Plus aucun jour ne passe sans que l’opposition ivoirienne n’appelle à une insurrection populaire.
Elle veut ainsi contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. L’Etat va-t-il laisser s’installer la chienlit ? Les partis politiques membres du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) veulent empêcher, par tous les moyens, la tenue des assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan. Prenant prétexte d’une marche qu’elle projette pour le 15 mai pour réclamer, disent-ils, la tenue immédiate des élections en Côte d’Ivoire, le Rhdp a décidé d’attenter à la sûreté intérieure de l’Etat de Côte d’Ivoire. L’impressionnant arsenal de guerre saisi à Anyama, mercredi dernier, constitue une preuve que les appels répétés du Rhdp à l’insurrection n’étaient pas de trop. Henri Konan Bédié, Anaky Kobena, Mabri Toikeusse et Francis Wodié, qui ont rejoint Alassane Ouattara dans sa volonté de rendre le pays ingouvernable et surtout infréquentable, ne plaisantent pas. Les menaces du Rhdp sont réelles et ce mouvement politique s’est constitué une armée de hors-la-loi. Des jeunes gens instrumentalisés qui seront jetés dans les rues, prêts à créer le désordre et l’insécurité. Et même à tuer d’innocentes personnes.
Selon des sources bien introduites, les opposants ivoiriens ont choisi de reproduire le schéma guinéen qui s’est soldé par le départ de Dadis Camara du pouvoir. L’ex-chef de la junte militaire guinéenne a été accusé d’avoir fait tirer sur des gens manifestant «pacifiquement» dans un stade. Pour exécuter leur plan funeste, le schéma du Rhdp prévoit, en effet, que quand les militants vont se transporter nombreux dans les rues à l’appel de leurs leaders, le 15 mai prochain, d’autres militants entraînés au maniment des armes vont être habillés comme des éléments des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. C’est ceux-là qui vont tirer sur les manifestants du Rhdp. Une fois ce plan exécuté, les médias internationaux et ceux qui leur sont proches n’auront plus qu’à prendre la relève pour émouvoir la communauté internationale.
L’objectif visé est d’écarter Laurent Gbagbo du pouvoir par tous les moyens comme l’opposition a réussi, en Guinée, à piéger le chef de la junte, Dadis Camara. Les leaders du Rhdp restent convaincus qu’avec l’aide d’une certaine communauté internationale, ils obtiendront le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir.
Malheureusement, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont, depuis longtemps, à pied d’œuvre pour déjouer tous les pièges tendus pour qu’un tel schéma ne se réalise plus jamais sur le sol ivoirien. Compromettant ainsi tous les plans concoctés par le Rhdp.
Elles ont aussi décidé de prendre toutes leurs responsabilités pour que la population continue de vaquer, en toute quiétude, à ses occupations quotidiennes.
Mais, au moment même où les FDS sont au travail pour mettre la main sur les commanditaires des coups contre la république, certains leaders du Rhdp seraient déjà à l’étranger. D’autres s’apprêteraient à les suivre pendant que les enfants des autres vont descendre dans les rues.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Elle veut ainsi contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. L’Etat va-t-il laisser s’installer la chienlit ? Les partis politiques membres du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) veulent empêcher, par tous les moyens, la tenue des assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan. Prenant prétexte d’une marche qu’elle projette pour le 15 mai pour réclamer, disent-ils, la tenue immédiate des élections en Côte d’Ivoire, le Rhdp a décidé d’attenter à la sûreté intérieure de l’Etat de Côte d’Ivoire. L’impressionnant arsenal de guerre saisi à Anyama, mercredi dernier, constitue une preuve que les appels répétés du Rhdp à l’insurrection n’étaient pas de trop. Henri Konan Bédié, Anaky Kobena, Mabri Toikeusse et Francis Wodié, qui ont rejoint Alassane Ouattara dans sa volonté de rendre le pays ingouvernable et surtout infréquentable, ne plaisantent pas. Les menaces du Rhdp sont réelles et ce mouvement politique s’est constitué une armée de hors-la-loi. Des jeunes gens instrumentalisés qui seront jetés dans les rues, prêts à créer le désordre et l’insécurité. Et même à tuer d’innocentes personnes.
Selon des sources bien introduites, les opposants ivoiriens ont choisi de reproduire le schéma guinéen qui s’est soldé par le départ de Dadis Camara du pouvoir. L’ex-chef de la junte militaire guinéenne a été accusé d’avoir fait tirer sur des gens manifestant «pacifiquement» dans un stade. Pour exécuter leur plan funeste, le schéma du Rhdp prévoit, en effet, que quand les militants vont se transporter nombreux dans les rues à l’appel de leurs leaders, le 15 mai prochain, d’autres militants entraînés au maniment des armes vont être habillés comme des éléments des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. C’est ceux-là qui vont tirer sur les manifestants du Rhdp. Une fois ce plan exécuté, les médias internationaux et ceux qui leur sont proches n’auront plus qu’à prendre la relève pour émouvoir la communauté internationale.
L’objectif visé est d’écarter Laurent Gbagbo du pouvoir par tous les moyens comme l’opposition a réussi, en Guinée, à piéger le chef de la junte, Dadis Camara. Les leaders du Rhdp restent convaincus qu’avec l’aide d’une certaine communauté internationale, ils obtiendront le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir.
Malheureusement, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont, depuis longtemps, à pied d’œuvre pour déjouer tous les pièges tendus pour qu’un tel schéma ne se réalise plus jamais sur le sol ivoirien. Compromettant ainsi tous les plans concoctés par le Rhdp.
Elles ont aussi décidé de prendre toutes leurs responsabilités pour que la population continue de vaquer, en toute quiétude, à ses occupations quotidiennes.
Mais, au moment même où les FDS sont au travail pour mettre la main sur les commanditaires des coups contre la république, certains leaders du Rhdp seraient déjà à l’étranger. D’autres s’apprêteraient à les suivre pendant que les enfants des autres vont descendre dans les rues.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr