Les revoilà ! Ils sont de retour, les suppôts des adeptes des coups d’Etat et rébellion armée qui ont pour seule stratégie de toujours nier les évidences lorsqu’un de leurs coups est éventé. Le contraire aurait surpris. En effet, mercredi dernier, la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, commandée par le général Kassaraté Edouard, a déniché une cache d’armes de guerre d’une importance surprenante. Et comme on devait s’y attendre, les journaux de l’opposition ont vite fait de crier au complot visant à interdire la marche du RHDP, le 15 mai prochain. “Le FPI invente un complot”, titre à sa une, Le Nouveau Réveil, journal proche du PDCI, l’ex-parti unique. A l’intérieur, sans aucun début de preuves, le journal affirme : “Montage politico-militaire : Une curieuse cache d’armes découverte à Anyama”. Elevant ainsi naturellement des doutes sur la sincérité de cette affaire. Pareil pour les journaux l’expression et le Patriote, les frères jumeaux de la presse proche du RDR. “Trop gros pour être crédible”, écrit l’expression qui développe, comme s’ils s’étaient passé la consigne, les mêmes argumentaires que le Nouveau Réveil. A savoir que “les armes de guerre (roquettes, Rpg7, A52, Ak47, etc.) ont été stockées dans une maison se trouvant dans une cour commune. Comment peut-on prendre autant de risque quand l`on sait que dans ce genre d`habitations, il n`y a pas d`intimité entre résidents (…) Pourquoi les hommes du général Kassaraté n’ont-ils pas procédé à l’arrestation des habitants de cette cour commune dans le cadre de leur enquête ?...” Pour Le Patriote, c’est “Du déjà vu”. Le journal affirme à sa une qu’il s’agit d’un complot qui se prépare contre le rhdp.
Avec ces journaux, l’axe de défense de l’opposition peut être décliné comme suit : “Tant que le coup échoue, nous devons toujours nier”. Ça a été le cas, pour le complot de la Mercedes noire dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001, où malgré la prise momentanée de la radio nationale où un message affirmant que c’en est fini pour le pouvoir du Président Gbagbo a été diffusé, les mêmes journaux spécialisés dans la contestation des évidences se sont mis en branle pour dire que c’est un faux complot. C’est ça le mode de fonctionnement des suppôts des organisateurs des coups d’Etat et rébellion. Mais, lorsque le coup apparaît au grand jour comme ce fut le cas, le 19 septembre 2002, ils applaudissent et se félicitent. Ainsi, avec l’éclatement de la rébellion armée conduite par Guillaume Soro, ces journaux ont léché leur babiche comme pour se féliciter de l’aboutissement de leur souhait de voir la Côte d’Ivoire en crise.
Mais, pourquoi diantre, peut- on se comporter de la sorte ? Récemment, aux Etats-Unis, une voiture piégée a manqué d’exploser en plein New York. La classe politique et les media américains n’ont jamais affirmé que ce fut un complot pour inquiéter un quelconque citoyen. Tous ont condamné cet acte terroriste qui a failli endeuiller l’Amérique. Ici, au lieu d’avoir comme premier réflexe de condamner, on se précipite plutôt pour justifier l’acte. Tellement on est aveuglé par la haine pour l’autre. Surtout que, de façon officielle, aucun communiqué ou aucune déclaration venue de la hiérarchie de la gendarmerie n’indexe le RHDP. Par contre, en lisant le Nouveau Réveil et l’Expression, nous apprennons que cet arsenal de guerre a été prévu pour attaquer, selon le Nouveau Réveil, la poudrière du camp militaire d’Akouédo et pour l’Expression, le 43ème BIMA, c’est-à-dire le camp militaire français à Abidjan. Des méa culpa révélateurs.
Coulibaly Zié Oumar
Avec ces journaux, l’axe de défense de l’opposition peut être décliné comme suit : “Tant que le coup échoue, nous devons toujours nier”. Ça a été le cas, pour le complot de la Mercedes noire dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001, où malgré la prise momentanée de la radio nationale où un message affirmant que c’en est fini pour le pouvoir du Président Gbagbo a été diffusé, les mêmes journaux spécialisés dans la contestation des évidences se sont mis en branle pour dire que c’est un faux complot. C’est ça le mode de fonctionnement des suppôts des organisateurs des coups d’Etat et rébellion. Mais, lorsque le coup apparaît au grand jour comme ce fut le cas, le 19 septembre 2002, ils applaudissent et se félicitent. Ainsi, avec l’éclatement de la rébellion armée conduite par Guillaume Soro, ces journaux ont léché leur babiche comme pour se féliciter de l’aboutissement de leur souhait de voir la Côte d’Ivoire en crise.
Mais, pourquoi diantre, peut- on se comporter de la sorte ? Récemment, aux Etats-Unis, une voiture piégée a manqué d’exploser en plein New York. La classe politique et les media américains n’ont jamais affirmé que ce fut un complot pour inquiéter un quelconque citoyen. Tous ont condamné cet acte terroriste qui a failli endeuiller l’Amérique. Ici, au lieu d’avoir comme premier réflexe de condamner, on se précipite plutôt pour justifier l’acte. Tellement on est aveuglé par la haine pour l’autre. Surtout que, de façon officielle, aucun communiqué ou aucune déclaration venue de la hiérarchie de la gendarmerie n’indexe le RHDP. Par contre, en lisant le Nouveau Réveil et l’Expression, nous apprennons que cet arsenal de guerre a été prévu pour attaquer, selon le Nouveau Réveil, la poudrière du camp militaire d’Akouédo et pour l’Expression, le 43ème BIMA, c’est-à-dire le camp militaire français à Abidjan. Des méa culpa révélateurs.
Coulibaly Zié Oumar
