Le sélectionneur-entraîneur des Eléphants, Sven-Göran Eriksson, est en Côte d’Ivoire pour la première fois. Choppé par les médias à qui il a été présenté hier, le Suédois semble très confiant à un mois du Mondial sud-africain. Déjà séduit par la ferveur que suscitent les Eléphants, il a déclaré : «nous mettrons tous les talents ensemble pour monter une équipe conquérante… ».
Il y avait une ambiance particulière, hier, en fin de matinée, au siège de la Fédération ivoirienne de football (Fif) à Treichville. La presse locale et internationale n’a pas voulu se faire raconter la présentation officielle du nouveau sélectionneur des Eléphants, Sven-Göran Eriksson. Plusieurs fois annoncé à Abidjan, l’ex-sélectionneur de l’Angleterre et du Mexique est finalement arrivé sur les bords de la lagune Ebrié dans la soirée du lundi. Après une première nuit dans la capitale économique ivoirienne, il a répondu au rendez-vous avec la presse. Eriksson en a aussi profité pour faire connaître sa pré-liste de 30 joueurs. Il était exactement 11h23 minutes quand le Suédois a franchi la guérite de la Fif. A bord d’une luxueuse Audi métallique immatriculée 460 FA 01, il a été accueilli (déjà dans le parking) comme une star. Les cameramen et photographes se bousculaient déjà pour immortaliser l’évènement. Eriksson, vêtu d’un ensemble tailleur gris sombre et d’une cravate bleue, souriait. Il est très élégant et s’est laisser guider par le service du protocole de la Fif. Arriva presque au même moment Jacques Anouma. A pas mesurés, le patron du football ivoirien a rejoint son bureau. Ce fut alors le branle-bas au premier étage. Tout le monde voulait avoir accès à la salle de conférence de la Maison de verre, située au 3è étage, pour suivre de près et entendre les premiers mots de l’illustre entraîneur. «Patientez ! Eriksson sera d’abord présenté au comité-directeur de la Fif. Redescendez !». Une dizaine de minutes plus tard, le feu vert était donné pour laisser la presse investir les lieux. On se jouait des coudes, tels des chats attirés par la sardine, afin d’occuper les places assises. C’était la grande bousculade! Jacques Anouma, déjà installé et entouré de Sory Diabaté, Ouattara Hego et autres Kaba Koné, taquinait certains journalistes. Eriksson, lui, semblait un peu surpris de voir tant de monde… La salle se révélait (trop) petite. Il faisait chaud. Le traducteur, Séri Bahi Lambert, faisait part des propos du Suédois : «Je travaille mon français. Excusez-moi si je m’exprime en anglais. Quand je vois le nombre impressionnant de journalistes et reporters-photos, je me rends compte de l’engouement qu’il y a ici pour les Eléphants (…). Je suis très optimiste quant à ma mission. Je ne vous surprendrai pas si je vous dis que ce pays a des joueurs talentueux qui comptent parmi les meilleurs au monde. A partir de lundi, je commence mon travail : faire une équipe !», a-t-il déclaré. Constamment, Eriksson touchait son nez, puis son menton. Un tic ? Certainement. Il n’arrêtait pas également de sourire… Jacques Anouma, pour sa part, se voulait expéditif. Il a donc demandé que la fameuse liste des 30 joueurs présélectionnés soit divulguée. Kaba Koné, le manager des sélections nationales, pouvait la lire. Une lecture trop rapide! La presse le lui fait remarquer. Il ralentit alors le rythme. Petite surprise, la présence de l’ancien buteur stadiste, aujourd’hui au Cfr Cluj (Roumanie), Traoré Lassina. Après quoi, les questions destinées à Eriksson pouvaient fuser…
Guy-Florentin Yaméogo
Il y avait une ambiance particulière, hier, en fin de matinée, au siège de la Fédération ivoirienne de football (Fif) à Treichville. La presse locale et internationale n’a pas voulu se faire raconter la présentation officielle du nouveau sélectionneur des Eléphants, Sven-Göran Eriksson. Plusieurs fois annoncé à Abidjan, l’ex-sélectionneur de l’Angleterre et du Mexique est finalement arrivé sur les bords de la lagune Ebrié dans la soirée du lundi. Après une première nuit dans la capitale économique ivoirienne, il a répondu au rendez-vous avec la presse. Eriksson en a aussi profité pour faire connaître sa pré-liste de 30 joueurs. Il était exactement 11h23 minutes quand le Suédois a franchi la guérite de la Fif. A bord d’une luxueuse Audi métallique immatriculée 460 FA 01, il a été accueilli (déjà dans le parking) comme une star. Les cameramen et photographes se bousculaient déjà pour immortaliser l’évènement. Eriksson, vêtu d’un ensemble tailleur gris sombre et d’une cravate bleue, souriait. Il est très élégant et s’est laisser guider par le service du protocole de la Fif. Arriva presque au même moment Jacques Anouma. A pas mesurés, le patron du football ivoirien a rejoint son bureau. Ce fut alors le branle-bas au premier étage. Tout le monde voulait avoir accès à la salle de conférence de la Maison de verre, située au 3è étage, pour suivre de près et entendre les premiers mots de l’illustre entraîneur. «Patientez ! Eriksson sera d’abord présenté au comité-directeur de la Fif. Redescendez !». Une dizaine de minutes plus tard, le feu vert était donné pour laisser la presse investir les lieux. On se jouait des coudes, tels des chats attirés par la sardine, afin d’occuper les places assises. C’était la grande bousculade! Jacques Anouma, déjà installé et entouré de Sory Diabaté, Ouattara Hego et autres Kaba Koné, taquinait certains journalistes. Eriksson, lui, semblait un peu surpris de voir tant de monde… La salle se révélait (trop) petite. Il faisait chaud. Le traducteur, Séri Bahi Lambert, faisait part des propos du Suédois : «Je travaille mon français. Excusez-moi si je m’exprime en anglais. Quand je vois le nombre impressionnant de journalistes et reporters-photos, je me rends compte de l’engouement qu’il y a ici pour les Eléphants (…). Je suis très optimiste quant à ma mission. Je ne vous surprendrai pas si je vous dis que ce pays a des joueurs talentueux qui comptent parmi les meilleurs au monde. A partir de lundi, je commence mon travail : faire une équipe !», a-t-il déclaré. Constamment, Eriksson touchait son nez, puis son menton. Un tic ? Certainement. Il n’arrêtait pas également de sourire… Jacques Anouma, pour sa part, se voulait expéditif. Il a donc demandé que la fameuse liste des 30 joueurs présélectionnés soit divulguée. Kaba Koné, le manager des sélections nationales, pouvait la lire. Une lecture trop rapide! La presse le lui fait remarquer. Il ralentit alors le rythme. Petite surprise, la présence de l’ancien buteur stadiste, aujourd’hui au Cfr Cluj (Roumanie), Traoré Lassina. Après quoi, les questions destinées à Eriksson pouvaient fuser…
Guy-Florentin Yaméogo