Le sit-in prévu, hier, devant le siège de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) n`a pu se tenir. Il a été dispersé par les forces de l`ordre à coups de gaz lacrymogène.
«L`échauffement » a tourné court. Le sit-in baptisé « échauffement » que prévoyait d`organiser, hier, la Coalition pour le changement (Cpc) devant le siège de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a été dispersé, sans ménagement, par les forces de l`ordre. Il est à peu près 8 heures quand le premier contingent de manifestants est arrivé à Sébroko pour prendre position. Hélas, ce lieu était déjà quadrillé par des policiers, renforcés par quelques éléments de la gendarmerie. Sans demander leur reste, la trentaine de manifestants replie, le temps d`attendre du renfort. Les forces de l`ordre qui ont compris la stratégie, occupent tout le périmètre. Il faut, même pour ceux qui ont rendez-vous à l`Onuci, montrer patte blanche ou discuter longtemps pour convaincre les policiers et gendarmes. Massés du côté de la voie qui conduit à Attécoubé-centre, les manifestants ont attendu jusqu`à 10 heures 30 pour voir arriver leurs camarades. Devenus quelque peu nombreux, ils décident d`aller se mesurer aux policiers, les gendarmes assurant le dernier cordon devant le siège de l`Onuci. Le rapport de forces tourne vite à l`avantage des policiers. A l`aide de gaz lacrymogènes, ils réussissent déjà à mettre en déroute un gros lot de manifestants. Puis ils entreprennent de se livrer à une course-poursuite avec les plus téméraires qui voulaient leur tenir tête. A défaut d`avoir pu faire le sit-in, le président de la Coalition pour le changement décide d`organiser une conférence de presse « pour dénoncer une atteinte grave aux libertés démocratiques ». Car, dira-t-il, « la marche n`a pas été interdite. A travers cette répression, Laurent Gbagbo vient, une fois de plus, de se discréditer. Il vient de démontrer une fois de plus qu`il ne veut pas aller aux élections. Rien n`est anodin. C`est un signal que le pouvoir de Laurent Gbagbo vient d`envoyer à tous les démocrates qui veulent marcher le 15 mai ». Mais Touré Mamadou qui n`entend pas en rester là, appelle l`opposition à resserrer ses rangs. Ce message adressé à la jeunesse houphouétiste qui n`a pas répondu présente devant le QG de l`Onuci. En attendant les prochaines échéances, Touré Mamadou a le temps de s`activer pour la libération de Drabo Souleymane qui a été « capturé » par les policiers et de panser les plaies de sa dizaine de blessés.
Marc Dossa
«L`échauffement » a tourné court. Le sit-in baptisé « échauffement » que prévoyait d`organiser, hier, la Coalition pour le changement (Cpc) devant le siège de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a été dispersé, sans ménagement, par les forces de l`ordre. Il est à peu près 8 heures quand le premier contingent de manifestants est arrivé à Sébroko pour prendre position. Hélas, ce lieu était déjà quadrillé par des policiers, renforcés par quelques éléments de la gendarmerie. Sans demander leur reste, la trentaine de manifestants replie, le temps d`attendre du renfort. Les forces de l`ordre qui ont compris la stratégie, occupent tout le périmètre. Il faut, même pour ceux qui ont rendez-vous à l`Onuci, montrer patte blanche ou discuter longtemps pour convaincre les policiers et gendarmes. Massés du côté de la voie qui conduit à Attécoubé-centre, les manifestants ont attendu jusqu`à 10 heures 30 pour voir arriver leurs camarades. Devenus quelque peu nombreux, ils décident d`aller se mesurer aux policiers, les gendarmes assurant le dernier cordon devant le siège de l`Onuci. Le rapport de forces tourne vite à l`avantage des policiers. A l`aide de gaz lacrymogènes, ils réussissent déjà à mettre en déroute un gros lot de manifestants. Puis ils entreprennent de se livrer à une course-poursuite avec les plus téméraires qui voulaient leur tenir tête. A défaut d`avoir pu faire le sit-in, le président de la Coalition pour le changement décide d`organiser une conférence de presse « pour dénoncer une atteinte grave aux libertés démocratiques ». Car, dira-t-il, « la marche n`a pas été interdite. A travers cette répression, Laurent Gbagbo vient, une fois de plus, de se discréditer. Il vient de démontrer une fois de plus qu`il ne veut pas aller aux élections. Rien n`est anodin. C`est un signal que le pouvoir de Laurent Gbagbo vient d`envoyer à tous les démocrates qui veulent marcher le 15 mai ». Mais Touré Mamadou qui n`entend pas en rester là, appelle l`opposition à resserrer ses rangs. Ce message adressé à la jeunesse houphouétiste qui n`a pas répondu présente devant le QG de l`Onuci. En attendant les prochaines échéances, Touré Mamadou a le temps de s`activer pour la libération de Drabo Souleymane qui a été « capturé » par les policiers et de panser les plaies de sa dizaine de blessés.
Marc Dossa
