Yves Marie-Koissy, le président du conseil général de Bocanda n'est plus. Il s'est éteint à Washington, à l'aube (heure locale) du mercredi 12 mai 2010.
L'émotion est encore vive à Bengassou, le village natal du président du Conseil général. Dans cette localité située à une trentaine de kilomètres du chef lieu du département, l'on savait que " le président Yves ", comme on l'appelait affectueusement était un peu souffrant depuis quelques mois. Cependant, l'on ne savait pas que le fils le plus charismatique du village allait s'éteindre ce mercredi. Le président résident du Conseil général, Martin Kouakou a confirmé hier l'information.
Avec cette disparition de Yves Marie-Koissy, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) vient de perdre l'un de ses plus brillants technocrates et le président de ce parti, Henri Konan Bédié, un allié important.
Economiste érudit, formé dans les plus prestigieuses universités américaines,Yves Marie-Koissy a été rappelé au pays par le président Henri Konan Bédié, alors aux affaires (1993-1999) pour occuper le poste de directeur général de la Caisse de stabilisation (Caistab) avant sa dissolution par le régime militaire en 2000. Yves Marie-Koissy était retourné à Washington où il réside avant d'être coopté par des cadres pour conduire, suite au décès du candidat du PDCI, lors des conseils généraux, la liste qui gère depuis juillet 2001, le département de Bocanda.
Travailleur acharné et amoureux de sa terre natale, il avait fait réaliser une étude stratégique du développement de Bocanda, qui devrait faire de cette ancienne capitale de l'ex-boucle du cacao, une zone moins sinistrée. Politiquement, il était très engagé pour l'élection du candidat Bédié.
Fin 2007, il avait réussi à organiser le plus grand meeting politique jamais organisé à Bocanda et animée par le candidat Henri Konan Bédié.
André Silver Konan
L'émotion est encore vive à Bengassou, le village natal du président du Conseil général. Dans cette localité située à une trentaine de kilomètres du chef lieu du département, l'on savait que " le président Yves ", comme on l'appelait affectueusement était un peu souffrant depuis quelques mois. Cependant, l'on ne savait pas que le fils le plus charismatique du village allait s'éteindre ce mercredi. Le président résident du Conseil général, Martin Kouakou a confirmé hier l'information.
Avec cette disparition de Yves Marie-Koissy, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) vient de perdre l'un de ses plus brillants technocrates et le président de ce parti, Henri Konan Bédié, un allié important.
Economiste érudit, formé dans les plus prestigieuses universités américaines,Yves Marie-Koissy a été rappelé au pays par le président Henri Konan Bédié, alors aux affaires (1993-1999) pour occuper le poste de directeur général de la Caisse de stabilisation (Caistab) avant sa dissolution par le régime militaire en 2000. Yves Marie-Koissy était retourné à Washington où il réside avant d'être coopté par des cadres pour conduire, suite au décès du candidat du PDCI, lors des conseils généraux, la liste qui gère depuis juillet 2001, le département de Bocanda.
Travailleur acharné et amoureux de sa terre natale, il avait fait réaliser une étude stratégique du développement de Bocanda, qui devrait faire de cette ancienne capitale de l'ex-boucle du cacao, une zone moins sinistrée. Politiquement, il était très engagé pour l'élection du candidat Bédié.
Fin 2007, il avait réussi à organiser le plus grand meeting politique jamais organisé à Bocanda et animée par le candidat Henri Konan Bédié.
André Silver Konan
