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Politique Publié le mardi 11 mai 2010 | L’expression

A trois jours de la marche du Rhdp - 27 mille miliciens de l’Ouest descendent sur Abidjan

© L’expression Par DR
Crise ivoirienne - Miliciens pro-gouvernementaux
Des dizaines de milliers d’éléments de groupes d’autodéfense de l’Ouest, selon de bonnes sources, se sont donné rendez-vous, mercredi, à Abidjan pour, disent-ils, venir se faire profiler. Selon nos sources, ils ont adressé un courrier à la présidence de la République pour l’en informer. Toute chose qui ne manque pas de soulever des interrogations. Car, c’est à trois jours de la marche des jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) que ces milices de l’Ouest font à nouveau parler d’elles. Ces miliciens, selon notre source, appartiendraient aux Forces de sécurité du Centre-Ouest(Fsco). Connus pour être très engagés politiquement, le leader du Fsco annonce la descente de ses éléments sur Abidjan dans une atmosphère particulièrement chargée par l’annonce de la marche des jeunes de l’opposition. Ces éléments arguent, selon notre source, le retard pris pour leur profilage. La même source explique qu’au moment du profilage des autres groupes d’autodéfense, deux entités se disputaient dans la zone centre-ouest. Les éléments du Fsco étaient accusés par l’autre groupe de n’avoir pas pris part à la défense du pays aux heures chaudes. C’est face à leurs disputes que les équipes chargées du profilage auraient été contraintes de rebrousser chemin. En tout état de cause, le vrai problème des miliciens et autres ex-combattants démobilisés serait à ce jour leur prise en charge. Notre source indique que les structures chargées de la prise en charge des ex-miliciens sont dans le viseur du Fsco. Notons qu’aujourd’hui, les éléments démobilisés des Fafn qui seraient plus de trente mille et les ex-miliciens dans la même proportion attendent d’avoir des activités économiques au sortir de leur vie de soldat ou de milicien. Et c’est la rareté des activités de réinsertion qui serait la source des convulsions chez les ex-combattants et surtout les ex-miliciens.
K. Marras. D

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