Le secrétaire général du Pit, François Kouablan, intervenant hier sur Onuci-Fm, a précisé le contenu du Front pour des élections urgentes (Feu). « Nous ne demandons pas d'ouvrir un feu sur le processus de paix », a-t-il rétabli. Et M. Kouablan d'indiquer l'objectif, participatif, de la trouvaille des ''travailleurs''. Le front est un éveil-conscience : « il doit permettre d'éveiller la conscience nationale, le sursaut national pour que le peuple décide de prendre son destin en main ». Le feu, à l'en croire, n'est pas celui des armes mais « un cri d'alarme », mieux, « une force de lutte ». Les actions de ce Feu restent à déterminer. Pour ce faire, le Pit essaie de rallier à sa cause partis politiques, syndicats, structures administratives, traditionnelles et religieuses. Les ''travailleurs'' leur disent clairement qu'« il ne s'agit pas d'aller en guerre contre quelqu'un (mais), il s'agit de faire prendre conscience d'une situation qui n'a que trop duré ». Le parti aux couleurs rose et bleu partage l'idéal de la sortie de crise par la seule voie des urnes. « Nous ne pouvons sortir de cette situation que par suite d'une élection », dit le Sg. Il préconise que les Ivoiriens lavent le linge sale en famille à l'occasion du projet décennal du Pit de la concertation nationale.
Toutefois, le Pit jauge l'Accord politique de Ouagadougou. «Oui, nous disons que l'Accord politique de Ouagadougou a échoué», clame haut et fort M. Kouablan. Il justifie ce mauvais point à l'Apo : «l'objectif principal qui a été assigné à l'accord, c'est de faire en sorte que, dans dix mois (à partir de la date de sa signature, le 4 mars 2007, Ndlr), nous puissions aller aux élections. Nous sommes au-delà des dix ans. Pis, c'est qu'on ne sait pas quand est-ce qu'on ira aux élections».
Bidi Ignace
Toutefois, le Pit jauge l'Accord politique de Ouagadougou. «Oui, nous disons que l'Accord politique de Ouagadougou a échoué», clame haut et fort M. Kouablan. Il justifie ce mauvais point à l'Apo : «l'objectif principal qui a été assigné à l'accord, c'est de faire en sorte que, dans dix mois (à partir de la date de sa signature, le 4 mars 2007, Ndlr), nous puissions aller aux élections. Nous sommes au-delà des dix ans. Pis, c'est qu'on ne sait pas quand est-ce qu'on ira aux élections».
Bidi Ignace