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Art et Culture Publié le vendredi 7 mai 2010 | Fraternité Matin

Exposition : A la galerie Eureka

Tout dans la nature l’intéresse. Pour elle, aucun objet n’est inutile. Alexandra Duparc, faisant parler son talent d’artiste, donne un sens aux éléments considérés comme perdus. Depuis lundi, et ce, jusqu’à demain, elle fait une exposition sur des objets de récupération à la Galérie Eureca en Zone 4. Designer de formation, elle récupère des ventilateurs abîmés, des grilles de réfrigérateur hors d’usage, du fer jeté dans la rue, des pare-brise qui ne servent plus à rien pour en faire des objets utiles.

A travers l’art et son imagination fertile. Inspirée du poème “Voyelle” d’Arthur Rimbaud, elle parvient dans sa création à formuler une phrase “E blanc voyelle qui illumine”. Et sur chaque mot, est déposé un objet de récupération. Soit un homme, soit un baobab symbolisant l’Afrique au niveau des villages, etc. “Le poète Rimbaud m’a beaucoup marquée. C’est pourquoi, je me suis inspirée de son poème Voyelle pour faire cette création», a-t-elle confié.

Avant de poursuivre : «je prends les objets avec les couleurs initiales et je les travaille avec un ferronnier pour leur donner la forme que je souhaite. Je tiens à l’authenticité de la matière.” Le public a la possibilité, d’apprécier des salons faits avec des bidons, des fauteuils roulants, des caisses, des hommes couchés en train de méditer. Alexandra Duparc met en exergue, à travers son exposition, l’idée chère à Antoine Lavoisier, qui dit “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.” Soulignons que l’artiste a fait une formation de designer pendant huit ans en France. Et que l’exposition prend fin demain.

Issa T. Yéo
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