ABIDJAN - Les deux principaux partis ivoiriens d`opposition ont annoncé mercredi le report, réclamé par le gouvernement, d`une manifestation prévue samedi à Abidjan, une décision qui n`a pas été soutenue par leurs alliés.
Le chef du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`ancien président Henri Konan Bédié, et celui du Rassemblement des républicains (RDR), l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, "ont décidé de reporter" sine die la manifestation prévue le 15 mai, selon une déclaration lue par le secrétaire général du PDCI, Alphonse Djédjé Mady.
Les deux dirigeants ont invoqué le "risque d`affrontements et de pertes en vies humaines qui se profilent de façon évidente" et "rappellent leur attachement à la conquête du pouvoir d`Etat par les urnes et non par la violence".
Ils ont aussi dit tenir compte "de la nécessité de permettre la bonne tenue" des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), attendues fin mai à Abidjan.
La manifestation, prévue dans la capitale économique et le reste du pays, avait été annoncée par les mouvements de jeunesse du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d`opposition dont le PDCI et le RDR sont les principales formations.
Les jeunes du RHDP réclamaient notamment la fixation d`une date pour l`élection présidentielle, sans cesse reportée depuis la fin du mandat du chef de l`Etat Laurent Gbagbo en 2005 et censée clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
Le gouvernement avait demandé le report de la marche, alors qu`Abidjan souhaite le retour du siège de la BAD, délocalisé à Tunis après la crise de 2002.
La décision de la maintenir ou non avait fait l`objet d`intenses tractations durant les derniers jours au sein du RHDP et opposé aux cadres de leurs partis des jeunes résolus à manifester. Lundi, le président Gbagbo s`était entretenu avec M. Bédié au domicile de son prédécesseur et avait notamment évoqué avec lui cette question, selon des sources concordantes.
Mais les deux autres et petites formations du RHDP, le Mouvement des forces d`avenir (MFA) et l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), n`ont pas endossé ce report.
"Il n`y a pas d`entente absolue" sur ce sujet, a reconnu M. Djédjé Mady.
Le président du MFA, Anaky Kobena, a affirmé à l`AFP que son parti "maintient le mot d`ordre" pour permettre à la population de "crier sa détresse et sa misère".
Le processus de sortie de crise est à l`arrêt depuis le début de l`année et la polémique autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par M. Gbagbo qui l`accusait de "fraude" sur la liste électorale.
La reprise des opérations électorales, avec la relance du traitement des contentieux sur la liste annoncée pour lundi dernier, a été reportée sine die. Le RHDP en a fermement contesté les modalités.
La coalition exige "la tenue effective" de l`élection "au plus tard le 15 juillet 2010", a indiqué M. Djédjé Mady.
Le chef du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`ancien président Henri Konan Bédié, et celui du Rassemblement des républicains (RDR), l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, "ont décidé de reporter" sine die la manifestation prévue le 15 mai, selon une déclaration lue par le secrétaire général du PDCI, Alphonse Djédjé Mady.
Les deux dirigeants ont invoqué le "risque d`affrontements et de pertes en vies humaines qui se profilent de façon évidente" et "rappellent leur attachement à la conquête du pouvoir d`Etat par les urnes et non par la violence".
Ils ont aussi dit tenir compte "de la nécessité de permettre la bonne tenue" des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), attendues fin mai à Abidjan.
La manifestation, prévue dans la capitale économique et le reste du pays, avait été annoncée par les mouvements de jeunesse du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d`opposition dont le PDCI et le RDR sont les principales formations.
Les jeunes du RHDP réclamaient notamment la fixation d`une date pour l`élection présidentielle, sans cesse reportée depuis la fin du mandat du chef de l`Etat Laurent Gbagbo en 2005 et censée clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
Le gouvernement avait demandé le report de la marche, alors qu`Abidjan souhaite le retour du siège de la BAD, délocalisé à Tunis après la crise de 2002.
La décision de la maintenir ou non avait fait l`objet d`intenses tractations durant les derniers jours au sein du RHDP et opposé aux cadres de leurs partis des jeunes résolus à manifester. Lundi, le président Gbagbo s`était entretenu avec M. Bédié au domicile de son prédécesseur et avait notamment évoqué avec lui cette question, selon des sources concordantes.
Mais les deux autres et petites formations du RHDP, le Mouvement des forces d`avenir (MFA) et l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), n`ont pas endossé ce report.
"Il n`y a pas d`entente absolue" sur ce sujet, a reconnu M. Djédjé Mady.
Le président du MFA, Anaky Kobena, a affirmé à l`AFP que son parti "maintient le mot d`ordre" pour permettre à la population de "crier sa détresse et sa misère".
Le processus de sortie de crise est à l`arrêt depuis le début de l`année et la polémique autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par M. Gbagbo qui l`accusait de "fraude" sur la liste électorale.
La reprise des opérations électorales, avec la relance du traitement des contentieux sur la liste annoncée pour lundi dernier, a été reportée sine die. Le RHDP en a fermement contesté les modalités.
La coalition exige "la tenue effective" de l`élection "au plus tard le 15 juillet 2010", a indiqué M. Djédjé Mady.