Banque / Retombées économiques des assises de la BAD : PDCI, RDR, FPI, …tous y gagnent, personne ne perd

Les assises de la BAD (Banque africaine de développement) se tiendront effectivement à Abidjan du 27 au 28 mai 2010 à l’Hôtel Ivoire. Un complexe hôtelier réhabilité pour abriter les assemblées annuelles de cette importante institution dont la gouvernance au plan national est assurée par le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré.

C’est à partir du 22 mai 2010 que les premiers participants aux assises de la Banque africaine de développement (BAD) arriveront en Côte d’Ivoire pour prendre part aux travaux. Mais, faut-il rappeler que cette rencontre qui s’inscrit dans la dynamique des préparatifs du retour de l’institution sur ses installations de base, a failli ne pas avoir lieu. En raison de la tension créée autour de la marche de l’opposition du 15 mai. Qui projetait, à compter de cette date, réclamer le départ du Président de la République, Laurent Gbagbo. Mais en bon politicien, Laurent Gbagbo a su faire baisser la tension, en allant à la rencontre des leaders des partis représentatifs en Côte d’Ivoire, à savoir le Président Henri Konan Bédié du PDCI-RDA et le Dr Alassane Dramane Ouattara du RDR. Même si certains leaders de partis politiques ‘’minoritaires’’ menacent de tenir coûte que coûte la marche de ce matin (samedi 15 mai 2010), sous prétexte que les ‘’autres sont des achetés’’, Laurent Gbagbo et les Ivoiriens retiennent toute de même leur souffre. En ce sens que les assises de l’institution panafricaine auront bel et bien lieu à la date et aux jours indiqués, en terre ivoirienne, pour le bonheur de tous. Bonheur, parce que, ce ne seront pas seulement le camp présidentiel, ni ceux des leaders du PDCI et du RDR qui en tireront profit. C’est toute la Côte d’Ivoire, y compris tous les habitants qui seront honorés à travers les assises de la BAB. Parce que, parmi ces leaders, il y a certains dont les militants exercent dans des activités similaires au tourisme. Ceux-là pourront faire des affaires durant les assises. Et puis, ces assises peuvent constituer un effet déclencheur pour la reprise de l’activité économique. Car, parmi ces décideurs, il y a certains qui profiteront de ces rencontres pour faire des affaires. Ce qui est profitable pour la Côte d’Ivoire et l’ensemble des Ivoiriens. Bref, les assises de la BAD ne sont pas seulement l’affaire du FPI, ni de Laurent Gbagbo. PDCI, RDR, FPI, …tous y gagnent, personne ne perd. Et le Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié et le Dr Alassane Dramane Ouattara, ont perçu l’enjeu desdites rencontres de la BAD. En tant que purs produits des institutions financières, ces deux leaders n’ont pas voulu prendre de risque, pour compromettre les assises de la BAD. Après tout, ils sont des leaders de partis politiques, mais ils ont l’avenir de la jeunesse à préparer. Ils n’ont pas intérêt à hypothéquer l’avenir de toute une génération pour des ambitions partisanes. Car, les hommes passent, mais le pays demeure pour les générations à venir.

H.K