Suite à la découverte d’un impressionnant arsenal de guerre à Anyama dans la mi-journée du mercredi 05 mai 2010, par la Gendarmerie Nationale, bon nombre de citoyens et une certaine presse avait vite fait de penser que cette prise était ‘’trop grosse pour être crédible’’ voulant jeter ainsi le discrédit sur la Gendarmerie Nationale. De quoi s’agit-il ?
Tout d’abord, il est bon de faire remarquer que le sieur FOFANA BAYA, pris avec les armes dans la cour commune à Anyama est le cinquième d’une série d’individus, interpellés depuis février 2010.
Comment en sommes nous donc arrivés à la découverte de cette cache d’armes ?
En effet, bien après l’opération baptisée NOEL A ABIDJAN menée par des hommes d’IB avec comme acteur principal un certain JEAN PAUL NEY, les fins limiers de la Gendarmerie Nationale ont simplement visionné le fameux film qui a circulé partout dans le monde et ont bien voulu coller des noms aux visages que l’on pouvait apercevoir sur cette vidéo. Et cela parce que des informations persistantes faisaient état de ce que ces derniers allaient reconstituer leur groupe pour le coup auquel ils n’avaient pas encore renoncés.
C’est ainsi qu’après des informations reçues, des investigations ont été menées et le grappin est mis sur TRAORE BRAHIMA, alias “POLPOT” le 25 février 2010. Son rôle, mobiliser et recruter du personnel à Abobo pour leur funeste projet. Il est alors invité à décrypter les images du film NOEL à Abidjan avec les Gendarmes et reconnaît ainsi avoir participé à la tentative d’attaque militaire en 2007.
Et donc, toujours sur des renseignements, trois autres quidams sont interpellés le mercredi 10 mars 2010 au corridor, sur la route de DABOU aux environs de 15 heures, après une toilette mystique comme ils en ont bien l’habitude. Il s’agit de CHERIF Mamadou, sergent-chef des FANCI de la classe 84/2A, en service au Ministère de la défense régulièrement en contact avec un autre, COULIBALY YOUSSOUF.
Justement, COULIBALY Youssouf, alias “MANITOU’’, semble être le cerveau de cette bande pour le projet d’attaque. C’est un ex-gendarme de la promotion 99-2001, précédemment au peloton mobile d’Odienné au service armement. C’est lui que FOFANA Baya a cité comme complice lors de son interpellation sur le lieu de la cache d’armes à Anyama.
Le dernier de cette série répond au nom de KONE Mamadou alias “TANGO”. Se disant maçon de son état, il faisait croire son innocence dans ce coup lorsqu’au cours de ses différentes auditions, ses coups de fil téléphoniques reçus démontraient le contraire de ses propos.
Ainsi, depuis février 2010, malgré toutes ces arrestations, la Gendarmerie continue silencieusement mais minutieusement son enquête jusqu’à la fameuse découverte des armes à Anyama. C’est alors que les langues vont se délier.
En effet, procédant à une réaudition, et à la vue du sieur COULIBALY Youssouf alias MANITOU, FOFANA Baya, gardien du stock d’armes a reconnu distinctement et sans contrainte ce dernier comme étant celui qui lui a confié la garde de ce matériel.
Avouant son acte, COULIBALY Youssouf alias Manitou explique le procédé de convoyage de cet armement jusqu’au domicile de FOFANA Baya. Ainsi, explique t-il, ce matériel est convoyé depuis la zone CNO par un commerçant résidant à Bouaké acquis à la cause de la rébellion.
Selon ces propos, lui MANITOU, son rôle se limitait à récupérer ce matériel une fois à Abidjan et le conduire chez FOFANA Baya. Cet acte a été répété trois (03) fois. Cet armement est stocké en vue d’une prochaine attaque dont la date restait à déterminer a-t-il ajouté.
Quant à l’implication de ses codétenus à savoir KONE MAMADOU, Sergent- chef CHERIF Mamadou et TRAORE IBRAHIMA, COULIBALY YOUSSOUF reconnaît qu’ils sont tous parfaitement au courant du déroulement de l’opération. Cependant, ces derniers continuent de clamer leur innocence. L’enquête suit son cours.
C’est pour encourager tout ce travail savamment mené par les hommes du Général de Division KASSARATE, Commandant Supérieur de la Gendarmerie que le Procureur de la République, Monsieur TCHIMOU RAYMOND et le Commissaire du gouvernement, ANGE KESSI, sont venus constater et féliciter les Gendarmes à la caserne d’Agban.
