Le Groupe panafricain Ki-Yi M’bock a entamé depuis le 16 mai 2010 la célébration de ses 25 ans d’existence. En magnifiant l’ouverture, le partage, la solidarité et la maturité d’un groupe, le Ki-Yi se voulait plus proche des populations. D’où la programmation d’une caravane de concerts, d’expositions et d’ateliers à travers les 10 dix communes d’Abidjan. Après donc Abobo et Attécoubé les 13 et 14 mai, la caravane sera, aujourd’hui samedi, à Yopougon, Place Ficgayo. Il s’agit, pour les responsables du Groupe panafricain de restituer aux populations les œuvres qu’elles ont inspirées sans pour autant avoir accès. Danses, chants, théâtre, percussions panafricaines et concerts live avec Pape Gnepo et les Reines Mères sont entre autres spectacles que vont offrir, gratuitement, les membres du Ki-Yi avec à leur tête Wèrè Wèrè Liking.
Ce sont des œuvres qui, pendant 25 ans, ont participé à changer le regard sur la création contemporaine africaine. La célébration qui se tient à l’heure du cinquantenaire de l’indépendance de plusieurs pays d’Afrique témoignera de « 25 ans de combats pour la renaissance et la valorisation des cultures » sur le continent. Ayant pour leitmotiv la formation de la jeunesse à la création et le développement par la culture, le Ki-Yi entend tout le long de cette fête véhiculer des messages forts aux jeunes et cultiver en eux l’espoir de faire partie, un jour, d’une classe d’élite.
Tout comme ces jeunes pensionnaires du village Ki-Yi « issus de quartiers défavorisés »
devenus aujourd’hui des modèles. A cette occasion de la célébration du quart de siècle d’existence, un hommage sera, également, rendu aux classes de base du Ki-Yi M’bock qui font, actuellement, partie de la « classe élitiste». Cependant, l’objectif sera d’attirer l’attention des élites africains, des politiques et leaders d’opinion. Le Ki-Yi dont le travail de formation s’exporte au-delà des frontières ivoiriennes envisage, par ailleurs, une tournée à l’intérieur de la Côte d’Ivoire et dans la sous région, si possible. Cette fête du Ki-Yi fermera ses portes le 21 décembre 2010 par des concerts et spectacles au sein de la Fondation panafricaine Ki-Yi M’bock, à la Riviera II à Cocody.
Koné Saydoo
Ce sont des œuvres qui, pendant 25 ans, ont participé à changer le regard sur la création contemporaine africaine. La célébration qui se tient à l’heure du cinquantenaire de l’indépendance de plusieurs pays d’Afrique témoignera de « 25 ans de combats pour la renaissance et la valorisation des cultures » sur le continent. Ayant pour leitmotiv la formation de la jeunesse à la création et le développement par la culture, le Ki-Yi entend tout le long de cette fête véhiculer des messages forts aux jeunes et cultiver en eux l’espoir de faire partie, un jour, d’une classe d’élite.
Tout comme ces jeunes pensionnaires du village Ki-Yi « issus de quartiers défavorisés »
devenus aujourd’hui des modèles. A cette occasion de la célébration du quart de siècle d’existence, un hommage sera, également, rendu aux classes de base du Ki-Yi M’bock qui font, actuellement, partie de la « classe élitiste». Cependant, l’objectif sera d’attirer l’attention des élites africains, des politiques et leaders d’opinion. Le Ki-Yi dont le travail de formation s’exporte au-delà des frontières ivoiriennes envisage, par ailleurs, une tournée à l’intérieur de la Côte d’Ivoire et dans la sous région, si possible. Cette fête du Ki-Yi fermera ses portes le 21 décembre 2010 par des concerts et spectacles au sein de la Fondation panafricaine Ki-Yi M’bock, à la Riviera II à Cocody.
Koné Saydoo