La relance du contentieux de la liste électorale grise n’aura certainement pas lieu, lundi prochain, comme annoncé dans le communiqué co-signé par la primature et la Commission électorale indépendante (Cei).
Le rendez-vous donné aux Ivoiriens, lundi prochain, par le Premier ministre et par la Commission électorale indépendante (Cei) pour la reprise du contentieux électoral ne sera probablement pas respecté. Les divergences de vue entre les acteurs du processus de sortie de crise se sont invitées à la Cei qui aurait, selon nos sources, fini par amener l’autorité électorale à se renier. En effet réunis, hier, pour procéder aux derniers réglages avant le lancement de l’opération prévue pour le 10 mai, les commissaires centraux de la Cei n’ont pu accorder leurs violons. Du fait de querelles intestines, la réunion, présidée par le premier vice-président de la Cei, Ahmadou Soumahoro, (le Président Youssouf Bakayoko étant absent) aurait tourné court. Vraisemblablement, certains commissaires issus de l’opposition auraient décidé de se montrer solidaires de leur formations politiques qui ne sont pas vraiment « chaudes » pour reprendre le processus dans les conditions fixées par le communiqué conjoint signé par la primature et la Cei. Outre les palabres entre commissaires centraux, les commissaires régionaux et responsables des Commissions électorales locales se seraient déclarés non-partants. Ils auraient réclamé, avant toute participation à la reprise du contentieux, le paiement de près de quatre mois d’arriérés d’émoluments dû par l’ancienne équipe. L’administration étant une continuité, ils ne se sont pas fait prier pour déposer leurs doléances salariales sur la table de Youssouf Bakayoko. Ces revendications sont d’ailleurs accompagnées de factures de trois à quatre mois dues par les Cei locales, au titre des loyers et de frais de gardiennage. L’Etat qui était prêt à mettre la main à la poche, n’avait promis que 500 millions, soit l’équivalent des trois quarts de la somme dont a besoin la Cei pour un mois de fonctionnement. Dans l’impossibilité de satisfaire tous ces besoins, les commissaires centraux ont préféré ne pas s’aventurer dans le lancement de l’opération dès lundi, surtout que la campagne de communication qui devait précéder la relance du contentieux de la liste grise, n’a jusque-là pas pu être validée.
Marc Dossa
Le rendez-vous donné aux Ivoiriens, lundi prochain, par le Premier ministre et par la Commission électorale indépendante (Cei) pour la reprise du contentieux électoral ne sera probablement pas respecté. Les divergences de vue entre les acteurs du processus de sortie de crise se sont invitées à la Cei qui aurait, selon nos sources, fini par amener l’autorité électorale à se renier. En effet réunis, hier, pour procéder aux derniers réglages avant le lancement de l’opération prévue pour le 10 mai, les commissaires centraux de la Cei n’ont pu accorder leurs violons. Du fait de querelles intestines, la réunion, présidée par le premier vice-président de la Cei, Ahmadou Soumahoro, (le Président Youssouf Bakayoko étant absent) aurait tourné court. Vraisemblablement, certains commissaires issus de l’opposition auraient décidé de se montrer solidaires de leur formations politiques qui ne sont pas vraiment « chaudes » pour reprendre le processus dans les conditions fixées par le communiqué conjoint signé par la primature et la Cei. Outre les palabres entre commissaires centraux, les commissaires régionaux et responsables des Commissions électorales locales se seraient déclarés non-partants. Ils auraient réclamé, avant toute participation à la reprise du contentieux, le paiement de près de quatre mois d’arriérés d’émoluments dû par l’ancienne équipe. L’administration étant une continuité, ils ne se sont pas fait prier pour déposer leurs doléances salariales sur la table de Youssouf Bakayoko. Ces revendications sont d’ailleurs accompagnées de factures de trois à quatre mois dues par les Cei locales, au titre des loyers et de frais de gardiennage. L’Etat qui était prêt à mettre la main à la poche, n’avait promis que 500 millions, soit l’équivalent des trois quarts de la somme dont a besoin la Cei pour un mois de fonctionnement. Dans l’impossibilité de satisfaire tous ces besoins, les commissaires centraux ont préféré ne pas s’aventurer dans le lancement de l’opération dès lundi, surtout que la campagne de communication qui devait précéder la relance du contentieux de la liste grise, n’a jusque-là pas pu être validée.
Marc Dossa