Présidente d'une Ong " Ame de cœur", Dothy Z. veut aider les enfants de la rue. Pour cela, l'artiste se propose dans un premier temps, de donner à manger à 5.000 enfants d'Abidjan avant de penser un jour à leur réinsertion dans le tissu social. Dans cette interview, elle dévoile son plan et jette un regard critique sur la musique ivoirienne et le Burida.
Vous êtes sur un projet humanitaire, de quoi s'agit-il exactement ?
C'est un projet que j'ai préféré axer sur les enfants de la rue, démunis qui sont délaissés. Il n'y a pas de structure pour les encadrer et j'ai découvert à travers Resto du cœur, d'autres structures qui soutiennent les enfants qui peuvent les diriger vers d'autres branches en fonction de leur CV.
Comment va se faire la sélection puisque vous ne demandez que 500 enfants dans chaque commune. ?
Je suis en partenariat avec les mairies qui ont ces genres de projet.
Malheureusement, elles ne savent que faire puisqu'ici vous ne parlez que d'argent. J'ai demandé la logistique aux mairies, ce qu'elles ont accepté. Et moi, je vais me charger, à travers les partenaires, des gens qui ont de l'argent. de faire le reste. J'ai décidé à travers un gala de bienfaisance le 17 juillet prochain, avec mes amis d'ici et d'ailleurs de faire parler le cœur des Ivoiriens. L'argent que je vais récolter servira de base, au lancement de cette opération dans les dix (10) communes d'Abidjan. Donc tous les samedi et dimanche gracieusement, les enfants vont se rendre dans ces endroits sélectionnés pour manger.
Et après ?
C'est un projet d'envergure. C'est un tronc d'arbre qui a plusieurs tiges. Dans un premier temps, nous allons les répertorier et au fur et à mesure, les insérer au cas par cas dans les tissus professionnels. Nous voulons les aider plus tard même à planter ce qu'ils mangent. C'est un projet de longue date. Il s'agit en réalité de les retirer de la rue. Les 5000 enfants que je vais récupérer et qui auront la chance de manger à travers l'Ong Ame de cœur pourront faire autre chose que manger.
Avez-vous pensé aussi aux enfants de la rue de l'intérieur du pays ?
Je vais doucement. Dans la vie, il ne sert à rien de courir. J'ai décidé de commencer par Abidjan. On verra par la suite. J'ai émis l'idée le 18 Avril dernier 2009, après un an, on n'a pas encore vu une seule casserole. Mais je vous assure que logistiquement nous sommes bien partie avec un siège et un site internet. La logistique est prête. Nous allons passer au plan B c'est-à-dire, trouver l'agent. Pour cela, le 17 juillet 2010 au palais des congrès de l'hôtel Ivoire, nous organisons un gala de bienfaisance et après commencer. Plusieurs artistes africains comme Eunice Barber, Annie Flore B et Opportune Tapsoba seront là ainsi que des nationaux.
Combien vous faut-il exactement pour cette opération ?
Pour lancer ce projet, dans un premier temps, il faut 100 millions. 100 millions pour tenir une année. Parce qu'il faut 32 000 kilogrammes de riz pour nourrir 5000 enfants par an. Il faut qu'on nous aide.
C'est un vaste projet mais en tant que artiste musicien n'avez-vous pas peur qu'il prenne le dessus sur votre carrière ?
C'est parce que je suis artiste musicienne que je parviens à faire ce projet. Coluche l'a fait. Non, ce projet ne pourra pas prendre le dessus sur ma carrière. Je ne suis pas une artiste comme les autres, c'est-à-dire un artiste à la Michael Jackson où le m'as-tu vu est à outrance. Je ne suis pas là entre deux avions à courir tous les samedis pour des spectacles. La musique est une passion pour moi que j'ai envie de faire professionnellement. Quand j'ai un contrat j'y vais, quand il n'y a pas de contrat, je suis assise. Je suis une femme d'affaires aussi. Je touche à tout.
Que pensez-vous de la musique ivoirienne ?
On dit partout que la musique ivoirienne est au top. Je veux bien mais on est au top en quantité. Il y a de bons chanteurs, des enfants qui ont envie de faire de grandes choses mais on n'est pas structuré musicalement. Nous ne sommes pas au top aussi au niveau des médias, les médias d'Etat surtout.
La piraterie vous fatigue aussi ?
Oui, mais que voulez-vous qu'on fasse ?. On se tourne vers les spectacles mais pour qu'on t'invite, il faut qu'on te voie dans les médias.
Qu'est-ce que vous proposez alors ?
Qu'il y ait une communication, un partenariat
Et le Burida ?
Un artiste, c'est fait pour s'occuper de ses concitoyens. Que Gadji Celi soit à l'écoute de ses concitoyens, de ceux qui l'ont mis là. Il faut changer de comportement. Gadji Celi est inaccessible. Je n'aime pas qu'une fois arrivé dans le fauteuil, qu'on néglige les uns et qu'on s'occupe d'un groupe seulement.
A Paris, les artistes ivoiriens sont-ils solidaires ?
