Ce n’est un secret pour personne. La jeunesse du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RJDP) organise une marche le 15 mai prochain, pour exiger la tenue des élections en Côte d’Ivoire. A une semaine de cette manifestation, l’armée nationale annonce une découverte de cache d’armes dans la commune d’Anyama. Simple coïncidence ou manœuvre de sabotage de la marche de la jeunesse houphouëtiste? Karamoko Yayoro, président en exercice du RJDP se prononce.
Le Patriote: Pendant que vous préparez votre marche du 15 mai, l’armée nationale fait une découverte de cache d’armes à Anyama, tout près d’Abidjan. Quelle lecture faites-vous de cette situation?
Karamoko Yayoro: Effectivement, comme tout les Ivoiriens, nous avons vu dans la presse que l’armée vient de faire une découverte d’armes à Anyama. Cela nous interpelle, en ce sens que notre marche pourra se tenir sans problème, dans de bonnes conditions de sécurité. Puisque cela démontre que les Forces de défense et de sécurité, en qui la sécurisation de cette marche incombe, sont à pied œuvre pour démasquer tous ceux qui voudraient donner une autre orientation à notre manifestation. Pour nous, cela est rassurant. Car, effectivement, notre marche est pacifique. Elle ne sera pas armée. Ce seront des marcheurs aux mains nues. Je voudrais donc dire félicitation aux FDS pour leur travail !
LP: Mais d’aucuns voient en cette découverte d’armes une manœuvre pour vous intimer quant à votre marche. Partagez-vous cet avis?
KY: Non, je ne le crois pas. Les Forces de défense et de sécurité font leur travail quotidien. Peut-être qu’il s’agit d’une coïncidence malheureuse. Mais cela n’entame en rien la détermination de nos militants. Et je ne crois pas que cette opération soit liée à notre marche. Puisque nous ne sommes pas concernés. Et comme je vous l’ai dit, nous faisons une marche pacifique. Nous ne sommes pas des militaires. Nous ne connaissons pas le maniement des armes. Pour nous, les FDS n’ont fait que leur travail. Nous ne pouvons qu’attendre comme tous les Ivoiriens, que ces forces nous donnent des explications afin de crédibiliser leur découverte. Et comme nous avons aussi avec nous les Forces impartiales qui sont chargées du désarmement, il faut donc les impliquer afin que nous sachions tous, d’où viennent ces armes.
LP: Ne pensez-vous pas qu’une telle situation peut légitimer une décision d’interdiction de votre marche?
KY: Je ne crois pas. Parce que cela voudrait dire que si demain on arrête un voleur avec une arme, on va décider d’interdire toutes les manifestations dans cette période. Cela n’est pas possible. Les Forces de l’ordre font leur travail. Les hommes politiques doivent faire le leur qui est un travail de mobilisation et d’éducation du peuple, de façon pacifique. Cependant, toujours est-il qu’au niveau des jeunes, nous rencontrons très bientôt le directoire du RHDP. Ensemble, nous allons analyser toute cette situation. Nous allons leur rendre compte de toutes nos démarches. C’est à l’issue de cette rencontre que le directoire va se saisir du dossier, pour mettre en place ce grand front qui est à venir. Pour nous, la mobilisation doit monter en puissance et elle doit être continue.
LP: A une semaine du cette marche du 15 mai, pensez-vous pouvoir réaliser toute cette démarche avant le Jour-J?
KY: Nous sommes à la tâche. Nous continuons de travailler dans ce sens. Et jusqu’à un jour de la marche, nous serons en train d’échanger et de chercher à élargir la base de cette manifestation. Cela est important. Et il faut dire que les Ivoiriens soient aujourd’hui décidés à manifester, parce qu’ils ne sont pas contents. Et chacun viendra à cette marche pour exprimer sa colère. Mais encore une fois, je répète que cette marche est pacifique. Il ne faudrait donc pas que les Ivoiriens se laissent alarmer par ce qui s’est passé à Anyama.
Réalisée par Diawara Samou
Le Patriote: Pendant que vous préparez votre marche du 15 mai, l’armée nationale fait une découverte de cache d’armes à Anyama, tout près d’Abidjan. Quelle lecture faites-vous de cette situation?
Karamoko Yayoro: Effectivement, comme tout les Ivoiriens, nous avons vu dans la presse que l’armée vient de faire une découverte d’armes à Anyama. Cela nous interpelle, en ce sens que notre marche pourra se tenir sans problème, dans de bonnes conditions de sécurité. Puisque cela démontre que les Forces de défense et de sécurité, en qui la sécurisation de cette marche incombe, sont à pied œuvre pour démasquer tous ceux qui voudraient donner une autre orientation à notre manifestation. Pour nous, cela est rassurant. Car, effectivement, notre marche est pacifique. Elle ne sera pas armée. Ce seront des marcheurs aux mains nues. Je voudrais donc dire félicitation aux FDS pour leur travail !
LP: Mais d’aucuns voient en cette découverte d’armes une manœuvre pour vous intimer quant à votre marche. Partagez-vous cet avis?
KY: Non, je ne le crois pas. Les Forces de défense et de sécurité font leur travail quotidien. Peut-être qu’il s’agit d’une coïncidence malheureuse. Mais cela n’entame en rien la détermination de nos militants. Et je ne crois pas que cette opération soit liée à notre marche. Puisque nous ne sommes pas concernés. Et comme je vous l’ai dit, nous faisons une marche pacifique. Nous ne sommes pas des militaires. Nous ne connaissons pas le maniement des armes. Pour nous, les FDS n’ont fait que leur travail. Nous ne pouvons qu’attendre comme tous les Ivoiriens, que ces forces nous donnent des explications afin de crédibiliser leur découverte. Et comme nous avons aussi avec nous les Forces impartiales qui sont chargées du désarmement, il faut donc les impliquer afin que nous sachions tous, d’où viennent ces armes.
LP: Ne pensez-vous pas qu’une telle situation peut légitimer une décision d’interdiction de votre marche?
KY: Je ne crois pas. Parce que cela voudrait dire que si demain on arrête un voleur avec une arme, on va décider d’interdire toutes les manifestations dans cette période. Cela n’est pas possible. Les Forces de l’ordre font leur travail. Les hommes politiques doivent faire le leur qui est un travail de mobilisation et d’éducation du peuple, de façon pacifique. Cependant, toujours est-il qu’au niveau des jeunes, nous rencontrons très bientôt le directoire du RHDP. Ensemble, nous allons analyser toute cette situation. Nous allons leur rendre compte de toutes nos démarches. C’est à l’issue de cette rencontre que le directoire va se saisir du dossier, pour mettre en place ce grand front qui est à venir. Pour nous, la mobilisation doit monter en puissance et elle doit être continue.
LP: A une semaine du cette marche du 15 mai, pensez-vous pouvoir réaliser toute cette démarche avant le Jour-J?
KY: Nous sommes à la tâche. Nous continuons de travailler dans ce sens. Et jusqu’à un jour de la marche, nous serons en train d’échanger et de chercher à élargir la base de cette manifestation. Cela est important. Et il faut dire que les Ivoiriens soient aujourd’hui décidés à manifester, parce qu’ils ne sont pas contents. Et chacun viendra à cette marche pour exprimer sa colère. Mais encore une fois, je répète que cette marche est pacifique. Il ne faudrait donc pas que les Ivoiriens se laissent alarmer par ce qui s’est passé à Anyama.
Réalisée par Diawara Samou