Le rideau vient de tomber sur la deuxième édition du Salon international de la foi et des œuvres chrétiennes (Sifoc). Cette année, il y a eu plus d'engouement qu'à la première édition. En effet, 35 stands ont été occupés contre 19 à la première édition. Au cours des enseignements, un accent particulier a été mis sur la formation des leaders chrétiens aux enjeux pastoraux de cohésion sociale et la reconstitution du tissu social. D'où le thème «Me voici, envoie-moi pour être artisan de paix, d'unité et acteur de développement». Selon le commissaire général du salon, Edouard Djossou, le Sifoc a pour mission la réunification du corps du Christ. « Même si les chrétiens ne parlent pas d'une même voix, c'est le même message d'amour qu'ils délivrent. Petit-à-petit, nous arriverons à rassembler tous les enfants de Dieu », a-t-il indiqué. Selon lui, le citoyen doit pouvoir s'engager dans la prise en charge de la gestion des conflits. « La paix est trop importante pour que nous la laissions aux mains des politiques et des militaires. Il faut que les religieux s'impliquent dans le règlement du conflit pour que la paix revienne », a-t-il noté. La marraine de cette deuxième édition du Sifoc, Mme Agoh Marthe, première vice-présidente de l'Assemblée nationale, a relevé que faire l'œuvre de Dieu, c'est aider son prochain sans rien attendre en retour. Et, selon elle, c'est-là la difficulté à laquelle sont confrontés les chrétiens. « Donnons tout, aidons les autres comme Christ a donné sa vie pour nous sauver », a-t-elle conseillé.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin
