Journaldumali.com - Le rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’impatiente pour la tenue du scrutin présidentiel plusieurs fois reporté en 5ans.
La Côte d’Ivoire est depuis 2005, sujette à des reports incessants de l’élection présidentielle. La cause de ces reports est issue de la guerre civile de 2003 à 2008 ayant endeuillées le pays. Le scrutin normalement prévu pour octobre 2005, n’a alors cessé d’être reporté. Face à cette impasse, une solution avait été trouvée suite aux accords politiques de Ouagadougou. La tête de la commission électorale indépendante (CEI) était revenue à l’opposition. Le processus électoral avait commencé avec l’enregistrement des listes électorales. Et, la liste dite blanche comporte 5 277 392 inscrits, contre la fameuse liste à qui sera source de contentieux entre le président Gbagbo et la CEI comprenant environ 1 033 985 d’inscrits. Le chef de l’Etat avait accusé la CEI d’avoir frauduleusement introduit certains noms sur la liste électorale et demandé par conséquent, la démission de Robert Beugré Mambé de la présidence de la commission. Cela avait entrainé une vague de mécontentement dans le rang de l’opposition. Surtout que Laurent Gbagbo a dissout non seulement la CEI, mais également le gouvernement en place.
Le médiateur burkinabé Blaise Compaoré interviendra une fois de plus pour clamer les esprits et trouver une solution pour aller aux élections. Un gouvernement a donc été formé ainsi qu’un nouveau président pour la CEI.
En fin de semaine dernière, le président de la CEI Youssouf Bakayoko et le premier ministre Soro Guillaume ont annoncé la reprise du contentieux électoral à partir du lundi 10 mai. Cependant, le point qui suscitera le mécontentement de l’opposition, c’est la réouverture du contentieux selon de nouvelles modalités. Autrement dit, l’opposition ne veut en aucun cas que la liste blanche soit touché or, le président Gbagbo a déclaré qu’elle sera minutieusement revisité.
Le RHDP mécontent
Mécontentement du RHDP face à la révision de la liste blanche
Le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady indique qu’il est hors de question de tolérer des radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient certains citoyens de leur nationalité. Un autre point de mécontentement de l’opposition, c‘est la position des 415 comités de réclamation censée revérifier la fiabilité de la liste des 5 millions d’inscrits et auparavant validé.
Rappelons que le RHDP regroupe en son sein, plusieurs partis politiques dont le PDCI de l’ancien président Henry Konan Bédié, le RDR de l’ex premier ministre Alassane Dramane Ouattara, le PIT de Francis Wodié, etc. Ainsi ces barons de la vie politique ivoirienne, lasses de la situation actuelle, exigent des élections sans délai, puisque craignant un nouveau report du scrutin. Ils appellent les partis politiques et toute la société civile à les rejoindre au sein du front de refus de la dictature. Considérant que le chef de l’Etat règne en dictateur et refuse que les élections se passent depuis 5 ans.
La commission électorale indépendante pour sa part, rassure la population ivoirienne en indiquant que la prochaine reprise du processus électoral a été précédée d’une large concertation politique.La tenue des élections en Côte d’ Ivoire permettra-t-elle réellement à ce grenier de l’Afrique de l’ouest de retrouver ses lettres noblesses ? De remettre son économie sur les rails et la replacer au cœur des pays les plus développé de la sous région ?
Par Hawa SEMEGA
La Côte d’Ivoire est depuis 2005, sujette à des reports incessants de l’élection présidentielle. La cause de ces reports est issue de la guerre civile de 2003 à 2008 ayant endeuillées le pays. Le scrutin normalement prévu pour octobre 2005, n’a alors cessé d’être reporté. Face à cette impasse, une solution avait été trouvée suite aux accords politiques de Ouagadougou. La tête de la commission électorale indépendante (CEI) était revenue à l’opposition. Le processus électoral avait commencé avec l’enregistrement des listes électorales. Et, la liste dite blanche comporte 5 277 392 inscrits, contre la fameuse liste à qui sera source de contentieux entre le président Gbagbo et la CEI comprenant environ 1 033 985 d’inscrits. Le chef de l’Etat avait accusé la CEI d’avoir frauduleusement introduit certains noms sur la liste électorale et demandé par conséquent, la démission de Robert Beugré Mambé de la présidence de la commission. Cela avait entrainé une vague de mécontentement dans le rang de l’opposition. Surtout que Laurent Gbagbo a dissout non seulement la CEI, mais également le gouvernement en place.
Le médiateur burkinabé Blaise Compaoré interviendra une fois de plus pour clamer les esprits et trouver une solution pour aller aux élections. Un gouvernement a donc été formé ainsi qu’un nouveau président pour la CEI.
En fin de semaine dernière, le président de la CEI Youssouf Bakayoko et le premier ministre Soro Guillaume ont annoncé la reprise du contentieux électoral à partir du lundi 10 mai. Cependant, le point qui suscitera le mécontentement de l’opposition, c’est la réouverture du contentieux selon de nouvelles modalités. Autrement dit, l’opposition ne veut en aucun cas que la liste blanche soit touché or, le président Gbagbo a déclaré qu’elle sera minutieusement revisité.
Le RHDP mécontent
Mécontentement du RHDP face à la révision de la liste blanche
Le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady indique qu’il est hors de question de tolérer des radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient certains citoyens de leur nationalité. Un autre point de mécontentement de l’opposition, c‘est la position des 415 comités de réclamation censée revérifier la fiabilité de la liste des 5 millions d’inscrits et auparavant validé.
Rappelons que le RHDP regroupe en son sein, plusieurs partis politiques dont le PDCI de l’ancien président Henry Konan Bédié, le RDR de l’ex premier ministre Alassane Dramane Ouattara, le PIT de Francis Wodié, etc. Ainsi ces barons de la vie politique ivoirienne, lasses de la situation actuelle, exigent des élections sans délai, puisque craignant un nouveau report du scrutin. Ils appellent les partis politiques et toute la société civile à les rejoindre au sein du front de refus de la dictature. Considérant que le chef de l’Etat règne en dictateur et refuse que les élections se passent depuis 5 ans.
La commission électorale indépendante pour sa part, rassure la population ivoirienne en indiquant que la prochaine reprise du processus électoral a été précédée d’une large concertation politique.La tenue des élections en Côte d’ Ivoire permettra-t-elle réellement à ce grenier de l’Afrique de l’ouest de retrouver ses lettres noblesses ? De remettre son économie sur les rails et la replacer au cœur des pays les plus développé de la sous région ?
Par Hawa SEMEGA