La marche des jeunes est reportée mais pas annulée. La pilule a été dure à avaler pour les militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la la paix (RHDP). Mais par discipline, ils se sont pliés à la décision des présidents Alassane Dramane Ouattara et de Henri Konan Bédié. Mais la première leçon de ce rendez-vous manqué est que les Ivoiriens en général et les militants de l’opposition en particulier, attendaient avec beaucoup d’impatience cette occasion pour exprimer à ce régime, leur lassitude. Contre mauvaise fortune, ils font donc bon cœur, en militants disciplinés et déterminés. C’est parce que Laurent Gbagbo a senti cette détermination qu’il est allé se plier en quatre devant le doyen du RHDP, le président Henri Konan Bédié. Il n’y ait pas allé de bon cœur. C’est parce qu’il n’avait pas d’autres alternatives.
La deuxième leçon de cette marche avortée du 15 mai, ce sont les divergences de point de vue apparues entre les présidents Alassane Dramane Ouattara, Henri Konan Bédié, d’une part et d’autre part, les présidents Mabri Toikeuse et Anaky Kobenan. Cette divergence n’est rien d’autre que la volonté des uns et des autres de redonner de l’espoir aux Ivoiriens. Elle dénote également, de la vitalité de cette alliance qui est très loin d’être du saupoudrage. Cette parenthèse doit être vite refermée pour revenir à l’essentiel. Surtout que cette marche n’est que remise pas annulée. Laurent Gbagbo n’a pas changé et il ne changera pas. Il gagne juste quelques semaines. Ce ne sont pas les occasions qui vont manquer. Maintenant, il appartient aux leaders de rassurer tout le monde en attendant les batailles futures. C’est dans l’union que les houphouëtistes feront aboutir leur lutte. D’ores et déjà, il faut rendre hommage aux jeunes et aux militants en général qui tenaient à ce rendez-vous manqué et qui ont tout donné pour sa réussite.
Coulibaly Brahima
La deuxième leçon de cette marche avortée du 15 mai, ce sont les divergences de point de vue apparues entre les présidents Alassane Dramane Ouattara, Henri Konan Bédié, d’une part et d’autre part, les présidents Mabri Toikeuse et Anaky Kobenan. Cette divergence n’est rien d’autre que la volonté des uns et des autres de redonner de l’espoir aux Ivoiriens. Elle dénote également, de la vitalité de cette alliance qui est très loin d’être du saupoudrage. Cette parenthèse doit être vite refermée pour revenir à l’essentiel. Surtout que cette marche n’est que remise pas annulée. Laurent Gbagbo n’a pas changé et il ne changera pas. Il gagne juste quelques semaines. Ce ne sont pas les occasions qui vont manquer. Maintenant, il appartient aux leaders de rassurer tout le monde en attendant les batailles futures. C’est dans l’union que les houphouëtistes feront aboutir leur lutte. D’ores et déjà, il faut rendre hommage aux jeunes et aux militants en général qui tenaient à ce rendez-vous manqué et qui ont tout donné pour sa réussite.
Coulibaly Brahima
