Journaliste, chef des services société et région au groupe de presse Le Réveil, Diarrassouba Sory, a été interpellé par la police à Cocody, mercredi dernier de 11h45 à 12h45.
Il est 11h45, mercredi dernier quand, Diarrassouba Sory, journaliste et chef des services Société et Région au groupe de presse Le Réveil arrive à la gare de Wôrô Wôrô de Saint Jean à Cocody. Il constate qu'un bulldozer détruit les magasins et autres box installés sur le trottoir du côté de la cité universitaire. Face à cette image saisissante, le journaliste sort son appareil photo numérique et fait des prises de vue. Alors qu'il entendait ensuite aller vers l'engin pour demander à échanger avec une personne ressource, il est indexé par un groupe de jeunes et des policiers. Il est reproché au journaliste d'avoir pris des images sans autorisation. " J'ai montré ma carte de presse. Le Lieutenant Coulibaly Adams en charge de la surveillance de l'opération de déguerpissement qui a été initiée, dit-on, par la mairie de Cocody m'a aussitôt mis sous sa protection. Il m'a retiré l'appareil photo et a appelé sur son portable son chef hiérarchique. En attendant la réponse de ce dernier, je suis resté avec les policiers. A bord de leur véhicule, nous avons fait un tour au carrefour de la vie avec escale avant de revenir à Saint Jean. L'officier qui a eu enfin la réponse qui était attendue, a déclaré qu'on se rende au 8ème arrondissement, c'est-à-dire au commissariat de police de Cocody pour une information. Là-bas, une fiche relatant les conditions de mon interpellation a été remplie par le chef de poste. La carte mémoire de mon appareil photo m'a été retirée conformément à la réponse du chef hiérarchique et mon appareil photo m'a été remis. La carte mémoire comprenait des anciennes photos de reportages relatifs aux activités du ministre de la Santé. J'ai été ensuite libéré à 12h45. Je signale que je n'ai été l'objet d'aucune brutalité de la part des policiers. Bien au contraire. Sans eux, peut-être que j'aurais été lynché par le groupe de jeunes qui m'a signalé ", a relaté Diarrassouba Sory.
Paul Koudou
Il est 11h45, mercredi dernier quand, Diarrassouba Sory, journaliste et chef des services Société et Région au groupe de presse Le Réveil arrive à la gare de Wôrô Wôrô de Saint Jean à Cocody. Il constate qu'un bulldozer détruit les magasins et autres box installés sur le trottoir du côté de la cité universitaire. Face à cette image saisissante, le journaliste sort son appareil photo numérique et fait des prises de vue. Alors qu'il entendait ensuite aller vers l'engin pour demander à échanger avec une personne ressource, il est indexé par un groupe de jeunes et des policiers. Il est reproché au journaliste d'avoir pris des images sans autorisation. " J'ai montré ma carte de presse. Le Lieutenant Coulibaly Adams en charge de la surveillance de l'opération de déguerpissement qui a été initiée, dit-on, par la mairie de Cocody m'a aussitôt mis sous sa protection. Il m'a retiré l'appareil photo et a appelé sur son portable son chef hiérarchique. En attendant la réponse de ce dernier, je suis resté avec les policiers. A bord de leur véhicule, nous avons fait un tour au carrefour de la vie avec escale avant de revenir à Saint Jean. L'officier qui a eu enfin la réponse qui était attendue, a déclaré qu'on se rende au 8ème arrondissement, c'est-à-dire au commissariat de police de Cocody pour une information. Là-bas, une fiche relatant les conditions de mon interpellation a été remplie par le chef de poste. La carte mémoire de mon appareil photo m'a été retirée conformément à la réponse du chef hiérarchique et mon appareil photo m'a été remis. La carte mémoire comprenait des anciennes photos de reportages relatifs aux activités du ministre de la Santé. J'ai été ensuite libéré à 12h45. Je signale que je n'ai été l'objet d'aucune brutalité de la part des policiers. Bien au contraire. Sans eux, peut-être que j'aurais été lynché par le groupe de jeunes qui m'a signalé ", a relaté Diarrassouba Sory.
Paul Koudou