fois-ci, ce sera du live avec tous les instruments.
Déjà, on vous sait très porté sur l’extérieur. Est-ce à dire que votre musique tendra vers la world musique ?
Je pense que c’est ce qui peut me différencier des autres artistes. Toujours à la recherche d’ouverture pour faire voyager cette musique qui est le zouglou. On a tous une base qui est la percussion, mais pour exporter notre musique, il faut aller vers les autres, il faut appliquer les autres. Et, c’est ma démarche musicalement parlant. Je prévois deux albums : un purement européen et un autre destiné au marché africain.
Comment les Européens reçoivent-ils votre musique ?
A partir de quelques scènes, on a réalisé une grande part de la promotion. Que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou au Canada. J’ai plus tourné avec le dernier album que le premier. Je repars dans quatre jours (mardi). Le public s’est rendu compte du travail qui a été effectué, mais cela s’est fait tardivement. Vous savez, les œuvres majeures traversent le temps. Aujourd’hui, le public me le rend bien.
Entretien réalisé par Sanou Amadou (Stagiaire)
