ABIDJAN - L`organisation International Crisis Group (ICG) appelle à un renforcement des "pressions" internationales pour aider à résoudre la crise ivoirienne et favoriser la tenue d`un scrutin présidentiel reporté depuis 2005, dans un rapport transmis vendredi à l`AFP.
Selon l`ONG, un "compromis" au blocage du processus électoral "ne pourra être trouvé sans une implication et des pressions beaucoup plus fortes de la communauté internationale, dont la position reste pour le moment trop timide et mal coordonnée".
La Côte d`Ivoire attend la tenue d`une présidentielle sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, pour clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.
"La communauté internationale doit prendre la mesure réelle des risques qui planent sur le processus de sortie de crise ivoirien et agir avant que ce processus ne dérape et ne devienne incontrôlable", avertit ICG.
"Le Conseil de sécurité de l`ONU (...) doit sérieusement considérer la possibilité d`adopter des sanctions individuelles supplémentaires" contre ceux qui bloquent le processus électoral, ajoute-t-elle.
"Le plan de sécurisation actuel (pour les élections) est insuffisant car basé sur la promesse, sans cesse repoussée, d`une force mixte ivoirienne" rassemblant des éléments loyalistes et de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), estime l`organisation.
Elle demande à l`ONU de maintenir "intacts" les effectifs de sa mission, l`Onuci (plus de 7.000 Casques bleus), et "si possible" d`envoyer pour les élections un contingent de police supplémentaire dans l`ouest, une région particulièrement instable.
Le processus de sortie de crise est à l`arrêt depuis le début de l`année et la polémique autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par M. Gbagbo qui l`accusait de "fraude" sur la liste électorale.
Une reprise du traitement des contentieux sur la liste a été annoncée pour lundi, mais ses modalités ont été contestées par l`opposition.
Selon l`ONG, un "compromis" au blocage du processus électoral "ne pourra être trouvé sans une implication et des pressions beaucoup plus fortes de la communauté internationale, dont la position reste pour le moment trop timide et mal coordonnée".
La Côte d`Ivoire attend la tenue d`une présidentielle sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, pour clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.
"La communauté internationale doit prendre la mesure réelle des risques qui planent sur le processus de sortie de crise ivoirien et agir avant que ce processus ne dérape et ne devienne incontrôlable", avertit ICG.
"Le Conseil de sécurité de l`ONU (...) doit sérieusement considérer la possibilité d`adopter des sanctions individuelles supplémentaires" contre ceux qui bloquent le processus électoral, ajoute-t-elle.
"Le plan de sécurisation actuel (pour les élections) est insuffisant car basé sur la promesse, sans cesse repoussée, d`une force mixte ivoirienne" rassemblant des éléments loyalistes et de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), estime l`organisation.
Elle demande à l`ONU de maintenir "intacts" les effectifs de sa mission, l`Onuci (plus de 7.000 Casques bleus), et "si possible" d`envoyer pour les élections un contingent de police supplémentaire dans l`ouest, une région particulièrement instable.
Le processus de sortie de crise est à l`arrêt depuis le début de l`année et la polémique autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par M. Gbagbo qui l`accusait de "fraude" sur la liste électorale.
Une reprise du traitement des contentieux sur la liste a été annoncée pour lundi, mais ses modalités ont été contestées par l`opposition.