Le communique conjoint de la Primature et de la Commission électorale indépendante continue de couler des salives. Le coordonnateur de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique (COSOPCI) Traoré Wodjofini a animé une conférence de presse le mardi à son siège aux Deux-Plateaux sur le sujet. Il a saisi l’occasion pour appeler de tous ses vœux au désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles.
Le coordonateur de la COSOPCI a profité de sa rencontre avec la presse pour dénoncer les récents affrontements entre les éléments de Wattao et de Shérif Ousmane à Bouaké. Ces événements sont selon lui, la preuve que le désarmement doit être fait dans les plus brefs délais. « Que le désarmement soit accéléré. Les Forces nouvelles n’ont pas le droit d’avoir des armes. Les personnes qu’elles tuent sont des ivoiriens. En tant que militant des droits de l’homme, je les interpelle. Elles seront interpellées un jour. Les actes qu’elles ont commis ne resterons pas impunis», a-t-il décrié. Tout en souhaitant le désarmement des milices et l’encasernement des Forces de défense et de sécurité (Fds) . Auparavant, la COSOPCI, a dans une déclaration, informé avoir envoyé le lundi 10 mai une vingtaine d’équipes à l’intérieur du pays pour constater l’effectivité du démarrage du contentieux électoral conformément au communiqué conjoint de la Primature et de la CEI. Mais, cette ONG a dit rencontrer sur le terrain plusieurs disfonctionnements dont le problème de coordination entre la Commission centrale et les commissions locales de la CEI, l’absence de formation des commissaires sur le nouveau mode opératoire et de documents de travail. La COSOPCI a noté également la non sécurisation des CEI locales par le Centre de commandement intégré (CCI), la démotivation des commissaires à cause des arriérés de salaires, le délabrement de certains locaux et l’absence de mobilisation des pétitionnaires. Traoré Wodjofini impute la responsabilité de tous ces problèmes au président de la CEI, Youssouf Bakayoko. «En signant le communiqué avec la primature, la CEI réduit son indépendance, son autonomie et sa capacité d’accélérer le processus électoral », a-t-il regretté. Néanmoins, la COSOPCI recommande le paiement immédiat des arriérés des indemnités des agents, la sécurisation des CEI locales par le Cci et non par les agents de sécurité privée et la formation des commissaires de la CEI sur le nouveau mode opératoire. Aussi souhaite-t-elle la sensibilisation des populations 15 jours avant le démarrage effectif de chaque phase du processus, une meilleure coordination entre la commission centrale de la CEI et la base et l’élaboration d’un chronogramme électoral clair. A la question de savoir ce que le coordonnateur de la COSOPCI pense de la marche du 15 mai, le conférencier a rappelé que des négociations se fassent en vue du maintien ou du report de cette manifestation. « Je souhaite que les négociations aboutissent et je lance un appel aux protagonistes de bien vouloir s’écouter parce que c’est l’intérêt de la Côte d’Ivoire qui est en jeu », a-t-il plaidé.
Touré Abdoulaye
Le coordonateur de la COSOPCI a profité de sa rencontre avec la presse pour dénoncer les récents affrontements entre les éléments de Wattao et de Shérif Ousmane à Bouaké. Ces événements sont selon lui, la preuve que le désarmement doit être fait dans les plus brefs délais. « Que le désarmement soit accéléré. Les Forces nouvelles n’ont pas le droit d’avoir des armes. Les personnes qu’elles tuent sont des ivoiriens. En tant que militant des droits de l’homme, je les interpelle. Elles seront interpellées un jour. Les actes qu’elles ont commis ne resterons pas impunis», a-t-il décrié. Tout en souhaitant le désarmement des milices et l’encasernement des Forces de défense et de sécurité (Fds) . Auparavant, la COSOPCI, a dans une déclaration, informé avoir envoyé le lundi 10 mai une vingtaine d’équipes à l’intérieur du pays pour constater l’effectivité du démarrage du contentieux électoral conformément au communiqué conjoint de la Primature et de la CEI. Mais, cette ONG a dit rencontrer sur le terrain plusieurs disfonctionnements dont le problème de coordination entre la Commission centrale et les commissions locales de la CEI, l’absence de formation des commissaires sur le nouveau mode opératoire et de documents de travail. La COSOPCI a noté également la non sécurisation des CEI locales par le Centre de commandement intégré (CCI), la démotivation des commissaires à cause des arriérés de salaires, le délabrement de certains locaux et l’absence de mobilisation des pétitionnaires. Traoré Wodjofini impute la responsabilité de tous ces problèmes au président de la CEI, Youssouf Bakayoko. «En signant le communiqué avec la primature, la CEI réduit son indépendance, son autonomie et sa capacité d’accélérer le processus électoral », a-t-il regretté. Néanmoins, la COSOPCI recommande le paiement immédiat des arriérés des indemnités des agents, la sécurisation des CEI locales par le Cci et non par les agents de sécurité privée et la formation des commissaires de la CEI sur le nouveau mode opératoire. Aussi souhaite-t-elle la sensibilisation des populations 15 jours avant le démarrage effectif de chaque phase du processus, une meilleure coordination entre la commission centrale de la CEI et la base et l’élaboration d’un chronogramme électoral clair. A la question de savoir ce que le coordonnateur de la COSOPCI pense de la marche du 15 mai, le conférencier a rappelé que des négociations se fassent en vue du maintien ou du report de cette manifestation. « Je souhaite que les négociations aboutissent et je lance un appel aux protagonistes de bien vouloir s’écouter parce que c’est l’intérêt de la Côte d’Ivoire qui est en jeu », a-t-il plaidé.
Touré Abdoulaye