Les artistes ivoiriens en France ne sont pas solidaires. C'est des gens qui passent leur temps à se battre pour des histoires de leadership.
Interview réalisée par DJE KM
Vous êtes sur un projet humanitaire, de quoi s'agit-il exactement ?
C'est un projet que j'ai préféré axer sur les enfants de la rue, démunis qui sont délaissés. Il n'y a pas de structure pour les encadrer et j'ai découvert à travers Resto du cœur, d'autres structures qui soutiennent les enfants qui peuvent les diriger vers d'autres branches en fonction de leur CV.
Comment va se faire la sélection puisque vous ne demandez que 500 enfants dans chaque commune. ?
Je suis en partenariat avec les mairies qui ont ces genres de projet.
Malheureusement, elles ne savent que faire puisqu'ici vous ne parlez que d'argent. J'ai demandé la logistique aux mairies, ce qu'elles ont accepté. Et moi, je vais me charger, à travers les partenaires, des gens qui ont de l'argent. de faire le reste. J'ai décidé à travers un gala de bienfaisance le 17 juillet prochain, avec mes amis d'ici et d'ailleurs de faire parler le cœur des Ivoiriens. L'argent que je vais récolter servira de base, au lancement de cette opération dans les dix (10) communes d'Abidjan. Donc tous les samedi et dimanche gracieusement, les enfants vont se rendre dans ces endroits sélectionnés pour manger.
Et après ?
C'est un projet d'envergure. C'est un tronc d'arbre qui a plusieurs tiges. Dans un premier temps, nous allons les répertorier et au fur et à mesure, les insérer au cas par cas dans les tissus professionnels. Nous voulons les aider plus tard même à planter ce qu'ils mangent. C'est un projet de longue date. Il s'agit en réalité de les retirer de la rue. Les 5000 enfants que je vais récupérer et qui auront la chance de manger à travers l'Ong Ame de cœur pourront faire autre chose que manger.
Avez-vous pensé aussi aux enfants de la rue de l'intérieur du pays ?
Je vais doucement. Dans la vie, il ne sert à rien de courir. J'ai décidé de commencer par Abidjan. On verra par la suite. J'ai émis l'idée le 18 Avril dernier 2009, après un an, on n'a pas encore vu une seule casserole. Mais je vous assure que logistiquement nous sommes bien partie avec un siège et un site internet. La logistique est prête. Nous allons passer au plan B c'est-à-dire, trouver l'agent. Pour cela, le 17 juillet 2010 au palais des congrès de l'hôtel Ivoire, nous organisons un gala de bienfaisance et après commencer. Plusieurs artistes africains comme Eunice Barber, Annie Flore B et Opportune Tapsoba seront là ainsi que des nationaux.
Combien vous faut-il exactement pour cette opération ?
Pour lancer ce projet, dans un premier temps, il faut 100 millions. 100 millions pour tenir une année. Parce qu'il faut 32 000 kilogrammes de riz pour nourrir 5000 enfants par an. Il faut qu'on nous aide.
C'est un vaste projet mais en tant que artiste musicien n'avez-vous pas peur qu'il prenne le dessus sur votre carrière ?
C'est parce que je suis artiste musicienne que je parviens à faire ce projet. Coluche l'a fait. Non, ce projet ne pourra pas prendre le dessus sur ma carrière. Je ne suis pas une artiste comme les autres, c'est-à-dire un artiste à la Michael Jackson où le m'as-tu vu est à outrance. Je ne suis pas là entre deux avions à courir tous les samedis pour des spectacles. La musique est une passion pour moi que j'ai envie de faire professionnellement. Quand j'ai un contrat j'y vais, quand il n'y a pas de contrat, je suis assise. Je suis une femme d'affaires aussi. Je touche à tout.
Que pensez-vous de la musique ivoirienne ?
On dit partout que la musique ivoirienne est au top. Je veux bien mais on est au top en quantité. Il y a de bons chanteurs, des enfants qui ont envie de faire de grandes choses mais on n'est pas structuré musicalement. Nous ne sommes pas au top aussi au niveau des médias, les médias d'Etat surtout.
La piraterie vous fatigue aussi ?
Oui, mais que voulez-vous qu'on fasse ?. On se tourne vers les spectacles mais pour qu'on t'invite, il faut qu'on te voie dans les médias.
Qu'est-ce que vous proposez alors ?
Qu'il y ait une communication, un partenariat
Et le Burida ?
Un artiste, c'est fait pour s'occuper de ses concitoyens. Que Gadji Celi soit à l'écoute de ses concitoyens, de ceux qui l'ont mis là. Il faut changer de comportement. Gadji Celi est inaccessible. Je n'aime pas qu'une fois arrivé dans le fauteuil, qu'on néglige les uns et qu'on s'occupe d'un groupe seulement.
A Paris, les artistes ivoiriens sont-ils solidaires ?
Les artistes ivoiriens en France ne sont pas solidaires. C'est des gens qui passent leur temps à se battre pour des histoires de leadership.
Interview réalisée par DJE KM