De plus en plus, les artistes ivoiriens chantent pour les personnalités politiques du pays, en vue de gagner leur affection ou avoir une récompense de leur part. Ce qui fait que la musique authentique est délaissée. Elle n’existe presque plus.
Pendant que des artistes comme Tiken Jah critiquent les tares et les déboires des hommes politiques, certains, tels Antoinette Allany, Saint Kof, N’guess Bon Sens, O’nel Mala, Alpha Blondy et bien d’autres, font plutôt l’éloge d’un homme politique de leur choix dans leurs chansons. Les textes qu’ils composent ne sont plus riches comme par le passé. Ils sont plutôt penchés vers la politique du ventre. Que ce soit la musique traditionnelle ou moderne, c’est le même scénario. Les problèmes sociaux des Ivoiriens ne sont plus touchés du doigt. En outre, avec la piraterie de leurs œuvres qui les rend malheureux, les artistes cherchent par tous les moyens, une issue pour sortir de cet enfer. Qui a envie de rester pauvre et en mourir ? Une question qui traduit l’état d’esprit de chaque artiste. Nous pensons que tout artiste aspire à une vie meilleure. Les artistes jettent alors leur dévolu sur les hommes politiques pour, non seulement rester célèbres, mais aussi, leur soutirer de l’argent. C’est une foire où tout le monde veut ‘’manger’’. C’est dans cette optique que l’artiste-musicien Blissi Tébil, disparu depuis un certain temps de la scène musicale, revient avec un nouvel album intitulé "1945". Une œuvre de 6 titres, entièrement consacrée au Président de la République, Laurent Gbagbo, à qui il tresse des lauriers en reconnaissance de la vaillante lutte pour la liberté qu'il mène depuis l'adolescence. Le titre "1945" invoque les pionniers de la lutte politique en Côte d'Ivoire. Il s'agit de Félix Houphouet-Boigny et de Dignan Bailly, ceux-là mêmes qui ont montré le bon chemin à suivre. Malheureusement, l'héritage est mal assuré et les enfants de ces deux illustres disparus, Dignan Bailly et d'Houphouët s’entredéchirent. Il présente alors Laurent Gbagbo comme l’homme de la situation. Celui-là fera sortir la Côte d’Ivoire de sa léthargie. La liste des artistes prêts à battre la campagne de Ggagbo.
A.K
Pendant que des artistes comme Tiken Jah critiquent les tares et les déboires des hommes politiques, certains, tels Antoinette Allany, Saint Kof, N’guess Bon Sens, O’nel Mala, Alpha Blondy et bien d’autres, font plutôt l’éloge d’un homme politique de leur choix dans leurs chansons. Les textes qu’ils composent ne sont plus riches comme par le passé. Ils sont plutôt penchés vers la politique du ventre. Que ce soit la musique traditionnelle ou moderne, c’est le même scénario. Les problèmes sociaux des Ivoiriens ne sont plus touchés du doigt. En outre, avec la piraterie de leurs œuvres qui les rend malheureux, les artistes cherchent par tous les moyens, une issue pour sortir de cet enfer. Qui a envie de rester pauvre et en mourir ? Une question qui traduit l’état d’esprit de chaque artiste. Nous pensons que tout artiste aspire à une vie meilleure. Les artistes jettent alors leur dévolu sur les hommes politiques pour, non seulement rester célèbres, mais aussi, leur soutirer de l’argent. C’est une foire où tout le monde veut ‘’manger’’. C’est dans cette optique que l’artiste-musicien Blissi Tébil, disparu depuis un certain temps de la scène musicale, revient avec un nouvel album intitulé "1945". Une œuvre de 6 titres, entièrement consacrée au Président de la République, Laurent Gbagbo, à qui il tresse des lauriers en reconnaissance de la vaillante lutte pour la liberté qu'il mène depuis l'adolescence. Le titre "1945" invoque les pionniers de la lutte politique en Côte d'Ivoire. Il s'agit de Félix Houphouet-Boigny et de Dignan Bailly, ceux-là mêmes qui ont montré le bon chemin à suivre. Malheureusement, l'héritage est mal assuré et les enfants de ces deux illustres disparus, Dignan Bailly et d'Houphouët s’entredéchirent. Il présente alors Laurent Gbagbo comme l’homme de la situation. Celui-là fera sortir la Côte d’Ivoire de sa léthargie. La liste des artistes prêts à battre la campagne de Ggagbo.
A.K