Pour eux, cette saisie démontre non seulement l’efficacité des services de Gendarmerie, mais aussi leur capacité à protéger l’Etat. Les deux magistrats ont également rassuré le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Général de Division KASSARATE, quant à leur soutien pour faire aboutir cette enquête.
Service de communication gendarmerie nationale
Tout d’abord, il est bon de faire remarquer que le sieur FOFANA BAYA, pris avec les armes dans la cour commune à Anyama est le cinquième d’une série d’individus, interpellés depuis février 2010.
Comment en sommes nous donc arrivés à la découverte de cette cache d’armes ?
En effet, bien après l’opération baptisée NOEL A ABIDJAN menée par des hommes d’IB avec comme acteur principal un certain JEAN PAUL NEY, les fins limiers de la Gendarmerie Nationale ont simplement visionné le fameux film qui a circulé partout dans le monde et ont bien voulu coller des noms aux visages que l’on pouvait apercevoir sur cette vidéo. Et cela parce que des informations persistantes faisaient état de ce que ces derniers allaient reconstituer leur groupe pour le coup auquel ils n’avaient pas encore renoncés.
C’est ainsi qu’après des informations reçues, des investigations ont été menées et le grappin est mis sur TRAORE BRAHIMA, alias “POLPOT” le 25 février 2010. Son rôle, mobiliser et recruter du personnel à Abobo pour leur funeste projet. Il est alors invité à décrypter les images du film NOEL à Abidjan avec les Gendarmes et reconnaît ainsi avoir participé à la tentative d’attaque militaire en 2007.
Et donc, toujours sur des renseignements, trois autres quidams sont interpellés le mercredi 10 mars 2010 au corridor, sur la route de DABOU aux environs de 15 heures, après une toilette mystique comme ils en ont bien l’habitude. Il s’agit de CHERIF Mamadou, sergent-chef des FANCI de la classe 84/2A, en service au Ministère de la défense régulièrement en contact avec un autre, COULIBALY YOUSSOUF.
Justement, COULIBALY Youssouf, alias “MANITOU’’, semble être le cerveau de cette bande pour le projet d’attaque. C’est un ex-gendarme de la promotion 99-2001, précédemment au peloton mobile d’Odienné au service armement. C’est lui que FOFANA Baya a cité comme complice lors de son interpellation sur le lieu de la cache d’armes à Anyama.
Le dernier de cette série répond au nom de KONE Mamadou alias “TANGO”. Se disant maçon de son état, il faisait croire son innocence dans ce coup lorsqu’au cours de ses différentes auditions, ses coups de fil téléphoniques reçus démontraient le contraire de ses propos.
Ainsi, depuis février 2010, malgré toutes ces arrestations, la Gendarmerie continue silencieusement mais minutieusement son enquête jusqu’à la fameuse découverte des armes à Anyama. C’est alors que les langues vont se délier.
En effet, procédant à une réaudition, et à la vue du sieur COULIBALY Youssouf alias MANITOU, FOFANA Baya, gardien du stock d’armes a reconnu distinctement et sans contrainte ce dernier comme étant celui qui lui a confié la garde de ce matériel.
Avouant son acte, COULIBALY Youssouf alias Manitou explique le procédé de convoyage de cet armement jusqu’au domicile de FOFANA Baya. Ainsi, explique t-il, ce matériel est convoyé depuis la zone CNO par un commerçant résidant à Bouaké acquis à la cause de la rébellion.
Selon ces propos, lui MANITOU, son rôle se limitait à récupérer ce matériel une fois à Abidjan et le conduire chez FOFANA Baya. Cet acte a été répété trois (03) fois. Cet armement est stocké en vue d’une prochaine attaque dont la date restait à déterminer a-t-il ajouté.
Quant à l’implication de ses codétenus à savoir KONE MAMADOU, Sergent- chef CHERIF Mamadou et TRAORE IBRAHIMA, COULIBALY YOUSSOUF reconnaît qu’ils sont tous parfaitement au courant du déroulement de l’opération. Cependant, ces derniers continuent de clamer leur innocence. L’enquête suit son cours.
C’est pour encourager tout ce travail savamment mené par les hommes du Général de Division KASSARATE, Commandant Supérieur de la Gendarmerie que le Procureur de la République, Monsieur TCHIMOU RAYMOND et le Commissaire du gouvernement, ANGE KESSI, sont venus constater et féliciter les Gendarmes à la caserne d’Agban.
Pour eux, cette saisie démontre non seulement l’efficacité des services de Gendarmerie, mais aussi leur capacité à protéger l’Etat. Les deux magistrats ont également rassuré le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Général de Division KASSARATE, quant à leur soutien pour faire aboutir cette enquête.
Service de communication gendarmerie nationale