La direction des ressources en eau du ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts organise du 11 au 12 mai 2010, au conseil économique et social (CES), un atelier de formulation de la vision nationale de l’eau. La journée du mardi 11 mai a été marquée par plusieurs communications sur les valeurs de l’eau dans nos sociétés.
C’est le Dr N’Guessan Bi Michel, directeur des ressources en eau et président du comité d’organisation dudit atelier qui en a donné la justification. Il a souligné que malgré l’idée que le pays est bien arrosé par les pluies et bien pourvu en eau de surface et en eau souterraine, si chaque utilisateur continuait à puiser à sa guise dans une ressource limitée et vulnérable, le pays devrait un jour où l’autre faire face à de graves problèmes. A savoir, la surexploitation des ressources, la dégradation quantitative et qualitative et, au bout du compte, des pénuries d’eau et risques sanitaires faisant obstacle au développement humain et économique. La Côte d’Ivoire qui, dans les années 90 était le pays le plus avancé d’Afrique de l’Ouest en matière de gestion intégrée des ressources en Eau (CIRE), se retrouve à la succession des mises sociopolitiques, en retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne les objectifs fixés par les sommets de Rio (1992) et Johannesburg (2002) « d’élaborer des plans d’action de CIRE d’ici 2005 ». Quant à M. Kouassi Kouadio Mermoz, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, il a rappelé que l’eau constitue une ressource vitale et stratégique dont la maîtrise conditionne l’essor économique, scientifique, culturel, social voire spirituel d’un pays. Son accès étant un paramètre important de progrès social, sa gestion revêt un caractère prioritaire pour le gouvernement ivoirien. M. Kouassi a indiqué que l’eau, ressource naturelle salvatrice, revêt plusieurs fonctions dont : de sauvegarde et de survie, d’intégration par les interactions qu’elle permet entre les espaces, les milieux et les ressources, culturelle et de lien social entre les communautés, sacrée, car au cœur de nombreuses réligions, de matière première du développement socio-économique. L’eau peut aussi être source de mort, car à l’origine de nombreux cas de maladie et de décès. En cas de conflits, elle est souvent transformée en arme de guerre. La Côte d’Ivoire comme la plupart des pays de la région, est menacée par les changements climatiques dont les premières manifestations sont la baisse de pluviométrie amplifiée dans les écoulements de surface et dans la recharge des nappes. Si rien n’est fait la rareté de la ressource qui pointe, engendrera des conflits interminables. «C’est pourquoi cet atelier a pour objectif d’informer et sensibiliser la population et les différents acteurs du secteur à la gestion durable des ressources en eau », a relevé M. Kouassi Mermoz. Il s’agira entre autres de réflexion sur le partage et l’exploitation rationnelle du patrimoine hydraulique ; d’assurer à tous, la fourniture d’eau potable et des sources d’assainissement et de mettre à la disposition des secteurs d’activité essentiels comme l’agriculture, l’industrie et l’énergie, l’eau dont ils ont besoin pour contribuer au développement économique culturel et social du pays.
Olivier Guédé
C’est le Dr N’Guessan Bi Michel, directeur des ressources en eau et président du comité d’organisation dudit atelier qui en a donné la justification. Il a souligné que malgré l’idée que le pays est bien arrosé par les pluies et bien pourvu en eau de surface et en eau souterraine, si chaque utilisateur continuait à puiser à sa guise dans une ressource limitée et vulnérable, le pays devrait un jour où l’autre faire face à de graves problèmes. A savoir, la surexploitation des ressources, la dégradation quantitative et qualitative et, au bout du compte, des pénuries d’eau et risques sanitaires faisant obstacle au développement humain et économique. La Côte d’Ivoire qui, dans les années 90 était le pays le plus avancé d’Afrique de l’Ouest en matière de gestion intégrée des ressources en Eau (CIRE), se retrouve à la succession des mises sociopolitiques, en retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne les objectifs fixés par les sommets de Rio (1992) et Johannesburg (2002) « d’élaborer des plans d’action de CIRE d’ici 2005 ». Quant à M. Kouassi Kouadio Mermoz, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, il a rappelé que l’eau constitue une ressource vitale et stratégique dont la maîtrise conditionne l’essor économique, scientifique, culturel, social voire spirituel d’un pays. Son accès étant un paramètre important de progrès social, sa gestion revêt un caractère prioritaire pour le gouvernement ivoirien. M. Kouassi a indiqué que l’eau, ressource naturelle salvatrice, revêt plusieurs fonctions dont : de sauvegarde et de survie, d’intégration par les interactions qu’elle permet entre les espaces, les milieux et les ressources, culturelle et de lien social entre les communautés, sacrée, car au cœur de nombreuses réligions, de matière première du développement socio-économique. L’eau peut aussi être source de mort, car à l’origine de nombreux cas de maladie et de décès. En cas de conflits, elle est souvent transformée en arme de guerre. La Côte d’Ivoire comme la plupart des pays de la région, est menacée par les changements climatiques dont les premières manifestations sont la baisse de pluviométrie amplifiée dans les écoulements de surface et dans la recharge des nappes. Si rien n’est fait la rareté de la ressource qui pointe, engendrera des conflits interminables. «C’est pourquoi cet atelier a pour objectif d’informer et sensibiliser la population et les différents acteurs du secteur à la gestion durable des ressources en eau », a relevé M. Kouassi Mermoz. Il s’agira entre autres de réflexion sur le partage et l’exploitation rationnelle du patrimoine hydraulique ; d’assurer à tous, la fourniture d’eau potable et des sources d’assainissement et de mettre à la disposition des secteurs d’activité essentiels comme l’agriculture, l’industrie et l’énergie, l’eau dont ils ont besoin pour contribuer au développement économique culturel et social du pays.
Olivier Guédé
